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3,96

sur 2131 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Apprendre à voler pour apprendre à être libre. Ne plus avoir peur , dépasser ses limites, ne plus mener une existence d'ennui et de colère; être soi- même, libre et sans contraintes. Jonathan est un goéland doué pour le vol et qui ne se résigne pas à la misérable existence de son clan, avec ses lois, ses interdits, son aveuglement.

Il est un apôtre-né, il veut transmettre sa vérité, démontrer que l'on peut aller plus haut, plus loin : " le goéland voit le plus loin qui vole le plus haut ".
En route vers la sagesse, se libérant des limites de son corps, des limites du temps et de l'espace. Il n'est pourtant ni Dieu, ni démon, il ne doit être ni craint, ni adulé, même s'il prêche la bonne parole.

À l'image de ce goéland, pouvons-nous nous affranchir des rites, des superstitions, quand ceux-ci nous aveuglent et entravent notre liberté d'action et de pensée? Voler plus haut, voir plus loin, ne pas se focaliser sur ses limites : " Exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être."
Ce petit livre drôle, poétique et philosophique, nous dresse le portrait d'un goéland audacieux et généreux, image même de la liberté et de l'amour.
" Nous avons tous un Jonathan le Goéland qui sommeille en chacun de nous."

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Poétique, cette parabole a plusieurs niveaux de lecture : la réalisation de soi par la réalisation de ses rêves, la volonté de ne pas être comme les autres, la différence qui aboutit à l'exclusion, l'exclusion acceptée au nom de ses principes, la liberté.... La différence et la liberté qui permettent de se trouver, de se découvrir.
Une parabole qui part vers le religieux (là j'ai eu un peu plus de mal). Un chouia trop mystique pour m'avoir pleinement conquise. Sans doute la source de son succès outre-Atlantique.
Le texte est joliment écrit (on sent bien l'amour du vol par l'auteur !). Mon édition s'accompagne de magnifiques photos de goélands en vol.
Un joli livre.
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Quel meilleur livre pouvais-je emprunter pour m'accompagner partout lors de mes récentes vacances en Bretagne ? Tout petit et infini : Jonathan Livingston le goéland. J'avais vu le film vers mes 15 ans, porté par l'envoûtante musique de Neil Diamond, des étoiles plein les yeux lors de la première partie, une certaine lassitude par la suite. Je n'avais probablement pas fait attention à l'articulation en trois parties et puis la jeunesse... Les trois sont essentielles à mes yeux après ma lecture. L'envol ou l'émancipation, le compagnonnage ou le perfectionnement, La transmission ou la passation, tels pourraient être leurs titres. Mais déjà, aussi jeune pouvais-je être, savais-je que le thème était cette liberté absolue intimement liée à l'amour du risque, à l'esprit de découverte, à la volonté du dépassement de soi.


Aujourd'hui mes idées sont très Claire et je désire qu'elles l'accompagnent dans ce voyage vers l'inconnu qu'elle entreprend. "Mais aucun d'entre eux, pas même Fletcher Lynd le Goéland, n'était parvenu à admettre que le vol des idées pût être aussi réel que celui de la plume et du vent." p.94 Donc je reprends le cours de ma chronique car aussi extraordinaire qu'il y paraît j'ai rencontré Jonathan Livingston le goéland. Comment je le sais ? D'abord cette belle personne elle-même me l'a confié, pour de suite me taquiner avec un rieur :
- Tu ne l'as pas encore fini ?


Alors je lui réponds aujourd'hui :
- Non car j'avais mieux à faire et notamment suivre toute une heure durant les évolutions d'un cerf-volant acrobatique sur cette belle plage de Ker... . le jeune garçon qui le maniait le plantait très souvent, mais pugnace, sans cesse il démêlait les fils et le relançait. Laissant flotter mes idées je constatai ceci : la chose la plus difficile, encore à acquérir pour lui, était que son esprit capte l'âme du vent.
- Non car il me fallait rêver les interlignes.
- Non car de nombreuses pensées à méditer en font un livre sans limites.


Pour celles et ceux qui s'imaginent que je parle aux goélands je leur réponds :
- Non, mais il m'arrive, les jours de grand vent, de vouloir m'approcher des étoiles : Baruch Spinosa qui fit de sa vie une pensée ou encore Jacques Brel qui travaillât ses rêves pour en faire une vie.


