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3,35

sur 682 notes
Déception pour ce roman que j'ai découvert en version audio.
Je n'ai pas aimé les personnages ni le style de l'auteur, en revanche, j'ai trouvé la base de l'histoire intéressante.
Mon billet est disponible sur mon blog Les lectures de Lily (www.les lecturesdelily.com) ou en suivant ce lien : http://www.leslecturesdelily.com/2018/09/une-fille-qui-danse-ecrit-par-julian.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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"Une fille, qui danse" nous entraine dans l'univers de Tony à deux époques de sa vie. La première partie du roman est consacrée à sa vie d'étudiant, et surtout à Véronica, sa petite amie de l'époque, qui finit par s'amouracher de l'un de ses plus proches amis (mais aussi le plus mystérieux), Adrian. Adrian se suicide peu de temps après sans que l'on ne comprenne bien pourquoi.
La deuxième partie se déroule 40 ans plus tard alors que Tony se voit léguer le journal intime d'Adrian par la mère de Véronica. Il cherche alors à comprendre.
Ce roman m'a beaucoup plu car le narrateur se livre à une véritable introspection, une revisite a posteriori de sa vie, de son mariage, de sa relation avec Véronica, mais également avec sa fille et ses petits enfants. Il porte un regard lucide sur ce qu'il a fait de sa vie et les conséquences de ses choix peu audacieux qui lui ont fait vivre, de son propre aveu, une vie heureuse mais moyenne.
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Tony coule une retraite tranquille et quelque peu ennuyeuse. La lettre d'un notaire va le plonger tout à coup dans le passé faisant ressurgir Véronica son amour de jeunesse qui a épousé son meilleur ami Adrian, puis le suicide de ce dernier.
Le journal intime d'Adrian dont il est le légataire va le plonger dans un abîme de réflexions sur le temps qui passe, les erreurs commises et leurs répercussions engendrées par son comportement pour le moins mesquin …
Il se retrouve tout à coup face à un passé non pas embelli par le temps qui passe et la propension à couper ici et là pour ne garder que les plus beaux moments, mais un passé qui lui apparaît dans sa plus cruelle et dérangeante vérité traçant de lui un portrait peu flatteur.
J'ai aimé ce récit réaliste mâtiné de philosophie.
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Une bonne analyse du temps qui passe, des amours réussis ou ratés, de l'amitié. L'histoire aurait pu être banale mais elle est bien mise en scène. Un peu sombre et un certain désenchantement s'en dégage mais aussi très vrai.
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intéressant avec des longueurs ; on attend l'étincelle ...
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Pas grand chose à ajouter aux 83 critiques...
Réaliser un livre agréable à lire, d'une intensité soutenue, avec une histoire assez simple, un personnage un peu looser et attachant, les britaniques sont forts pour ça, en littérature comme au cinéma.
Et il en est question, d'Histoire. C'est quoi?, ce qu'il en reste, sans témoins et avec des fragments de souvenirs...(Ca c'est la partie un peu ennuyeuse au milieu du bouquin sinon j'aurais donné 5 étoiles)
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Julian Barnes dans son roman traduit par Une fille, qui danse décide de nous raconter la vie de Tony Webster, la soixantaine qui décide de faire un point sur sa vie et sur les souvenirs. Une retour en arrière qui se fait suite à la réception d'un courrier lui donnant la possibilité de lire le journal intime d'un de ces amis, Adrian, qui s'est suicidé. Mais repartir dans les méandres de la mémoire peu tout changer.

Le titre peut surprendre un peu surtout à la suite de la lecture du roman. L'auteur, Julian Barnes souhaitait qu'il se nomme "Trouble", mais l'éditeur a préféré un titre plus accrocheur, même si selon moi, il correspond plus à l'histoire proposée. En effet, car on part dans les troubles du narrateur, Tony Webster, qui veut se perd dans les imperfections de la mémoire humaine. Il se souvient dans sa jeunesse les échanges qu'ils pouvaient avoir avec ces amis sur la mémoire de l'histoire, du passé, comment l'écrit-on et qu'est-ce que ce qui c'est passé vraiment. le souvenir de chacun est différent, existe t'il vraiment une vraie réalité du passé?

Il plonge un regard un regard introspectif sur son passé suite à la réception d'une lettre d'un notaire. Il se remémore les moments avec ces amis Tony, Alex, Colin un poil arrogant et ce fameux Adrian à l'esprit si brillant que tous enviaient. Puis à la fac, il rencontra Véronica qui n'aimait pas la danse qui elle aussi tomba sous le charme d'Adrian. Mais à 22 ans, il décida de mettre fin à ces jours en laissant derrière lui un texte expliquant son choix. En effet, 40 ans après sa disparition, Sara, la mère de Véronica lui lègue son journal intime. Victoria ne veut pas lui remettre, elle lui donne juste quelques morceaux. Il souhaite savoir pourquoi et rentre en contact avec elle, toutefois ce n'est plus vraiment la même femme. Ces échanges perturbent son équilibre mental ainsi la culpabilité et le remord l'assaillent.

