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4,26

sur 1008 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est difficile parfois de trouver les mots justes pour retranscrire toutes les émotions ressenties suite à une lecture coup de coeur. Je me sens toute petite, toute fragile, toute perdue d'avoir cheminé quelques jours auprès de Paul et Joseph. J'aurai tant aimé leur venir en aide, leur insuffler un peu d'amour, et cette dernière page qui crie « non non, pas déjà ».

Sophie de Baere est une conteuse hors pair, une photographe de l'âme, de la vie instantanée. Elle observe, elle ressent puis elle claque les mots dans ses mains de velours.

Partez à la rencontre de Paul, ce garçon mal né, mal aimé des siens. Car oui, je vous assure qu'il existe de tous temps des familles qui ne savent pas aimer, ne savent pas communiquer, dont les mères choisissent la bouteille pour oublier un mari absent et volage. Paul est bègue, il bute sur les mots, il est la honte de son père, il est la prison de sa mère. Plus tard, il faudra encore essuyer les brimades à l'école. On ne lui a pas appris à Paul la valeur de sa personne, la confiance, la beauté de la vie. Il n'est encore qu'un enfant lorsqu'il rencontre Joseph sur la plage. Joseph, un garçon libre et ivre de vie, un garçon lumineux. Paul va découvrir avec lui que la vie n'est pas que grise, dépourvue d'amour et de joie. Joseph va marquer Paul dans ses veines, dans ses tripes, dans son destin d'homme.

Vous l'aurez compris, j'ai tout aimé dans ce livre, presque 400 pages et je l'ai trouvé bien trop court encore tant je me sentais en osmose totale auprès de Paul, ses souffrances m'ont chamboulée, sa malédiction familiale, et Joseph qui brille comme l'unique lumière dans la nuit.

Des années quatre-vingt à nos jours, Sophie de Baere signe un roman déchirant sur l'Amour, sur l'absence, sur la résilience et les rendez-vous qui chamboulent les carrefours de nos vies.

Beau comme un diamant brut.
Puissant comme une armée de fantassins d'infortune.
Vibrant comme le sang chaud de la vie, de ses routes incandescentes.
Inoubliable comme ces livres qui s'incrustent dans nos mémoires pour ne jamais en déloger.

