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sur 1009 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Ton père, c'est un tueur-né. »
Ce père qui rentre tard, prend son dîner « à l'américaine », avec la mère positionnée derrière, le corps immobile et les yeux en alerte, figée de manière à pouvoir remplir son verre de vin ou à lui débarrasser son assiette au meilleur moment, la bonniche de luxe. La bonniche se défoule dans l'alcool. Et entre le père qui chasse et la mère qui boit, Paul, un garçon seul, bègue, sans amour , sans amis. Mais Paul aime la musique et danser, « La danse comme une manière de rejoindre le vent, de s'imaginer un jour plaire aux filles. D'atteindre la mère. »
Et arrive Joseph…..Here comes the sun, Here comes the sun, And I say, it's all right Little darling…
Vingt ans plus tard Ana…The last rose of summer….


Les premières pages, l'écriture m'ont enchantée , malheureusement la suite , l'histoire, les descriptions de cette famille bourge pas très bien définie, dans des rôles stéréotypés, le bahut et sa meute classique, l'homosexualité un ingrédient souvent utilisé pour accentuer l'incompréhension et la bêtise de nos sociétés, ici de surcroît avec même une mère hippie qui y voit le mal……m'ont vite lassée. J'ai trouvé que de nombreuses circonstances étaient exagérées comme les harcèlements. Les personnages , la mère, Paul, Joseph, Cécile, le père m'ont semblée comme morts, inertes , seul vivant étant le reste qui les consume. L'écrivaine l'énonce elle-même , « Paul vivait sa vie d'élève, de grand frère, de fils et de souffredouleur, mais au fond, il sentait bien qu'il ne vivait plus vraiment. »
Ce genre d'histoire dans cette enveloppe de facture classique, où on voit venir les malheurs à la pelle et la violence en est le piment gratuit, malheureusement ni me touche ni m'emballe. Comme écrit l'écrivaine , « Dans les feuilletons de Blanche, les fils aimaient les jolies filles et ne se suicidaient pas. Il n'existait que des bonheurs tièdes et successifs, des enfants qui rient, des adolescents qui se chamaillent un peu puis se réconcilient, des couples qui se disputent et se retrouvent, des ciels sans gros nuages, de savoureuses morales. Pas de brèche possible. Happy end assuré. », oui la vraie vie n'y correspond pas très souvent mais l'alternatif n'est pas forcément noir, noir. L'auteur révèle les personnages trop tard et de façon expéditive, comme le père absent dès le début , un personnage qu'on déteste seulement à travers les déboires du reste de la famille et qu'on rencontrera posthume que vers la fin. Une structure simpliste , du Noir l'écrivaine bascule au Rose, et là j'ai vraiment décollé avec la suite, qui enchaîne avec un nouveau personnage fantoche qui va aussi vite devenir victime. Et que dire de l'analyse psychologique plate de cette nouvelle « fausse vie » que choisit Paul reportant la faute à ses parents, et de toutes ces femmes victimes et naïves qui se laissent abuser, berner par ces hommes qui cherchent le sexe ailleurs, car ici amour je n'en ai pas décelé. Et je me demande aussi, Sophie de Baer qu'est-ce-qu'elle en sait du sexe entre deux hommes, vu comme elle élabore les ressentis ? Elle ne peut juste que les deviner, jamais vraiment savoir. La fin je l'ai trouvé banale.
J'ai vu que sur le site les avis sont très élogieux , moi même ayant succombée à l'excellent billet de dannso que je remercie en passant. Déjà le sujet ne me disait pas grand chose, le reste a suivi de même. Pour moi une lecture facile sans plus, un sujet, des personnages déjà vus déjà lus et une prose trop mielleuse à mon goût. Je n'ai pas aimé.

