Je croyais avoir affaire à un roman et les premières pages m'ont déçue à ce titre mais aussi à cause de leur teneur. Barjavel décrit les mécanismes de pulsions de vie, la reproduction, puis la prédation. Tout cela m'a paru ressassé, banal, en définitive... J'ai failli abandonner la lecture. En réalité, ce n'était qu'un début, et heureusement que j'ai persévéré un peu. Le travail soudain sur l'infiniment grand et petit, lui, devient carrément magique, surprenant !... A lire, donc !
La deuxième partie de l'essai est une réflexion sur la religion qui, selon l'auteur, ne remplit plus son rôle de guide spirituel, et se cantonne aujourd'hui (la réflexion de 1966 vaut plus que jamais pour notre XXIème siècle débutant) à un rôle de directeur de vie, dépositaire d'un règlement de vie, alimentaire, sexuel, social où l'on peine à trouver le moyen de trouver et comprendre ce qu'on appelle Dieu, comme on appelle x une inconnue... qu'on ne se préoccupe plus guère de résoudre.
Cf. fin de ma note de lecture sur mon blog.
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