Jonathan Livingston le goéland

Pas désagréable à lire, mais d'intérêt un peu limité.

Contrairement à ce que prétend la préface de P. Clostermann, il n'y a aucune universalité dans cette fable qui est purement états-unienne et ne saurait séduire que des évangélistes élevés aux states.

Reste l'aspect des techniques de vol dans ce qui est en fait un résumé de l'histoire de l'aviation; c'est le bon côté du livre (mais qui ne peut s'adresser qu'à un public de niche, c'est un peu trop spécialisé ...)

Ce livre court est un peu comme un petit conte initiatique. Je le mettrais également dans ce que je qualifierai de Biblio coaching

Je le mettrais donc, dans le Biblio coaching, c'est à dire un livre qui nous donne quelques bonnes réflexions pour voir la vie autrement, et donc, du bon côté.

Ce petit livre de 128 pages se lit en une soirée, lecture facile et sans aucun effort. Heureusement, car ma motivation s'est perdue dès les premières pages. Et au final, je pense sincèrement que je suis passée à côté… Je me suis ennuyée, je n'ai pas adhéré à l'histoire, à la morale, aux personnages. Je me suis forcée à le lire car il est vrai que ce livre rentre presque dans les « classiques » et que le nombre de personnes ayant apprécié l'écriture est important : près de 800 notes sur Babelio et une note globale très bonne de 3,94 /5, ce qui n'est pas négligeable. Attention, je n'ai pas détesté ce livre, c'est juste qu'il ne me laisse aucune empreinte, aucune émotion, aucun plaisir ou curiosité : il est pour moi creux. Je sais que cela peut être sévère, mais en même temps, je vous engage à le lire pour vous faire une idée. Vous ne prenez franchement pas de risques si ce n'est qu'une bonne heure de lecture.

Ce petit roman n'est peut-être pas tombé au bon moment tout simplement …

Allez j'oublie vite et je me plonge vite dans un autre roman illico presto ! Au suivant !!
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A court roman, courte critique ! Il faut dire que j'ai bien du mal à faire le bilan de cette lecture… Au vu de ma difficulté à trancher en faveur d'une appréciation ou d'une dépréciation, je commencerai par un premier constat : l'absence de ressenti. Rien, ou presque... Très probablement parce que je me suis senti très vite exclu, trop distancé par rapport au texte. La faute à l'auteur qui transparaît bien trop dans le personnage de Jonathan Livingston. L'illusion d'être en compagnie d'un goéland s'estompe régulièrement au profit d'une réalité qui colle trop aux mots d'un pilote. Je ne peux me sortir cette idée de la tête que seul un pilote peut ainsi rechercher le dépassement de soi par la vitesse. Et c'est d'autant plus probant que le vocabulaire ultraspécialisé et les indicateurs de vitesse témoignent de cet aspect technique terre-à-terre. Comment s'envoler alors ? Comment ne pas voir un simple avion en Jonathan ?

En bon conte initiatique qu'il est, ce texte tente de véhiculer certaines valeurs comme la bienveillance à l'égard des autres ou le dépassement de soi. Si je partage volontiers la première, la seconde me passe au-dessus de la tête, en tout cas dans la manière dont l'auteur la présente. A trop vouloir se dépasser on finit par se fuir. Je pourrais également évoquer la peur de la différence, l'acceptation de soi, etc. mais ce serait m'attarder alors que je voulais être concis. D'une certaine façon, ça montre l'utilité de mettre en mots le vécu d'une lecture pour mieux la déconstruire et l'analyser. Finalement, j'avais de quoi dire !

Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Un livre déniché dans une boîte à livres publique

Cet été, c'est dit, je lis des grands classiques que je ne connais que de nom !
Alors me voilà avec Jonathan entre les mains : je lis la 4ème de couv et suis agréablement surprise : ça me semble plus intéressant que ce que je me préfigurais. Et bien après la lecture (très rapide, d'ailleurs) je suis déçue : je n'ai pas du tout été emmenée dans l'histoire, trop emplie de spiritualité que j'ai trouvée mal placée et non, décidément, je n'ai pas accroché du tout.

Qu'est-ce que je n'ai pas aimé cette mièvrerie ....

Ce récit est celui d'un goéland qui, incompris, s'élève au dessus de la foule des ignorants et embrasse les idéaux de connaissance et de progression.
C'est un hymne au mépris des ignorants, et une invitation à assumer nos envies de dominer la foule idiote.

Un livre que je trouve dangereux par le message qu'il véhicule.

Je n'ai pas été emballée par ce livre. Je ne me suis pas retrouvée dans ces métaphores sur la liberté. Toutefois l'écriture est assez fluide et simple. Il a l'avantage d'être court et facile à lire.

J'ai été assez déçue. Je m'attendais à une sorte de conte avec une jolie morale et même si c'est ce que j'y ai trouvé, c'était assez fade, voire ennuyant. Je pense que cette histoire m'aurait d'avantage plu si elle avait été plus longue ou plus élaborée.
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