Lisez le.
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Je viens de terminer le livre et je suis bien embarrassée : j'avais déjà noté cinq étoiles, La dérobée, ma lecture précédente de l'auteure, alors comment vous montrer que celui-ci est pour moi bien supérieur. Je suis éblouie par l'écriture, bouleversée par les personnages.
2003 : Paul se marie, le ventre de sa femme est légèrement renflé, un bébé est en route, c'est le bonheur. Pour faire une surprise à son mari, Ana a convié quelques-uns de ses amis, dont d'anciens camarades de collège. C'est le choc pour Paul en les revoyant. Il est brutalement ramené en arrière à l'été 83.
L'auteure va partager son livre en deux parties, l'une en 83, nous parle de l'adolescence de Paul, l'autre en 2003, de l'irruption dans sa vie d'adulte de ce qui avait transformé à jamais sa vie durant cette année scolaire de troisième.
Ce roman est une merveille, merveille de sensibilité, merveille d'écriture. L'auteure nous fait partager la vie pendant quelques mois à 20 ans d'intervalle de ses personnages, montrant leurs fêlures avec infiniment de pudeur. C'est tout en nuances, en petites phrases à l'écriture ciselée, poétique parfois, précise à d'autres moments. Un livre qui aurait pu à lui seul remplir un carnet entier de citations tant les phrases sont belles.
J'ai ouvert ce livre sans rien en connaitre : je n'avais même pas lu la quatrième de couverture, ni critiques. J'ai voulu le lire à cause de l'auteure. Cela m'arrive très rarement, et je ne regrette pas. Il est bon parfois de ne pas savoir, de découvrir uniquement par les mots écrits par l'auteure surtout quand ils sont si beaux.
Les personnages sont fragiles, cabossés par la vie, qui n'a pas été douce pour aucun d'eux. J'ai été profondément émue par ce qui leur arrive, à plusieurs reprises. J'aurai aimé être là pour les soutenir, leur tendre la main. Ils ont tous fait comme ils ont pu, ils ont souvent échoué, mais ont continué à avancer et réussissent à se retrouver pour quelquefois se perdre à nouveau. Cela parle d'amour, bien sûr, amour conjugal, amour passion, amour entre parents et enfants. C'est puissant, porteur d'émotions intenses. J'ai parfois tremblé pour certains d'entre eux.
Et vous ai-je dit que c'est très bien écrit.
Alors lisez-le.
Je remercie infiniment les éditions J.C. Lattès pour ce partage #Lesailescollées #NetGalleyFrance
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En ce 17 mai 2003, l'on célèbre, en toute simplicité, le mariage de Paul et Ana, dont la rondeur du ventre se devine sous les plis de sa robe. Pour faire une surprise à son mari, cette dernière a invité une vingtaine de personnes. Des amis, des collègues, des anciens voisins, Sylvain, son copain de la fac, René, son vieux professeur de piano. Un peu en retrait, Paul reconnaît Pierre-Henri, son ami à l'école primaire... et Joseph Kahn... Aussitôt, saisi, lui reviennent en mémoire cet été 83 et tous ces jours vécus ensemble...
Pour fuir cette maison à tourelle où rien ne dépasse, cette belle vie en apparence, ce soi-disant couple que formait ses parents, lui rentrant tard de son cabinet de dentiste, elle s'enfermant dans le bureau pour y faire on ne sait quoi, Paul a, pour un temps, délaissé sa petite soeur pour aller voir le large. C'est sur cette plage, alors qu'il venait d'effectuer quelques pas de danse, que le regard de Paul croise celui de Joseph...

Paul, jeune adolescent, peine à trouver sa place dans le monde. Dans sa famille, il doit supporter les regards pesants et emplis de honte de son père, l'alcoolisme de sa mère qui courbe l'échine. À l'école, les moqueries de ses camarades. Seul l'amour inconditionnel de sa petite soeur lui donne du baume au coeur. Sa rencontre avec Joseph, cet adolescent libre, lumineux, à la fois mature et insouciant, va le bouleverser au delà de ce qu'il aurait pu imaginer. À son contact, au fil des rencontres et des rendez-vous, des confessions, vont naître des sentiments d'une pureté et d'une profondeur rares que Sophie de Baere dépeint avec force et douceur, acuité et sensibilité. Tragiquement poignante, l'histoire de ces deux êtres cabossés, malmenés, en proie aux rejets et aux doutes, nous émeut, nous enserre et nous font regretter plus que tout ces rendez-vous manqués, ces silences imposés, ces regards haineux, ces renoncements, ces confusions et ces valses de sentiments... Un roman à la fois délicat et violent, émouvant, déchirant...

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Je viens de refermer ce roman.

Vais-je m'en remettre ?

Rien n'est moins sûr…

De l'histoire en elle-même, je ne dévoilerai rien, car il faut se rendre entre ces pages vierge. Sans savoir.
Juste vous dire que nous somme en 2003. Paul se marie. Pour lui faire plaisir, son épouse fait venir Joseph, son ami d'enfance.

Flash-back en 1983. Et l'histoire peut commencer.
J'ai refermé ce roman, le coeur battant, un peu essoufflé de tout ce que j'ai trouvé à l'intérieur. En dedans. Profondément enfoui, cette histoire et ce livre là est venu me cueillir en beauté.

Chaque personnage est follement humain, terriblement vrai. Chaque page tournée est un coup au coeur, un bonheur de lire. J'aurai aimé ne jamais terminer ma lecture même si elle prend parfois les allures d'un coup de poing au ventre, d'un tsunami d'émotions tellement justes.