Un grand merci aux éditions J.C.Lattés et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#Lesailescollées #NetGalleyFrance
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Eté 1983, Paul a une quinzaine d'année. Il est bègue et a beaucoup de difficultés pour se faire des amis. Elève doué, premier de sa classe, son père Charles est dentiste et adjoint au maire, sa mère Blanche est femme au foyer et alcoolique. Il s'entend bien avec sa soeur Céline sa cadette, avec qui ils s'inventent des mondes fabuleux.
C'est l'été de la rencontre, celle qu'il va faire avec Joseph, un gamin de son âge, extraverti, à l'aise avec tout le monde, qui vit dans une caravane avec sa mère, une hippie fumeuse de joints. Dès lors, le monde va s'ouvrir à Paul. Il va faire parti de la bande, celle de Richard le meneur et côtoyer les filles, Isabelle, Nathalie…
C'est l'été où l'adolescence de Paul arrive à un tournant qu'il n'aurait jamais soupçonné…
« Les ailes collées » est un roman à la forme légère, bien écrit mais au fond grave. L'auteure soulève des thèmes dont l'actualité s'est faite l'échos : la cruauté des enfants, le jugement et le harcèlement jusqu'au suicide. Au-delà des passages dont la mièvrerie ne fait qu'affaiblir la tension dramatique de cette histoire, Sophie de Baer raconte avec beaucoup d'humanité la tragédie que vivent beaucoup de jeunes LGBT qui se découvrent.
C'est un bon roman pour la plage qui se lit d'une traite et on ne risque pas une céphalée.
Prix maison de la presse 2022, pris des lecteurs 2023.
Editions J.-C. Lattès, le Livre de Poche, 374 pages.
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Anna pense faire une bonne surprise à Paul pour leur mariage, elle a invité à son insu ses vieux copains de collèges, dont Joseph, qu'il n'a plus revus depuis vingt ans, mais elle ne sait pas qu'elle ouvre la boite de Pandore. Cette rencontre le replonge dans l'été 1983, il a quatorze ans, vit dans une famille bourgeoise entre un père fuyant et une mère qui noie ses chagrins dans l'alcool. Enfant il était bègue, son père brillant dentiste et adjoint au maire en a honte, il le considère comme un échec. Paul a peu d'ami et grandit tant bien que mal avec sa petite soeur dans une famille sans amour et sans communication. Puis un jour de juillet, il rencontre Joseph sur la plage, un adolescent solaire, ouvert aux autres et doué pour le bonheur. L'amitié est immédiate et le rayonnement de Joseph rejaillit sur Paul qui devient enfin un élève populaire… jusqu'à ce soir de janvier 1984 où lors d'un anniversaire, les deux garçons qui se croient seuls échangent un baiser, mais leurs camarades les surprennent et l'enfer s'abat sur eux.

J'ai découvert ce livre en version audio grâce à Audiolib et Netgalley, il est lu par Bernard Gabay. J'ai d'abord été surprise par sa voix grave puisque la majorité du roman se passe quand Paul est adolescent, mais en fait elle s'accorde très bien à la gravité de cette sombre histoire. Il nous transmet très bien les souffrances et le désespoir du héros. Car il ne s'agit vraiment pas d'un roman léger. Paul grandit sans amour, doit prendre soin de sa petite soeur car les parents ont démissionné. Son amitié pour Joseph finit mal, Joseph s'enfuit et Paul se trouve confronté à un harcèlement scolaire d'une violence terrible.

Toute sa vie Paul s'interroge sur son identité sexuelle, est-il homosexuel ou pas ? Joseph est-il un accident d'adolescence ou son seul amour ? Dans son milieu ce genre de question ne se pose pas et entraîne le rejet. Pareil pour Joseph dont le père est un Juif orthodoxe. Cette thématique domine une grande partie du livre. Elle ne me passionne guère et j'ai eu de la peine à entrer dans cette histoire dont le début est très lent. le harcèlement scolaire est aussi au centre de l'intrigue, les camarades des deux garçons sont totalement homophobes et le font savoir avec une très grande violence, Paul subit un véritable martyr qui durera des mois, jusqu'à l'été 1984, il se dénouera aussi dans la violence. J'ai trouvé ces scènes excessives, accentuées encore par l'aveuglement des parents. le manque de soutien et d'écoute à l'égard de Paul m'a révoltée. on dirait que tous les adultes ont démissionné. Certes les choses n'étaient pas aussi ouvertes qu'aujourd'hui, mais quand même, 1984 ce n'est plus le moyen âge.

Je n'ai pas aimé du tout la fin, que je trouve trop facile, une manière de mettre les problèmes sous le tapis sans répondre aux questions, en plus elle ne m'a pas surprise, je m'attendais à ce tour de passe-passe. Malgré les excellentes chroniques, j'ai un avis mitigé sur ce livre. Les personnages sont aussi trop caricaturaux à mon goût, ils manquent de nuances, tout comme les situations, on est dans un monde en noir et blanc qui ne me convainc pas. le contexte historique est trop peu exploité et les évènements trop prévisibles, l'idée de départ était excellente, mais le résultat n'est pas à la hauteur à mon avis. La rencontre magique avec ce roman n'a pas eu lieu.

#LesAilescollées #NetGalleyFrance !

