Jonathan Livingston le goéland

Jonathan Livingston est un drôle d'oiseau.
La première partie est compréhensible et morale, le dépassement de soi est plus important que le regard des autres.
La seconde partie est Jonathan devient un "super bird " avec d'autres super bird.
La dernier partie Jonathan de mentor devient esprit.
Si le livre s'était contenté de la la première partie, je l'aurais conseillé

Ce bouquin, également adapté au cinéma, est une tartine de banalités.
Nonobstant, je m'en sers pour défendre LES GOELANDS, victimes d'une campagne médiatique scandaleuse visant à les faire passer pour de véritables terroristes du littoral. Les touristes imbéciles qui se font rafler leur sandwiches par les oiseaux sont les mêmes qui s'amusent à leur jeter leurs restes de pique-nique. Il y a un gros manque d'éducation sur le comportement animal, et quand on voit certaines vidéos, c'est à pleurer. A ceux qui prétendent apprécier la nature et la vie sauvage, je demande de respecter la faune et son habitat:
NE PAS JETER SES DECHETS n'importe où ET NE PAS NOURRIR LES ANIMAUX, oiseaux, mammifères ou autres, ça les rend malades et ça perturbe leur comportement. La faune sauvage se rapproche des villes, avec ses poubelles qui débordent, et aussi parce que son habitat est envahi d'humains.
Normal que les bêtes sauvages envahissent les villes et bouffent des Mac Do.? Normal qu'il n'y ait bientôt plus de poissons dans la mer? Normal qu'il y ait 30 millions d'animaux de compagnie en France? Normal qu'on paie de coquettes sommes pour soigner ces petites bêtes et qu'on laisse crever les migrants?
Je vous laisse trouver la réponse.

Connaissant uniquement de réputation ce livre jeunesse j'ai saisi l'occasion de l'emprunter à la bibliothèque pensant avoir raté un classique. Mais si « Jonathan Livingstone le goéland » est un classique, je n'avais rien raté. Car j'ai eu l'impression de perdre mon temps avec un texte mystico-philosophique franchement mièvre. Quand je pense qu'il est comparé au Petit Prince, il y a erreur de jugement.
Non seulement je trouve que c'est mal écrit mais les propos m'ont énervée véhiculant un modèle de vie auquel je n'adhère pas : la recherche de la perfection (je pense qu'on peut être heureux sans forcément être le premier c'est-à-dire celui qui va le plus haut ou qui vole le plus vite, dans le cas du goéland).
Je m'explique.
L'histoire est celle de Jonathan qui n'est pas un goéland comme les autres. Par plaisir, il cherche à voler toujours plus haut, toujours plus vite pour donner un sens plus noble à sa vie. Il va d'ailleurs être exclu pour cela. Jusque-là ça va, je me suis dit que c'était un vilain petit canard. Mais pas du tout. Il va retrouver d'autres exclus, absolutistes comme lui, à la recherche la perfection. Il va aussi rencontrer un gourou à qui il va succéder. Il apprendra que s'il accède à la vitesse absolue, il ira au paradis. Et alors là, on a le droit à des propos du genre « Notre être est une entité parfaite » ou « C'est la peur qui entrave la liberté qui est dans la nature », « il faut voler pour connaître la sens de la beauté et de l'amour » etc, propos qui sont faux pour moi et qui font l'apologie des orgueilleux, ceux qui veulent être les premiers.
Et puis, sur la forme, on voit que Richard Bach est un pilote. Il fait la promo de l'aviation en prenant la métaphore de l'oiseau. Il donne des mesures en permanence (je ne vois pas en quoi c'est important de voler à 145 km/h ou 190 km/h et je ne vois pas comment un goéland peut faire des mesures aussi précises). Cela donne un côté terre-à-terre sur les techniques de vol ou l'aérodynamique qui sont déplacés par rapport à la parabole qui semble être proposée par l'auteur.
Heureusement, le texte n'est pas long.

Je n'ai pas du tout aimé