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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avoue avoir beaucoup aimé "De beaux lendemains" et être un peu déçue par celui-ci. D'abord je l'ai trouvé très long, avec finalement beaucoup de passages descriptifs qui collent assez bien au personnage qui zone, trop de phrases aussi qui essaient de montrer comment se sent Chappie (le gosse de 14 ans "héros" de l'histoire) alors que ça aurait pu être condensé bien davantage ; le style est toujours aussi sympa par contre, avec un parler qui ressemble à ce qui peut se passer dans la tête du gamin.
Nous avons donc là un roman initiatique, l'itinéraire d'un ado paumé, déscolarisé, drogué, qui squatte chez des potes après s'être enfui de chez lui (enfin... après s'être fait virer serait plus exact). Forcément, il va lui arriver de sales aventures, mais aussi de belles rencontres qui le sauveront, le construiront autrement en lui montrant que l'amour, que ce qu'on donne gratuitement, nous élève et nous habite et nous permet de construire autrement.
Autant j'ai pu comprendre la première partie, même si on se dit "ça va mal finir", autant à partir de la rencontre avec i-man j'ai un peu lâché : est-ce qu'on peut vraiment trouver un équilibre et se construire en fumant des péts toute la journée ? le "kidnapping" de Rose, pareil, je l'ai trouvé totalement irresponsable et en même temps nécessaire... En fait, la psychologie de cet enfant m'a légèrement échappée je crois ;-) Idem pour sa mère à qui j'aurais bien distribué quelques baffes. Idem pour son père biologique qu'il rencontre comme par hasard en Jamaîque dans la deuxième partie du roman (père qui ne lui a pas donné signe de vie depuis 6 ou 7 ans, et hop, incroyable, Chappie devenu Bone le retrouve.
Pas vraiment convaincue, donc...
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Chappie a 14 ans lorsque sa vie change. Jusque là, il vivait avec sa mère et son beau-père, et ça se passait mal. Il finit par se barrer pour vivre avec son pote Russ et passe ses journées à traîner dans le centre commercial, à fumer des joints et à dealer un peu. Mais ça, ce n'est que le début du changement, car Chappie va voyager, va changer, y compris de nom.

La personne qui a présenté le roman l'a présenté comme un énorme coup de coeur et même une révélation littéraire. Je m'attendais donc à voir mon cerveau retourné par ma lecture. Bah, pas vraiment… Ce n'est pas un mauvais roman, loin de là, mais je ne comprends pas ce qu'il a de si extraordinaire. Je n'ai pas vraiment apprécié l'écriture de l'auteur et la narration qu'il a choisie. Ça se lit vite une fois qu'on y passe un peu de temps. L'histoire s'est déroulée sans vraiment que j'y prête attention, je n'attendais pas la suite. Par contre, je me suis attachée au gamin, qui se débrouille vachement bien étant donné les circonstances. L'histoire est très… glauque. Il y a plein de passages où on aimerait être ailleurs, lire autre chose. Ils alternaient avec d'autres passages plus légers, mais tout de même, la sensation qui domine est le malaise.

Ce qui m'a vraiment dérangée en fait, c'est que l'auteur semblait à chaque page accuser le lecteur. En tout cas c'est ce que j'ai ressenti. Il accuse la société toute entière pour ce que vit Chappie. D'abord, l'histoire se passe aux Etats-Unis. Un monde qui n'a rien à voir avec la réalité française. Je sais que la France est loin d'être parfaite, mais je ne crois pas que ça passerait, par exemple, de vendre ta fille à un mec qui tourne des films porno pour t'acheter du crack. Je dis pas que ça n'existe pas, seulement que ce n'est pas « ma » réalité, et donc ça ne me touche pas. Il y avait beaucoup de choses comme ça, très américaines, qui me repoussent. Bon, il y avait aussi des horreurs qu'on retrouve partout (je pense à la raison pour laquelle Chappie se barre). Mais je ne sais pas, l'ensemble a fait que pour moi, c'était complètement improbable. La plupart des personnages m'ont gonflée. Les parents, Russ, les bikers, Evening Star, Doc… Il n'y a que la petite Froggy que j'ai bien aimé, et un peu I-man aussi.

Je ne déconseillerai pas ce roman, ni ne le conseillerai. C'était juste un roman pas pour moi.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Difficile de résumer ce roman de Russell Banks, que je n'ai pas vraiment (su) apprécié. J'ai eu beaucoup de mal à me mettre à ma lecture, à avoir envie de tourner les pages. Déjà, le thème et le résumé ne m'inspiraient pas vraiment et le style de l'auteur (en fait la traduction, je pense) ne m'a pas aidé du tout.