J'avoue avoir eu les yeux mouillés, les tripes tordues. J'avoue avoir été émerveillé aussi par cette plume précise, belle et oh combien indispensable dans le paysage littéraire actuel.

C'est un roman puissant, dévastateur, follement d'actualité et qui raisonne des jours après sa lecture. Sophie de Baere, avec ce troisième opus, déploie ses ailes en grand, en immense et s'envole vers des cieux littéraires que seuls quelques-uns peuvent atteindre.

Un roman bouleversant, inoubliable et écrit à l'encre du coeur, qui ne peut laisser indifférent.

Bref. J'ai refermé un grand roman.

Lisez. Lisez le absolument.

Vous viendrez me remercier.

Promis.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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On fête les noces de Paul Daumas et Ana, au printemps 2003 et cette dernière lui réserve une surprise : elle a invité un de ses amis d'enfance, Joseph Kahn, en se donnant beaucoup de mal, Paul lui ayant très peu parler de son passé. Mais était-ce vraiment une bonne idée, car en arrivant, en retard, après moultes hésitations, Joseph va déclencher une tornade, faisant remonter des souvenirs douloureux profondément enfouis. Ana est enceinte, ce mariage est le fruit d'un amour et d'un long combat pour arriver à trouver un équilibre.

Paul est le premier enfant de Charles et Blanche, conçu lors d'une nuit quelque peu arrosée, qui les a conduits au mariage. Dans ce couple, l'un des deux aime plus que l'autre, Blanche est tellement en extase devant son mari, qu'elle ne s'occupe que de lui, Paul et sa petite soeur, Cécile, passant après. Charles multiplie les conquêtes, humiliant sa femme qui se réfugie dans l'alcool.

Les deux enfants grandissent comme ils peuvent, Paul est affligé d'un bégaiement qui fait de lui le souffre-douleur de l'école, jusqu'à l'arrivée de Joseph qui le prend sous son aile et arrive à le faire intégrer… jusqu'au jour de la fameuse fête anniversaire où tout va exploser : harcèlement, maltraitance, homophobie, sous les yeux des enseignants qui ne font rien du tout… Nous sommes en 1983…

Les parents de Joseph sont très différents de ceux de Paul : sa mère hippie vit dans un mobile-home et prêche la liberté alors que son père de confession juive vit en Israël, ce qui tranche avec le milieu bourgeois coincé de Paul. Mais, comment vont réagir ces deux familles ?

Sophie de Baere aborde avec beaucoup de simplicité, de finesse, les liens qui se tissent entre un enfant dont les parents ont indifférents, autocentrés, laissant leurs deux enfants se débrouiller seuls la plupart du temps, adultes avant l'âge, les rôles étant inversés, handicapé par ce bégaiement qui va lui pourrir la vie, lui apprenant très tôt la violence des autres et le rejet et son ami, dont les parents semblent plus responsables, mais qui grandit quand même marge.

Elle dit très bien, les esprits qui se comprennent, l'un finissant les phrases de l'autre, avec des centres d'intérêt proches, une sensibilité particulière, l'amitié qui se transforme vers quelque chose de plus profond, les réticences, les résistances contre une attirance qu'ils ne comprennent pas forcément, aspirant fort à être comme tout le monde. L'angoisse de la séparation quand les familles les éloignent l'un de l'autre pour tuer l'attirance dans l'oeuf…

Certes, il y a des scènes difficiles, avec un collégien grand chef (caïd même) autoproclamé et ses sbires qui le suivent comme un toutou, mais l'auteure évoque l'effet de meute sans trop s'appesantir, ce qui n'empêche pas les émotions de jaillir à la lecture.

J'ai apprécié également le titre du roman : Paul a-t-il les ailes seulement collées ou sont-elles attachées solidement, et l'envol pourra-t-il se faire où les ailes se mettront-elles à fondre comme Icare tentant de se rapprocher du soleil ?

