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3,95

sur 276 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour un voyage dont je savais qu'il serait dur émotionnellement et physiquement, j'avais envie d'une romance ensoleillée qui sente le thym,la cuisine familiale et apporte le réconfort des familles méditerranéennes.
Je dois dire que La maison au bord de la nuit à répondu à mes attentes un long moment:
Une petite île proche de la Sicile dont l'unique village se nourrit de légendes,de croyances,d'amour,de solidarité et, bien sûr d'arancini et de limoncello ;
Trois générations attachées à leur terre et au petit café qui n'est d'autre que le coeur de l'île et de la famille ; une petite fresque sociale qui ébauche tout de même l'impact du fascisme en apportant à la romance un enracinement dans le réel...
Mais presque 600 pages ,c'était trop !
J'ai fini par m'ennuyer et même être agacée par cet attachement héréditaire des membres de la famille à leur café et sant'Agata...je ne suis qu'une ingrate! Car je voulais une histoire qui ne s'inscrive pas trop dans la réalité et ses complications et je repproche à ce roman d'avoir trop répondu à mes attentes !!!
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Agréable découverte que cette saga familiale : Catherine Banner, dont c'est le premier roman, a su m'attacher à l'histoire d'Amadeo, de ses enfants et petits-enfants dont nous suivons les bonheurs et malheurs pendant presqu'un siècle, du début de la guerre 14-18 à l'orée des années 2010. Je prie Sainte Agata pour que la Maison au bord de la nuit abrite pour encore des décennies les descendants de cette famille.
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Partir en voyage et découvrir l'ile de Castellamare, toute proche de la Sicile, voilà ce que nous propose ce livre.
On va faire suivre la famille Esposito, de générations en générations, en commençant par le docteur, qui découvre l'ile et le café lors de sa première affectation, et en tombe amoureux.
Et ainsi de suite avec chaque générations. Les enfants naissent, grandissent, choisissent ou pas de rester, et au suivant.
J'ai le sentiment après cette lecture, d'avoir survoler toute cette saga, et de ne m'être jamais vraiment attacher à eux.
Et pourtant tout les ingrédients sont là pour en faire un grand livre. Mais je suis passée à côté.
cependant ne boudez pas ce livre si vous aimez l'Italie, parce qu'il regorge de soleil, de mer, de mellazane, d'arancini, etc...
Je vous laisse donc vous faire votre propre avis :-)
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Découverte de ce roman via une des masses critiques privilèges de Babelio.
L'histoire paraît bien prometteuse avec cet air de vacances près de la Sicile.

L'histoire se déroule autour d'un lieu central: la café Au bord de la nuit à Castellemare.
Des personnages liés à cette île.
Leur histoire est racontée sur un siècle.

Le roman commençait bien avec cette écriture fluide, un style simple.
Les personnages deviennent rapidement attachants et ce sur plusieurs générations. Ce roman m'a un peu fait pensé au roman de Victoria Hislop avec L'île des oubliés et son vase clos.
On perçoit un peu le charme de l'île.
Malheureusement, ce roman répète sans cesse les mêmes choses et cela manque de nouveauté. Et on a l'impression que les habitants sont pris pour des naïfs dès qu'il s'agit de miracles...

Bref, lecture en demi-teinte...
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Je ne suis pas une grande lectrice de « pavés », je préfère en général les petits opus analysant en profondeur la psyché d'un personnage.
Mais de temps en temps, une belle grande saga se déroulant sur plus d'un siècle, mêlant 4 générations, traversant l'Histoire tout en racontant des histoires, voilà qui peut me plaire.

Ce fut le cas de cette maison au bord de la nuit de Catherine Banner.
Un orphelin Amédéo, né en 1875 du côté de Florence est pris en affection et considération pour le médecin du village. Il sera son parrain, son mentor. Amédéo, jeune médecin, sera amené à trouver un emploi sur une île, un caillou à peine cartographié, Castellamare, quelque part perdue en mer près de la Sicile.

Qui dit Italie, île, début du 20ème siècle entend sous-développement, bondieuseries, contes et légendes, soleil et langueur. Travail acharné et pauvreté.
Tous ces ingrédients sont évidemment largement présents dans le livre.
Mais il y est aussi question de passion, de rencontres, de guerres, l'Italie n'ayant pas été épargnée par la guerre de 14-18 ni celle de 40-45.
Amédéo sera amené à exercer son métier sur les champs de bataille dans le Nord du pays, se confrontant aux atrocités des mutilations et des nombreuses pertes de vie humaines.

La politique est présente également, le fascisme, les choix de collaboration ou de résistance, les fratries qui se déchirent quand leurs opinions divergent.

Ce sont les fils d'Amédéo qui seront amenés à prendre part aux combats de la deuxième guerre mondiale.
Les espoirs et les déconvenues, les faillites, la vie âpre puis les 30 glorieuses, la modernité et le succès, et les héritages.