"- Comment se fait-il, fit observer Jonathan, rêveur, que la chose la plus difficile au monde soit de convaincre un oiseau de ce qu'il est libre et de ce qu'il peut s'en convaincre aisément s'il consacre une partie de son temps à s'y exercer ? Pourquoi faut-il que cela soit si difficile ?"p.118
Cher Jonathan tes ailes si grandes te portent si haut, pour vaincre les résistances et atteindre rapidement tes buts élevés, il convient parfois de réduire la voilure. Rappelle-toi :
"Voilà la solution! J'étais stupide! Tout ce dont j'ai besoin c'est d'une aile minuscule. Tout ce qu'il me faut faire c'est replier la plus grande partie de mes ailes et ne voler qu'avec les seules extrémités." p.24

Entends-tu ?
-John attend ! John attend ! Je n'arrive pas à te suivre. John attend !
C'est Fletcher, Jonathan. Il est bien, drôlement bien. Un sacré potentiel, d'autres qualités. Un beau jour qui sait ? Nous pourrons dire :
"Il s'appelait Fletcher Lynd le Goéland [...] Prêt à lutter à mort contre le clan, il commençait à bâtir sur les falaises lointaines son propre enfer d'amertume, et le voici aujourd'hui, échafaudant son propre paradis, qui va mener vers ce paradis toute la communauté ..." p.120
- Hé Fletcher :
"Il faut t'efforcer de voir le Goéland véritable - celui qui est bon - en chacun de tes semblables et l'aider à le découvrir en lui-même. [...] C'est au fond un bon tour à leur jouer lorsqu'on sait s'y prendre." p.119


Et à toi mon Jonathan, tellement vivant car pleinement en accord avec toi-même, tu rayonnes, tu rayonnes. Et c'est beau ! Et c'est chaud ! Il te reste cependant le plus difficile, ce retour vers ton clan...


Mais comment il ose, me gourmanderait Claire.


Avec tout cela Belge que je suis, j'ai oublié de faire un selfie avec ce futur champion potentiel de cerf-volant acrobatique ou de kitesurfing. ;-)
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Lu sur le tard ce joli conte philosophique sur le vol, au sens propre, et sur la liberté et l'anticonformisme, au figuré. L'auteur, Richard Bach, ancien pilote de l'armée de l'air US sait de quoi il parle, et nous fait partager ses sensations dans la veine de Kessel ou Saint Exupery.
J'ai aimé la force du message qui passe en quelques pages ; un vrai scénario, une vraie émotion ; et une leçon de vol qui nous rappelle qu'il faut savoir s'extraire du regard des autres et écouter sa petite voix intérieure, sans pour autant rejeter l'autre...
Bel outil pour transmettre à nos enfants "des racines et des ailes" ; mais piqûre de rappel aussi "à ce Jonathan le goëland qui sommeille en chacun de nous". (dédicace page 1).
C'est bien écrit, magnifiquement illustré ; plein d'une sincérité pure et optimiste.
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"Jonathan Livingston le goéland" est une courte lecture que j'ai lu en un soir. le livre étant dans la bibliothèque familiale, je m'étais dit "pourquoi pas !". Et à vrai dire, je ne pensais pas aimer à ce point. Sans adorer, ce court roman qui est aussi un Classique est un livre plein de douceur qui te donne une soif de liberté et une envie incontestable de voler... (ben quoi ? quand j'étais petite je voulais être un oiseau, justement pour voler. Je crois que ça n'a pas changé aha)
C'est un court livre mais une petite pépite touchante et pleine de beauté qui cache de beaux messages ♥
Certes je l'ai lu vite, peut-être même trop vite, mais j'ai quand même passé un très bon moment, et je pense sincèrement qu'il peut être lu et apprécié par tout le monde !! :)
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Ce qui est différent dérange,renvoie à son propre manque.
Ce qui renvoie à son propre manque est inadmissible, donc bon à détruire.
Ainsi nait le racisme. Voilà le rejet que va devoir affronter Jonathan Livingston,le Goéland, qui, différent des oiseaux ordinaires, veut voler, plus haut,plus loin,plus vite.
"Il vivait,frémissant de bonheur,fier de dominer sa peur".
Et ça le rend impopulaire.
Alors, il part, abandonne cette communauté bornée, pour tester "le looping,le tonneau lent,le tonneau à facettes,la vrille inversée,la cabriole de la mouette,la roue".
Il veut apprendre et expérimenter.
Et on le place "au centre en signe de honte".
"Ils ne comprennent rien" décrète-t-il, à ceux qui, "la fraternité rompue", lui tournent le dos.
"Peu importe ce qu'ils disent."
Ennui,peur,colère, ce n'est pas pour lui.
Ivre de liberté, il rejoint ceux qui partagent sa façon de penser, deux goélands-étoiles dont les ailes sont comme" des ailes d'argent poli" et se laisse avec eux porter par le vent.
Quitter la terre, survoler le passé,l'avenir,pratiquer la bonté,comprendre l'amour,tels sont les enseignements du Goéland Chiang.
Son ami Sullivan approuve.
Ayant acquis de l'assurance,il veut transmettre ses acquis à son ancienne communauté.
A nouveau banni, on le traite de "démon". Seul,Fletcher, plus fin, comprend qu'il n'y a pas de limites et s'engage à ses cotés sur la route de la sagesse.
"Exigez la liberté comme un droit,soyez ce que vous voulez être".
Passez outre les opinions qui vous plombent, décidez de ce qui est bien pour vous, tel est le message transmis par Richard Bach,écrivain américain (et pilote réserviste pour l'United States Air Force) dont la passion pour l'aviation et le vol en tant que métaphore philosophique ont marqué les oeuvres.
Un best seller, traduit en plusieurs langues, illustré de superbes photos de goélands, à lire et à méditer car toujours d'actualité!
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C''est un livre quasi culte et je ne sais pourquoi je n'ai pas eu l'occasion de le lire dans les années 70. C'est chose faite, et je pense qu'à l'époque j'aurais adoré. Jonathan est un goéland différent des autres : il prend plaisir à voler pour voler, et non pas seulement à voler pour chercher sa nourriture C'est une sorte de conte philosophique, plein de poésie, malheureusement gâchée par des termes techniques venus de l'aviation et des indications précises des vitesses atteintes par Jonathan, alors que le lecteur n'en a strictement rien à faire. Pire, cela brouille le message, car Jonathan cherche plus à se dépasser qu'à dépasser les autres. le côté conte métaphysique imprégné de mysticisme ou plus précisément de philosophie spiritualiste, m'a aussi un peu gêné même si finalement ni l'auteur ni Jonathan ne penche pour une religion précise, insistant même pour refuser tout gourou. Ce livre prône de belles valeurs, sans simplisme et sans mièvrerie, et il permet plusieurs niveaux de lecture : la réalisation de soi par celle de nos rêves, l'acceptation de soi, la différence et l'exclusion, l'esprit de découverte, … J'ai souvenir que les éditions des années 70 étaient très belles contrairement au livre de poche que j'ai emprunté. Il y a eu aussi un film qui a eu aussi son petit succès.
Une lecture un brin décevante mais tout de même une belle lecture jeunesse, riche et complexe.
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Très beau conte philosophique. Jonathan Livingston le goéland, est exclu par les membres du clan qui ne comprennent pas son désir de voler, eux qui ne se contentent de voler que pour se nourrir. Jonathan veut être Libre et sa liberté c'est de pouvoir voler sans limite.

