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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une oeuvre qui appartient à la Comédie Humaine au sens propre, car elle fait rire. Comédie au sens de la représentation aussi, car Adolphe et Caroline ne sont que des types, des archétypes, mis en scène devant nous. le titre évoque une "étude", pleine d'axiomes, de principes et de théorèmes, mais les interventions distanciées ironiques du Narrateur ruinent cette fausse apparence de science. Tout y passe, adultère, intérêts économiques autour de la dot et des "espérances", coquetterie, orgueil, gourmandise, luxure même aussi - même si elle n'est que suggérée. Certains oeuvres qui se veulent humoristiques, certains humoristes même, pourraient voir qu'ils n'ont rien inventé, et que l'opposition hommes/femmes est un sujet éternel d'humour.
Cependant, même si Balzac prétend faire une oeuvre équilibrée, en présentant les souffrances des maris et des femmes, on retrouve la misogynie du XIXème siècle, et les femmes sont forcément inférieures.
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Il s'agit de chroniques publiées une à une dans la presse de 1830 à 1846, et rassemblées ici. On suit donc un peu de la vie et des scènes conjugales de Caroline et Adolphe, bourgeois parisiens. Ces chroniques sont assez inégales, mais globalement drôles, voire parfois incisives ou faisant quelques incursions du côté du cynisme, et évidemment délicieusement bien écrites, d'une plume alerte, vive, presque virevoltante. L'analyse sociale et relationnelle est amusante, et on se dit souvent que près de deux siècles plus tard, finalement, il y a des constantes qui ne changent pas vraiment, dans la vie de couple... Une certaine misogynie transparaît parfois aussi, pas tout le temps, et globalement tout le monde en prend pour son grade, pas seulement les femmes ou les parisiennes. Quelques piques politiques au passage... Bref, des petites choses écrites de manière éparse qui permettent de mieux s'imprégner de l'air du temps de l'époque et de la personnalité De Balzac bien mieux que la simple lecture de ses romans.

Pour autant je n'ai pas terminé ce livre, simplement parce que je l'ai trouvé trop répétitif. Il m'a manqué l'impression de suivre l'évolution des personnages, et pour cause : les personnages n'évoluent pas vraiment, puisque ça n'est pas l'objectif. Donc stop pour moi page 111 sur 317. En revanche, si vous pouvez l'acheter et/ou le lire par petits peu, une chronique de temps en temps, je pense que ce livre prendra alors toute sa saveur sans les défauts qui m'ont fait en arrêter ma lecture à regret =^.^= Je pense d'ailleurs le lire en tranches directement à la bibliothèque...

(des extraits sur mon blog)
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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Les Petites Misères sont une critique féroce des convenances et de l'hypocrisie conjugale
Balzac, presque en vacances, se promène en observateur amusé dans l'intimité des couples.

Quand Balzac décrit un tapis, il se contente d'un coup de plume :

« le fond est en velours bleu, noir ou rouge, la couleur est, comme vous le verrez, parfaitement indifférente. »

L'essentiel est de saisir sur le vif quelque chose de pittoresque, qui montre les petites mesquineries et les grandes déceptions du mariage bourgeois – tout en gardant toujours un rire généreux.

C'est ainsi que Balzac met en scène deux types humains : d'un côté, Adolphe, l'homme bourgeois, se signale par une aridité mentale désespérante ; de l'autre, la femme (Caroline) est réduite à être l'un des « plus jolis joujoux que l'industrie sociale ait inventés ».
Ensemble, les jeunes époux vont suivre pas à pas le chemin qui mène de la promesse de bonheur… aux « misères » du mariage.
Car entre eux, les époux ne cessent jamais de faire l'expérience de l'incompréhension.
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Ce livre est une vision assez négative de la vie conjugale vue par Balzac au XIXe Siècle. On suit la vie d'un couple de de bourgeois, Adolphe et Caroline, du début de leur union jusqu'à le livre est en lien très étroit avec un autre livre De Balzac : Physiologie du Mariage. Si Physiologie du Mariage est insupportable à lire, il en est autrement de Petites misères.

Ce livre se lit comme un roman. Il reste que c'est tout de même ce que pense l'auteur du mariage. Même si parfois je suis en accord avec l'auteur sur certains points, moi, homme du XXIe siècle, j'ai appris à communiquer mes sentiments à ma conjointe, ce qui aide à passer à travers certaines épreuve que Balzac croit insurmontables.

Dans le fond, il faut y voir les réflexions d'un homme qui refusait de se marier et qui voulait continuer sa vie de garçon libertin. Balzac a fini tout de même par marier sa belle comtesse.
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