J'ai eu beaucoup de difficultés à écrire cette chronique, car j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre. Si l'histoire promet d'être intéressante, elle se révèle.. étrange.
J'ai été perdue dès le prologue, clairement, je n'ai pas compris un seul mot, et du coup, c'était mal engagé. J'ai fini par avoir mes explications au fur et à mesure, mais quand même, cela restait confus et par toujours très clair.
J'ai également beaucoup buté sur la plume de l'auteure. Je me suis retrouvé à lire plusieurs fois la même phrase, sans en comprendre le sens. Je ne sais pas si c'est un problème à la relecture ou non. Car j'avais déjà lu un livre de cette auteure que j'avais beaucoup apprécié et je n'avais pas eu ce souci au niveau de la lecture.
Concernant l'histoire en elle-même, je trouve que l'intrigue est originale et change un peu. Nous sommes sur une bit-lit inversée, où les vampires sont la normalité et l'humanité est une tare. Et c'est notre personnage principal Augustine, qui va être cette tare. Mais elle va représenter également l'espoir.
La narration est à la première personne et suit le point de vue d'Augustine. Je ne me suis pas attaché aux personnages, que je trouve un peu enfantins, leurs réactions m'ont souvent agacée. À la rigueur, Jérémiah est choupinou et je l'ai apprécié. Augustine évolue au fil du récit, elle passe de la jeune fille apeurée, à la femme qui tente d'être sûre d'elle afin d'accomplir son destin.
Pour la romance, alors pareil, c'est une romance, sans whaou, sans quelque chose de grandiose ni rien. Je n'ai été traversée par aucune émotion. Petit point positif pour Léon qui s'ouvre à cette relation, et qui transmet un peu de sentiments.
En résumé, ce fut une lecture difficile pour moi, même si je note l'originalité de l'histoire.
Attention, c'est un roman un peu sombre, certaines scènes font mention de viol et de violence.
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