Bien entendu, il ne trouvera pas les réponses à ces questions et le lecteur non plus d'ailleurs. Je vous avoue que j'attendais la fin pour tout comprendre, comme une sorte de révélation que je n'ai pas trouvé. Je relis les dernières pages et rien ne se révèle à moi. Qu'aurais-je du comprendre au final sur son passé? La frustration de lecture est forte car l'écriture est belle et fluide. le livre se dévore avec rapidité et la chute est rude. L'impression de stupidité m'envahit car j'aurais raté quelque chose d'évident. Toutefois, l'envie de découvrir Julian Barnes est bien réel en espérant être moins frustré lors d'une prochaine rencontre.
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Tony, le narrateur, évoque ses souvenirs d'étudiants et plus particulièrement sa relation étrange avec Veronica et ses liens d'amitié avec Adrian. Des années plus tard, Adrian lui envoie une lettre afin de l'informer que lui et Veronica sont désormais ensemble. Tony leur écrit en retour une lettre particulièrement éprouvante. Les années passent et Tony apprend qu'Adrian s'est suicidé. Pourquoi ?

Je me souviens avoir été intrigué par l'histoire de ce livre et lorsque les éditions Folio me proposent de le recevoir en format poche, j'accepte aussitôt !

Il m'arrive de ne pas apprécier un livre plus que ça et d'avoir l'impression de ne pas entrer dans l'histoire ou de ne pas me sentir proche des personnages, mais là je dois dire que je suis complètement passé à côté de ce livre !

Tout d'abord j'ai eu énormément de mal avec la style de l'auteur. le narrateur Tony ne cesse de revenir sur ses souvenirs pour ensuite revenir dans le présent, puis part dans des réflexions personnelles qui ne m'ont pas du tout interpellé. Je me suis senti à part, complètement inutile. C'est rare qu'un bouquin me fasse cet effet là et pourtant c'est arrivé avec celui ci !

Je suis également passé à côté de la grande révélation que promet la quatrième de couverture car je dois vous avouer que je n'ai pas saisi la fin de l'histoire. Je relis plusieurs fois les dernières pages sans succès. J'en viens à demander à une copine bloggeuse de m'expliquer le chainon manquant à mon cerveau pour comprendre le grand truc que j'ai loupé. Elle m'explique et pourtant mon regard ne change pas sur l'ensemble global du livre, à savoir qu'il ne m'a pas intéressé.

Malgré tout, j'ai quand même relevé quelques citations qui m'ont plu durant ma lecture. Comme quoi, je ne l'aurais pas lu pour rien ! ;)

Enfin, je tiens à préciser que même si personnellement je n'ai pas apprécié cette lecture (et je le regrette car le point de départ me semblait très intéressant), deux amies bloggeuses ont elles aimé ce livre et sauront en parler mieux que moi, voici l'avis de C'era et de Stéphanie !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Julian Barnes dans son roman "Une fille, qui danse" traite de la mémoire. Où plus exactement des failles de la mémoire. Si nous partons du postulat que "mémoire égale événements plus temps", et bien nous nous trompons d'équation nous dit l'auteur en le démontrant par l'exemple.

Tony est un sexagénaire récemment retraité. Sa vie fut plutôt terne, une vie moyenne, qu'il estime être sinon honorable du moins confortable. Tel est son état d'esprit, jusqu'au jour où il se voit contraint de se pencher sur son propre passé par un mystérieux legs qui lui ait adressé par la mère décédée d'une ancienne petite amie. En renouant contact avec cette dernière, il prendra conscience peu à peu des distorsions de sa mémoire et particulièrement de ce curieux phénomène qui pousse à ne retenir de notre vie qu'un angle de vue très subjectif et finalement biaisé des événements du passé. L'esprit, passé au filtre du temps, ne retient au final que ce qui nous arrange.

La partie finale du roman se veut être un basculement, un retournement de situation, une sorte de cataclysme que l'auteur soumet au lecteur. J'ai personnellement trouvé ce dénouement plutôt lourd, aussi improbable que tiré par le cheveux. Mais je suis sûr que le filtre du temps me fera vite oublier cette dernière partie qui me semble bien maladroite pour ne plus que me souvenir des belles phrases de Julian Barnes.

"Il devrait être évident que le temps agit moins comme un fixatif que comme un solvant."

Janvier 2014
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Pour moi, ce livre n'a pas tenu ses promesses. Je l'ai d'abord trouvé très lent. L'auteur prend le temps de présenter décor et personnages, ce qui n'est pas une mauvaise chose. Mais ensuite, il crée une énigme qu'il développe, étale, fait durer... trop longtemps. Il révèle ceci, puis le narrateur réfléchit, d'autres événements arrivent montrant qu'il n'a pas compris, alors l'auteur révèle cela, etc. le schéma se répète et le résultat n'est pas forcément à la hauteur. Peut-être cela vient-il en partie de ce que le lecteur devine avant le narrateur... Mais certains personnages (Adrian, Véronica) compliquent les choses, se font une tragédie d'événements dont ils sont responsables, surtout Adrian.
[...]
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