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Paul a bien du mal à grandir et à trouver sa place au sein de cette famille dysfonctionnelle, une mère folle amoureuse de son mari, qui la trompe et l'ignore tant qu'elle finit par se réfugier dans l'alcool, et une petite soeur qu'il essaie de protéger. Alors quand il rencontre le charismatique Joseph Kahn, élevé sur la route et dans un van par une mère hippie anticonformistre, c'est une amitié façon coup de foudre qui va naître, voire même un peu plus. Mais dans une petite ville de campagne dans les années 80, il ne fait pas bon être différent et Paul va en payer le prix fort.

J'attendais beaucoup de ce roman, en ayant lu de multiples critiques élogieuses et ayant vu sa note record sur Babelio, et en même temps je ne savais pas trop à quoi m'en tenir car j'avais essayé de ne pas trop retenir, voire de zapper, la partie descriptive des critiques. J'ai d'abord été séduite par les premières pages intrigantes qui instaurent une atmosphère lourde : quel est vraiment le sujet du roman, cette mère amoureuse déçue, mariée trop jeune et se noyant dans l'alcool, ce père absent que l'on sent plein de violence rentrée ou ce jeune enfant mal aimé qui rêve d'une autre famille et d'une mère qui serait réellement présente pour lui ? Et puis au fur et à mesure que les pages défilaient et que le sujet se recentrait sur Paul, son amitié avec Joseph qui se transforme petit à petit en attirance et le désastre qui va faire suite à la révélation de leur amour, j'ai commencé à m'ennuyer. J'ai trouvé cette histoire très répétitive et assez prévisible, le harcèlement que subit Paul est certes horrible mais on voit venir les événements longtemps avant et on a du mal à croire que aucun des adultes présents ne se préoccupe un minimum du jeune garçon.

J'ai continué ma lecture en me disant que peut être la 2nde partie qui se passe 20 ans plus tard et raconte la vie de Paul devenu adulte, jeune marié et bientôt papa, apporterait des clés permettant de faire décoller l'histoire et de l'apprécier. Malheureusement j'ai trouvé que ce n'était pas le cas. Les personnages restent figés dans les portraits que l'auteure en a dressé au début, j'ai vite eu l'impression de tourner en rond, de ressasser toujours la même chose, cet amour tellement grand que Paul ne peut l'oublier au point qu'il va à nouveau remettre sa vie en jeu, sa relation compliquée avec sa mère décrite tantôt comme victime, tantôt comme incapable de s'occuper de ses enfants. Je l'avoue, cela m'a vite lassée et le style assez particulier de l'auteure, ses phrases courtes, souvent saccadées et se répondant en écho d'un paragraphe à l'autre ont également fini par m'agacer à force de répétitions.

Au final je termine déçue. Les ailes collées n'est pas un mauvais roman mais il n'a pas su m'emporter, peut être n'était-ce pas le bon moment pour moi ? Je l'ai trouvé très long, très lent, alors même que ma lecture était rapide et surtout j'ai eu l'impression de sujets déjà beaucoup débattus et lus sur lesquels il aurait été possible de faire beaucoup mieux alors que cette histoire n'apporte finalement pas grand chose. Un avis à contre courant de la plupart des critiques sur Babelio, dommage pour moi qui m'attendait à une belle découverte !
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Certains romans peuvent être conseillés les yeux fermés, ils conviendront à la majorité des lecteurs. Les ailes collées de Sophie de Baere fait partie de cette catégorie. Une très belle plume, un thème fort aux accents dramatiques, une confusion des sentiments qui n'est pas sans rappeler le chef-d'oeuvre de Stefan Zweig, font que ce roman est difficilement critiquable.

Pourtant mon avis est un peu plus nuancé que la plupart des critiques lues depuis sa sortie. Si je reconnais bien à ce livre toutes les qualités énoncées précédemment, il m'a manqué un petit quelque chose tout à fait personnel. Bercée par les mots de Sophie de Baere, je crois que j'ai été à certains moments un peu endormie par la musicalité de ses phrases. L'alignement des mots savamment orchestré a suffit à mon plaisir jusqu'à ce que je me rende compte de trop nombreuses fois que je n'avais pas intégré ce que je venais de lire. Au détour d'une scène clé j'étais souvent obligée de faire machine arrière pour comprendre comment on en était arrivé là. Parfois un paragraphe à relire suffisait, parfois il me fallait reprendre plusieurs pages.