J'ai beaucoup aimé l'écriture ciselée, sensible, pleine de poésie de Sophie de Baere car le thème qu'elle a choisi et la façon de le traiter m'ont bouleversée. On se rend compte du chemin parcouru en vingt ans mais aussi du chemin qui reste à parcourir, car l'homophobie, la détestation des personnes LGBT et les intolérances de tous poils, sont encore bien présent dans la société actuelle.

Sophie de Baere a choisi de raconter l'histoire de Paul en deux parties : alternant l'adolescence en 1983 et 2003, pour sa vie d'adulte, en leur donnant à chacune un titre de chanson « Here Comes the Sun » et « The Last Rose of Summer », ce qui donne évidemment envie d'aller écouter leurs différents interprètes, Nina Simone et le Beetles en particulier.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure dont j'ai vraiment envie de retrouver la plume car je n'ai pas lu ses précédents romans.

#Lesailescollées #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Paul survit. Nage dans le marasme, dents serrées, profil bas, il encaisse. Il faut dire qu'il n'a pas suivi la voie des autres, ces cons, ces brutes, ces moins que rien qui lui font la misère. Au coin des rues, dans les couloirs. Il faut se fondre dans les ombres, longer le néant et se taire. Paul est un invisible trop visible, une proie à briser, un souffre-douleur, il plie, casse et rompt puis se redresse. Recolle. Colmate. La bêtise et la crasse, ça s'empoche et ça construit … en château de sable ; friable, tout est friable. Paul aime ailleurs, hors des sentiers battus et c'est dans les toilettes qu'on cherchera à laver ses envies, son amour. Ses désirs.
Roman sur la différence, écrit sur l'intolérance, « Les ailes collées » égrène la vérité d'un quotidien aux multiples sévices – la base d'une construction branlante quand on est adolescent. Ne peut-on pas refuser le lisse sans risque ? le « bien sous tout rapport » ? La vie telle qu'on nous la recommande ?
Je ne vous décrirai pas le contenu. Je ne vous raconterai pas ce qui se tait. Il se lit. Point.
Et puis il se partage pour que les choses cessent.
Une lecture poignante.

Lien : https://aufildeslivresbloget..
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Le titre "Les ailes collées" est une belle métaphore pour exprimer ce que va vivre Paul que l'on suit de son adolescence jusqu'à l'âge adulte.
Paul est un adolescent qui vit avec sa petite soeur, son père volage et sa mère qui se réfugie dans l'alcool. Tout n'est pas simple et s'il est un excellent élève, il va malgré tout avoir une scolarité difficile, compliquée car victime de harcèlement.
Le harcèlement est lié à une histoire d'amour, une passion qui va être brisée car non comprise, non acceptée. Nous sommes au début des années 80 et si aujourd'hui les choses ont un peu évolué ce livre n'est malheureusement nullement daté et l'histoire de Paul fait malheureusement sans doute écho à des histoires actuelles.
le livre commence en 2023 par le mariage de Paul avec Ana qui lui a fait un cadeau surprise, elle a invité deux amis d'enfance Pierre-Henri et Joseph . Puis on replonge à l'été 83 où Paul à 14 ans.

