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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Et bien, ma foi, j'ai bien peur d'être passé complètement à côté de l'oeuvre. Durant quasiment toute ma lecture, j'avais l'impression de me retrouver devant une succession de faits, sans queue ni tête, sans qu'il me paraisse avoir un semblant de lien entre eux et sans comprendre le pourquoi du comment.

Le pire, c'est que l'ambiance m'attirait vraiment. Les êtres humains régressent à cause de l'environnement dans lequel ils se trouvent : ville engloutie souunes les eaux, un soleil en pleine expansion, ce qui les ramène au stade de l'évolution du trias. J'avais vraiment envie de découvrir les conséquences de cette dé-évolution. Et ce n'est pas tout, il y a aussi la furieuse envie des humains de se rendre au sud, alors qu'ils savent pertinemment que cela les mènera à la mort. Sans compter leurs rêves étranges.

C'est extrêmement frustrant qu'un auteur ne réponde pas aux questions qui découle de son oeuvre pour en faire ce que j'appellerai du rien, pour ne pas développer ses personnages. Remarquons que ce dernier point n'est pas tellement dramatique tant les héros, comme l'antagoniste, m'indifféraient au plus point.

Bref, un roman plus contemplatif qu'autre chose, mais où ce que l'on contemple est franchement ennuyeux. Un roman frustrant à un tel point qu'il pourrait en être décourageant. Etant sûrement passé à côté de son propos, je ne pourrai que le déconseiller.
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Grande fan de science-fiction et particulièrement des romans qui se déroulent dans un décor post-apocalyptique, je suis assez déçue.

Si j'ai apprécié l'atmosphère oppressante, suffocante et lourde créée par Ballard, le manque d'action et l'introspection excessive des personnages ralentissent le rythme du récit.

Le gros point négatif pour moi a été le côté raciste et sexiste de ce roman. J'ai du faire preuve de persévérance pour terminer ce livre, bien dommage car j'avais vraiment de grandes attentes.
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-L'histoire-
Un futur proche, suite à un enchainement de catastrophes, de grands bouleversements climatiques ont changé radicalement le visage de la Terre. Augmentation de la température et montée des eaux ont transformé le monde. Dans un Londres abandonné et changé en lagune tropicale, quelques personnes, scientifiques et militaires restent encore pour rendre compte des changements. Mais alors qu'ils doivent abandonner la ville derrière eux, fuyant les orages violents et la nouvelle montée des températures qui s'annonce, certains décident de rester, poussé par un instinct enfoui au fond d'eux et venu des méandres du temps.



-Mon avis-
Que dire sur ce roman. le principe de départ m'avait attiré, une apocalypse, de grands changements climatiques, des personnes qui cherchent à survivre dans un environnement hostile. le 4e de couv était alléchante. Et le roman commence, l'atmosphère est lourde, oppressante, étouffante, pesante, suffocante, écrasante… de ce côté, rien à dire, l'atmosphère est bien rendu, servie par une écriture sans style et très distante on ressent cette atmosphère à chaque page. C'est peut-être là le problème, on ressent tellement cette atmosphère qu'elle finit par dégouliner des pages, ramper hors des mots et envahir le lecteur. Et chaque page devient un peu plus lourde, un peu plus oppressante.

Un roman d'ambiance alors ? Peut-être, mais uniquement, car le plus gros problème pour moi, c'est qu'il ne se passe rien, les personnages, creux au possible, se laissent porter par cette ambiance et subissent avec le lecteur l'ennui profond de ce monde englouti. Pas un instant je n'ai été intéressé par eux, et jamais je n'ai ressenti la moindre empathie à leur égard. du coup, lorsqu'il se passe enfin quelque chose à 50 pages de la fin, lorsqu'enfin les personnages semblent sortirent de leur torpeur, je n'ai pas réussi à sortir de la mienne et je ne me suis pas du tout senti concerné par leur sort.

Rarement j'ai ressenti autant d'ennui à la lecture d'un livre, c'est vraiment la première fois depuis que je n'ai plus de lectures imposées par l'école/collège/lycée que je peine autant à finir un livre. J'ai plusieurs fois eu envie d'arrêter ma lecture et ne l'ai poursuivie que pour être sûr que je ne ratais rien.
Très grosse déception pour moi ce premier essai avec JG Ballard. Je pense attendre un moment avant de m'y remettre.
Lien : http://imaginelec.blogspot.f..
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Paru en 1962, le Monde englouti est l'un des premiers grands romans de science-fiction post-apocalyptique, et son auteur est certainement l'un des écrivains les plus visionnaires qui soient.

Loin des effets tonitruants et pompiers des blockbusters hollywoodiens, Ballard choisit de situer son intrigue bien après la catastrophe : non pas au moment où les villes disparaissent sous les eaux, mais plusieurs années plus tard, lorsqu'il ne reste déjà presque plus rien de l'humanité et de la Terre telle que nous l'avons connue.

C'est peut-être ce qui explique le caractère détaché, un peu lointain, de ses personnages, des êtres énigmatiques qui semblent apprécier de voir le monde moderne à son crépuscule, comme s'ils en savouraient la déliquescence : loin de se révolter contre la fin du monde, ils paraissent l'attendre et l'encourager.

Toutefois, malgré ce parti pris intéressant et original, ce roman peine à entraîner son lecteur dans le monde qu'il dépeint : les personnages sont précisément trop froids pour que l'on puisse s'attacher à eux. le style, ronflant, d'une précision scientifique qui confine souvent à la cuistrerie, contribue aussi à rendre la lecture moins fluide et moins agréable, d'autant que le manque criant de péripéties et de rebondissements (sauf à la toute fin du livre) accentue le côté soporifique du roman.

Et pourtant, il y a derrière ce récit une réflexion sur la psychologie humaine et le sens de l'Histoire tout à fait passionnante, mais elle se pare d'un vernis jargonneux qui décourage même les lecteurs les plus téméraires.

Dommage, car l'une des réussites de cet ouvrage est sans conteste la mise en place progressive d'une atmosphère de huis clos, renforcée par l'aspect étouffant, oppressant, de l'environnement dans lequel évoluent les personnages. Malheureusement, à trop vouloir accentuer cette tonalité suffocante, on finit par empêcher le lecteur de respirer, et celui-ci n'a plus qu'une idée en tête : refermer ce roman pour obtenir, enfin, un peu d'air !

Retrouvez cette critique plus détaillée en cliquant sur le lien ci-dessous !
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Kerans, biologiste, vit seul au dernier étage du Ritz, à Londres. La Terre, après avoir subi de violentes radiations solaires, a vu sa température monter de façon exponentielle et le niveau des eaux monter. Des lagunes étouffantes remplies de crocodiles et autres créatures marécageuses ou mutantes recouvrent la planète. Kerans va être aux prises avec un flibustier sanguinaire, la folie des derniers hommes et sa condition d'être humain.
C'est un roman un peu pénible à lire. L'univers décrit est déplaisant, les personnages apathiques et antipathiques, l'intrigue désespérante...
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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L'idée de base était tellement séduisante...
Les descriptions nous mettent parfaitement dans l'ambiance, les personnages sont plutôt intéressants mais il ne se passe quasiment rien ! Et quand action il y a c'est loin de ce que j'avais imaginé.
Je n'ai pas réussi à accrocher au livre, il y a comme un goût d'inachevé... c'est dommage !
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