Tout est présent de façon convenue dans le texte pour nous faire vivre en quelques soirées les joies et les peines de la grande famille Esposito.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture jusqu'au dernier chapitre. j'ai trouvé la dernière partie longue et ridicule ... ils sont tous pratiquement centenaires, les miracles sont de plus en plus présents, les bondieuseries aussi, j'ai vraiment eu le sentiment que l'autrice voulait absolument terminer son histoire comme-ci la vie s'arrêtait au moment où on ferme le livre. J'aurais préféré qu'elle laisse la fin ouverte, je n'ai pas trouvé ce saut dans la modernité crédible, bref, elle m'a enchantée durant 450 pages et profondément agacée durant les 50 dernières.
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Saga italienne sur 4 générations. Cela se passe sur une petite île au large de Syracuse. C'est sympathique mais je suis un peu passée à côté.
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Jolie histoire dont les personnages m'ont paru plus pittoresques et plus fouillés au début de l'intrigue. Loi du genre, on abandonne des protagonistes auxquels on s'était attaché à mesure qu'ils vieillissent pour se concentrer sur les générations suivantes. C'est parfois un peu frustrant. Il y a un équilibre difficile à trouver alors entre les destinées individuelles et l'histoire des lieux. le roman n'a pas le souffle des grandes épopées, il n'y a pas non plus de conceptualisation des moments historiques vécus par les habitants de Castellmare. On y gagne en pontifications évitées ce qu'on y perd en ancrage historique. Nos braves illiens semblent ne jamais se départir de leurs superstitieuse naïveté et ne sont mus que par le désir ambivalent de quitter leur île adorée. Avec ces deux ressorts, ils traversent un siècle, immuables, fleurant le limoncello et le bougainvillier. Peut-être est-ce là la manière actuelle d'écrire une fresque historique : sans idéologie affichée mais avec beaucoup de pittoresque, je me serais bien nourrie d'un peu plus.
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Pendant mes quelques jours de lecture j'ai vécu à Castellamare, petite île près de Syracuse en Sicile. J'ai parcouru une petite centaine d'année de la vie de ses habitants avec leurs superstitions, leur naïveté sur les miracles attendus de San Agata, patronne de l'île, les commérages inhérents à une vie en vase presque clos, les médisances, l'espionnage des voisins ; en bref tout ce que l'on retrouve dans la vie campagnarde qui vit repliée sur elle-même. On assiste à l'arrivée du progrès avec la radio, les frigos, la télévision, les engins à moteurs, les enseignes lumineuses, l'installation d'une banque, la construction d'un hôtel et d'une piscine et, bien sûr, la venue des touristes après la mise au jour de sites antiques. En toile de fond on retrouve les veuves italiennes bigotes vêtues de noir de la tête aux pieds et les vieux qui jouent à la scopa en buvant le limoncello au café. De 1914 à 2009 on suit principalement Amedeo le « dottore » qui retranscrit dans son cahier rouge les comtes de l'île et, avec sa femme Pina, relance le café du village tombé à l'abandon. Ensuite, pendant la deuxième guerre mondiale, leur fille Maria-Grazia, s'acharne à maintenir l'établissement en activité puis à le transformer pour le rendre attractif vis-à-vis des touristes. Pour moi, un roman facile à lire qui regorge de soleil, de mer, de bougainvilliers mais un peu trop rempli de clichés sur ces italiens retirés sur leur île de 8 kms.
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la mer, le vent, l'amour, la guerre, la mort...La Sicile sans surprises
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Amedeo a été abandonné à la naissance, mais par sa force de volonté, est devenu médecin. Il trouve un poste sur la toute petite île italienne de Castellamare, près de la Sicile. Alors que le siècle commence, le confort y est rudimentaire, mais Amedeo fera sa place. Femme, enfants, la 1ere puis la 2nde guerre mondiale, la reprise d'un café, tous ces événements s'enchaîneront sur cette île où chacun est scruté, où les ragots vont bon train.

Ce roman est donc une saga familiale qui commence en 1914 pour s'achever un siècle plus tard. On voit l'évolution des mentalités, des technologies sur cette toute petite île, les grands événements qui la touchent, ceux qui l'épargnent. Mais surtout on suit l'histoire d'Amedeo et de Pina, de leurs enfants, en particulier Maria Grazzia, jusqu'à la petite-fille de cette dernière. 4 générations attachées à l'île et leur café, la Maison au bord de la nuit.

Le contexte et l'histoire sont intéressants, les personnages attachants pour la plupart. J'ai aimé le fait que certains personnages secondaires soient présents quasiment tout le récit, et qu'ils fassent vraiment partis de l'histoire de l'île. En revanche, j'ai trouvé que certains personnages parmi les enfants et petits-enfants d'Amedeo et de Pina étaient trop effacés, on n'arrivait pas vraiment à s'attacher à eux, et que leur départ ou disparition n'entraînaient pas vraiment d'émotions ni chez le lecteur, ni dans leur famille…

J'ai donc bien aimé ce roman, mais j'ai trouvé qu'il manquait d'un petit quelque chose, d'un souffle peut-être, qui aurait pu nous faire aimer les personnages autant que l'île qui en devient un, elle aussi, qui nous porterait en avant pour nous donner envie de tourner encore et encore les pages.
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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