Je n'aime pas forcément faire des comparaisons mais j'ai, à plusieurs moments de l'histoire, pensé à Philippe Besson. Lécriture est tout aussi sensible, à fleur de peau, délicate, tellement réelle. Mais ici il y a aussi de la cruauté, de la rudesse quasi insoutenable.
La bêtise des Hommes n'a vraiment pas de limite. Ce livre est un drame, une passion dramatique dans une société intolérante obtue et donc faussement ouverte. La mère de Joseph en est un bon exemple et une figure intéressante.
Et puis il y a aussi les relations complexes au sein de la famille même de Paul. Tout ne se voit, pas tout ne se dit pas et pourtant il y a tant à dire, tant d'amour... C'est un roman qui mérite bien le prix des lecteurs obtenu en 2023 .
L'histoire de Paul est poignante , si seulement cela pouvait faire réfléchir un peu mais j'ai des doutes.les personnes qui vont être sensibles à cette histoire sont déjà convaincues de l'horreur du harcèlement, quant aux autres....
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C'est au sein d'un cocon bourgeois et sans joie d'un couple bancal que nous faisons la connaissance de Paul, le fils aîné. Quatorze ans en 1983, réservé, bègue, lisse. Il fait la connaissance de Joseph Kahn, adolescent comme lui, élevé par une mère hyppie dans un camping.
Les deux garçons deviennent inséparables. Joseph est charismatique, il fascine Paul, son sort paraît enviable à côté du sien, grandissant entre un père absent, adultérin et une mère toujours amoureuse qui noie son chagrin et sa solitude dans l'alcool, obligeant Paul à s'occuper de sa petite soeur Cécile dont il essaie de préserver l'insouciance de l'enfance.

Paul a donc les ailes collées, on se prend à rêver qu'elles se déploient.

Avec ces quelques lignes, je ne vous ai presque rien dit car ces trois cent cinquante pages m'ont chamboulées, Paul m'a bouleversée avec sa sensibilité, ses émois, sa rage, ses doutes, son courage.

Ce roman n'est pas facile à lire, il nous fait souffrir, il révolte, mais qu'est-ce qu'il est beau et bien écrit !
Le style est simple, les chapitres courts s'enchaînent avec une fluidité naturelle, on glisse d'une temporalité à une autre sans bosse ni creux. Et puis, quel réalisme de la part de Sophie de Baere !

Les ailes collées, un gros coup de coeur qui fait mal et pourtant du bien aussi.
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Un des plus beaux romans que j'ai lus dans ma vie et j'en ai lu beaucoup!
Ana aime Paul. le jour de leur mariage, elle a invité plusieurs anciens amis de Paul en surprise pour lui faire plaisir . Parmi eux Joseph, son meilleur ami au collège dont il n'a plus eu de nouvelles depuis 20 ans après un baiser dans le noir.
La plume de Sophie de Baere est belle, fluide et simple . Elle nous livre une bouleversante histoire d'amour, s'érige contre le harcèlement scolaire, nous fait ressentir les émois et les peurs adolescentes comme je les avais rarement lus. Elle nous donne à voir plusieurs facettes de l'amour avec un grand A. Un immense coup de coeur.
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Foncer à l'aveugle dans un roman dont on n'a jamais entendu le nom de l'auteure et dont on ignore le sujet, peut être hasardeux, ou merveilleux.
C'est la deuxième option pour moi. Je ressors éblouie de cette lecture pleine de douceur et de bienveillance malgré la gravité des sujets abordés.
L'histoire commence par le mariage de Paul et d'Ana. La fête bat son plein, tous les convives savourent ces moments de bonheur partagés avec les nouveaux époux. Arrivent quelques invités soigneusement et secrètement choisis par Ana parmi les anciens amis de son époux. Parmi eux, Joseph.
Sophie de Baere nous ramène 20 ans plus tôt lorsque Paul et Joseph n'étaient que des enfants.

Je n'en dirai pas plus tant il est difficile de parler de ce livre. Il est tellement mieux de le lire pour découvrir une histoire magnifique, triste et lumineuse.
L'écriture de Sophie de Baere est parfaite et colle parfaitement aux sentiments de ses personnages.
« Les ailes collées » est un magnifique roman d'une grande sensibilité qui parle des qualités humaines et des empêchements que les autres nous imposent. C'est aussi un roman sur la vie, le destin, sur comment on grandit et comment on choisit de grandir, ce qu'on veut faire de sa propre vie.

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