On a deux parties à ce roman, d'abord aux USA, où Chappie nous raconte sa vie, ce qu'il fait, avec qui il vit, on sent que quelque chose ne va pas, mais, il ne se livre pas tout de suite. Puis, suite à des rencontres et une série d'événements, il va se rendre en Jamaïque.

Au final, ce livre se lit assez bien, rapidement mais n'a pas su me convaincre. Surtout à cause du style, le récit à la première personne ne me dérange pas d'habitude mais là ça manquait de quelque chose, de rythme peut-être. Et j'ai eu beaucoup de mal avec le découpage de la transposition des dialogues notamment. Et puis, je n'ai pas réussi à m'attacher à Bone, pourtant la vie de cet adolescent américain, n'est vraiment pas facile, on ne suit pas un drogué ou un junkie mais un gosse paumé avec des secrets et des espoirs déçus. Et pourtant, je n'étais pas accroché, à savoir ce qu'il allait vivre, ce qu'il allait faire, ce qu'il allait décider. Au début, il est un peu antipathique puis on comprend les choses, et son image remonte, mais il m'a manqué quelque chose pour que je m'attache, me sente proche ou m'intéresse à lui. Cela vient peut-être de sa manière de s'exprimer, d'une certaine indolence dans sa façon d'expliquer les choses. J'ai trouvé, qu'à part quelques passages, ça manquait de sentiments ou d'émotions, de rage, de désespoir, d'exaltation, de doutes… presque tout est raconté sur le même ton. Je me doute que ça doit avoir à voir avec la fumette, la culture rasta, mais … j'ai pas du comprendre ! Avec le récit à la première personne, c'est encore plus gênant.

Et pourtant, l'histoire est bien, les thèmes abordés également (la quête de soi, la recherche d'un ailleurs, le changement, l'apprentissage, le souvenir etc.). En plus, Russell Banks sait de quoi il parle, il est issu d'un milieu moins favorisé que d'autres, il a beaucoup voyagé, a accumulé les petits boulots, … Je pense que pour moi, le gros soucis a été la traduction et le style qui en ressort. Accentué par des traductions perturbantes des thermes utilisés dans la « philosophie rastafarie » exemple « Je-même » qu'est-ce que ça sonne mal ! Et « Je&Je » au lieu du « I&I » ! On en vient à ne pas comprendre de suite la signification de « I-Man » du coup… Quel dommage. Surtout que c'est une culture, un état d'esprit, que je ne connais pas, et que je découvrais dans ce livre. Et lire ce que j'en ai lu, ne m'a pas donné, je le déplore, l'envie de m'y intéresser, de découvrir, d'en apprendre plus. Alors que la découverte d'une culture différente devrait être un point positif du livre, la narration ne m'a pas accrochée et du coup, je suis complètement passée à côté.

Non seulement, je ne me suis pas attachée au jeune Bone, sauf à la toute fin quand on comprend qu'il ne recherche plus que la compagnie de personnes qui ne lui voudront aucun mal et qu'il s'aperçoit vraiment être différent par rapport à l'année précédente. Mais c'est trop tard. Et dans l'ensemble du livre, il n'y a pas de personnage secondaire que j'ai pu apprécié pour rattraper cela, ni la mère De Bone, ni I-Man, peut-être juste Froggy/Rose, mais on ne s'attarde pas beaucoup dessus…

Pourtant, ce qui nous est raconté est terrible (une vie ou société où tout se monnaie, où on doit toujours vendre quelque chose drogue, sexe, son corps,…) , ça devrait marquer et je crois que dans quelques semaines, j'aurais oublié ce livre. Les éléments importants sont sous-jacents, normal, un gamin de 14 ans qui n'a pas clairement appris le Bien et le Mal (c'est lui qui le dit) ne peut pas tout expliquer. du coup, pas de franche dénonciation, pas de révolte (des trafics, des abus, des dangers de certaines personnes,…) . Peut-être est-ce la volonté de l'auteur d'exposer tout ça de cette manière, comme si de toute façon, les choses ne pouvaient pas changer, être différentes ?

Il y a quand même deux-trois passages, que j'ai trouvé très bien, comme la première page, avec l'explication De Bone sur sa vie plus intéressante à sa 14ème année, l'expérience étrange qu'il vit dans la grotte en Jamaïque ou la fin et ses réflexions sur l'homme. Malheureusement, passages trop peu nombreux pour « me sauver » le livre.

J'insiste sur le fait que c'est mon ressenti, ma perception de la lecture, parce que je sais que certaines personnes l'ont adoré et je peux comprendre pourquoi, mais ça n'a pas été mon cas.

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