AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782842657086
446 pages
La Decouvrance (24/05/2012)
4/5   3 notes
Résumé :
Lors de la guerre d’indépendance américaine en 1782, La Pérouse et son équipage voguèrent dans la baie d’Hudson. Cette expédition fut une répétition générale pour leur voyage autour du monde de 1785. Ici les témoignages croisés de La Pérouse lui-même, ses compagnons de voyage, ainsi que ceux des employés de la Compagnie de la baie d’Hudson, apportent un éclairage nouveau sur ces évènements.
Que lire après Lapérouse et ses compagnons dans la baie d'HudsonVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Suite à une exposition à Paris, j'avais découvert la vie aventureuse de Jean-François de Galaup, et cela m' avait passionné. Je remercie donc les éditions La Decouvrance et Babelio pour m' avoir permi de prendre connaissance du début de sa carrière

Le travail impressionnant de recoupement d' archive fait par le docteur Pierre Amalric et Alain Barrès, nous permet d' entrer pleinement dans la traversée jusqu' à la baie d' Hudson.
Le livre se partage en trois parties d' égal intérêt.

La première amène le décor de l' action. Elle est importante pour appréhender les difficultés liées à la navigation dans cette région du monde, mais aussi les rigueurs climatiques, les relations avec les autres peuples et les attentes politiques ou économiques des voyages.
J'ai apprécié que l' auteur commence ainsi pour pouvoir imaginer la situation de Lapérouse et ses compagnons dans ce long voyage, bénéficiant de cartes de route incomplète, et affrontant le froid et la maladie.
La deuxième partie qui reprend le journal de bord de Lapérouse a été plus difficile pour moi à lire car je suis peu habituée aux termes de marine.
Heureusement Alain Barrès commente chacune des journées décrite dans le journal et revient sur les points soulevés laconiquement dans le journal (un glossaire à la fin de l' ouvrage permet aussi de se retrouver dans les termes les plus souvent employés).
On découvre ici un jeune homme fougueux mais réfléchi et ayant une attitude très correcte vis à vis des populations indigène. On s' aperçoit aussi que ce voyage permettait aux commandants d' acquérir de la notoriété pour les expéditions futures. Les échanges entre le commandant de l' Engageante, le marquis de la Jaille, et Lapérouse le montre clairement.
La dernière partie est la reproduction du récit de l'expédition par Paul Mérault de Monneron, et elle peut donc se lire indépendamment des deux autres pour avoir un autre point de vue de cette expédition. Écrite comme un roman elle est plus accessible que la deuxième partie et on vit avec passion cette expédition.
On peut donc lire ce livre à la fois par passion de la mer, ou par envie de s'évader en suivant le parcours de ces hommes livrés aux aléas de la mer et du temps, qui ont une foi inébranlable dans leur mission, et qui ont été au bout de leur rêve sans faillir.
Commenter  J’apprécie          60
Pas simple de lire un livre si complet et intéressant en 30 jours ! Mais ce fut un pur régal ! Un beau voyage et de belles connaissances de culture G !
Le livre est « dur » à lire, car c'est vraiment une partie de l'histoire peu connue, et si comme moi on a un peu de mal avec l'Histoire, ça ne fut pas toujours simple. Heureusement toute la première partie nous permet de nous replonger pleinement dans le contexte. Ce fut vraiment une vraie découverte pour moi et j'y ai pris beaucoup de plaisir.

Les deux autres parties du livre sont les récits de Lapérouse et de Monneron. Très riche et intéressant aussi.
Je ne peux que féliciter l'auteur pour ce roman, et de la présence d'une riche bibliographie, de la liste des cartes, d'un glossaire… Bref un superbe travail de passionné pour nous faire découvrir une histoire méconnu qui pourtant est digne d'un film !

À tous les explorateurs, en herbe ou pas, historien, passionné, etc. ….
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous n' avions point de mémoires sur les dangers de la navigation dans les mers que nous devions parcourir, sur la direction, la force et l' heure des courants, sur l' apparence des terres. Nous ignorions jusqu'à la position des forts que nous devions attaquer, en sorte qu'on peut dire avec vérité qu' à bien peu de choses près nous allions à la découverte d' un pays dont nous ne connaissions que le nom. [La Jaille]
Commenter  J’apprécie          40
Je croyais les plus grands obstacles vaincus apres avoir pénétré dns la baie d' Hudson et avoir même doublé les îles Barren et Mansfeld, mais ils se multiplient encore et jettent la plus grande incertitude sur notre sort à venir. [Lapérouse]
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : scienceVoir plus

Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
411 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}