Il comprend, d'abord vaguement, l'idée de l'unité de la Vie et sa manifestation, c'est-à-dire la Fraternité existant entre toutes les formes de la Vie divine. Cet idéal subjectif conduit peu à peu à comprendre la manière dont ce rapport essentiel peut s'exprimer pratiquement. Il s'exprime dans les grands efforts humanitaires, dans les organisations destinées à soulager la souffrance des hommes et des animaux et dans les tentatives d'améliorer les relations entre religions, nations et groupes.
Dans le règne animal on peut voir la première et faible indication de la tristesse et de la peine ; ces deux processus éducatifs se remarquent plus clairement chez les animaux supérieurs et domestiqués. Le travail de l'homme avec les animaux est puissant dans ses résultats et il aboutira finalement à la réouverture de la porte vers le règne humain. Certains aspects de ce travail de l'homme ont dépassé l'attente divine et promettent une accélération du Plan.
Les hommes sont tentés de considérer leur vie, leur destinée et le développement de la conscience humaine comme le seul facteur d'importance suprême sur terre, et dans les processus de l'évolution de la planète. Ces facteurs sont importants, mais ce ne sont pas les seuls facteurs importants, et l'humanité n'existe pas seule et isolée.
Le règne animal est en rapport particulier avec le quatrième règne de la nature, et le développement de la conscience animale procède au long de lignes parallèles, quoique dissemblables, de celles de l'être humain qui commence à répondre au royaume des âmes, le cinquième règne.
Comprendre ceci et se rendre compte que dans la nature il y a des forces qui sont une survivance du passé, donne la clé d'une grande partie du côté énigmatique de la manifestation, de la cruauté et de la mort, de la souffrance et de la détresse que l'on observe dans les règnes végétal et animal. Dans le terme règne animal, j'inclus le corps physique de l'homme.