Ca n'est pas la première fois qu'une plume me paraît trop évanescente pour moi. Et quand j'y suis confrontée, je ne parviens pas, malgré tous mes efforts, à rester concentrée sur l'histoire. Evidemment c'est très frustrant d'avoir affaire à un livre avec de belles qualités littéraires et de ne pas parvenir à en apprécier toutes les subtilités mais c'est ainsi. Il y a des plumes qui me happent et d'autres qui me laissent un peu au bord du chemin. Je retenterai l'expérience avec Les corps conjugaux que je viens d'acheter en poche, sait-on jamais si dans un autre contexte Sophie de Baere saura cette fois me prendre dans ses filets si délicats.
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Paul vit dans une banlieue bourgeoise entre sa petite soeur, un père volage et absent et une mère alcoolique, quand Joseph arrive dans le voisinage. Un roman réaliste et dur sur l'adolescence, la découverte du désir, le harcèlement scolaire, l'homophobie, mais aussi un roman plein de tendresse, de compassion et de compréhension pour ses personnages. Des passages un peu attendus, mais un récit qui peut se lire comme un témoignage glaçant.
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Deuxième roman lu de Sophie de baere... Histoire d amour multiple... Énoncer et dénoncer une nouvelle possibilité plus convaincante somme toute plus acceptable pour le commun des mortels...
Histoire de société... Question de désir question autour de l amour finalement... Lecture plus conventionnelle...
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L'histoire commence par un mariage ... L'un des invités renvoit Paul (le mari) dans son enfance, dans une douleur que l'autrice va nous conter au fur et à mesure des chapitres ... Une histoire émouvante, touchante : l'adolescence d'un jeune garçon qui a "ses ailes collées" ...
Une lecture triste, déchirante !
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Un roman qui aborde les blessures de l'adolescence. Comment s'accepter quand les autres, et en particulier les adultes, vous tournent le dos par bêtise, préjugé, lâcheté ou tout simplement par indifférence.

En 2003, Paul se marie avec Ana. Pour lui faire une surprise, elle a invité d'anciens amis d'enfance de Paul, dont Joseph qu'il n'a pas revu depuis 20 ans.
L'occasion pour Paul de replonger dans ses souvenirs de jeunesse et en particulier les bouleversements que sa relation avec Joseph a entrainés.

Les chapitres sont courts, voire très courts, les évènements s'enchainent donc rapidement, trop. L'accumulation excessive de malheurs en quelques pages donne un sentiment de construction artificielle. le récit ne prend pas le temps d'installer les personnages dans leurs relations aux autres, dans leur époque et dans leur contexte.

A mon sens, difficile de s'attacher à Paul qui pourtant subit beaucoup: brimades, violences, trahisons, rejets. Les autres personnages sont quant à eux tout juste esquissés, le père de Paul notamment aurait mérité d'être plus approfondi.

L'écriture plutôt agréable et sensible ne suffit pas à pallier le manque de profondeur du récit.
Une lecture plutôt décevante en ce qui me concerne. Dommage car l'adolescence est un thème qui m'intéresse.
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"Les Ailes collées" sont celles qui ne se déploieront jamais, par trop atrophiées par les vicissitudes de la vie.

Paul est un adolescent des années 1980. L'insouciance et la légèreté dues à son âge ? Il ne connaît pas : un père absent essentiellement accaparé par son travail, ses conquêtes et ses loisirs, et une mère dépressive et alcoolique. Heureusement qu'il peut compter sur sa petite soeur Cécile, son rayon de soleil, ainsi que sur Joseph, cet adolescent bohème rencontré récemment. Et avec ce dernier, Paul va découvrir son premier émoi amoureux et par la même occasion son homosexualité. Malheureusement pour les deux tourtereaux, tous les élèves du collège vont bientôt en faire leurs choux gras et le harcèlement va commencer...

Dans ce roman, l'auteur aborde plusieurs sujets sérieux comme la cellule familiale dysfonctionnelle, le harcèlement scolaire et la difficile acceptation voire le rejet de l'homosexualité dans les années 1980. Puis avec un va-et-vient temporel, les désastreuses répercussions et conséquences de ces problèmes dans la vie d'un homme, 20 ans plus tard.

A lire les thématiques traitées, j'aurais imaginé un roman bouleversant et émouvant, du genre "sortez les mouchoirs" ! Eh bien ici, rien... Je ne sais pas exactement pourquoi... le manque de profondeur des personnages ? Une écriture peu convaincante ? Un manque de sincérité et de vérité ? Ou le fait d'avoir prénommé le charpentier de l'histoire Joseph ? Celle-là m'a bien fait rire 😂 !

Pour autant, ce n'est pas un mauvais livre parce qu'il n'est pas désagréable en soi. Mais clairement, il manque un je-ne-sais-quoi...
Bref, mes ailes sont restées collées et cette lecture ne m'a pas fait décoller 😉 !
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