Challenge Petits plaisirs 2016
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Un goéland qui ne se résout pas simplement à satisfaire son besoin primaire de se nourrir, décide d'apprendre à voler toujours plus vite et toujours plus haut...
Ce texte court et poétique est non seulement un hymne à la liberté, mais aussi un prétexte pour louer les vertus du dépassement de soi-même, du travail, pour réussir, mais aussi la force de la volonté, l'indépendance d'esprit, le leadership, la transmission du savoir à ses proches, aux générations suivantes...Toutes choses qui permettent justement d'accéder à une vraie liberté de conscience par rapport au carcan de la communauté où l'on vit, cette liberté permettant de produire à son tour du progrès et de l'enrichissement pour la société tout entière.

Enfin, ce n'est que ma lecture...un livre de coaching, finalement !


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Je dédie cette critique à Gouelan, dont je recommande les textes qu'elle publie sur short-éditions.Notamment...Fanfan le goéland !

Voilà un texte original, touchant, intelligent, qui m'a beaucoup plu.Je ne le connaissais que vaguement, et dans la perspective de le donner à lire aux élèves, je me suis "plongée" dedans. Et ce ne sont pas des restes de poisson que j'ai saisis, comme les goélands le font, en principe.Non, c'est une sagesse, une générosité délivrés par l'auteur, à travers ce beau conte initiatique.

J'ai suivi Jonathan dans sa recherche de liberté, d'envol vers ailleurs.Même si cela l'oblige à être exclu du groupe, à se retrouver solitaire, il va au bout de son rêve.Cela l'entraînera dans une autre dimension, où il rencontrera des idéalistes comme lui, notamment Chiang, surnommé " L'ancien", qui saura lui transmettre une transcendance et une véritable philosophie de vie.

Jonathan sera ensuite un "passeur" , lui aussi, un " professeur" enthousiaste et généreux.

Cet hymne à la vie, au dépassement de soi, à la tolérance est vraiment magnifique .Envolons-nous avec Jonathan vers les cimes et les cieux !
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