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EAN : 9782843376115
Anne Carrière (02/02/2012)
2.92/5   12 notes
Résumé :
Paris. Les cadavres s’amoncellent dans une mise en scène macabre. Pour les enquêteurs Dylan Loiseau et Salim Alaoui, spécialistes des cold case - les affaires classées – cela ne fait aucun doute : un serial killer a décidé de déchaîner les enfers, de semer la terreur, en punissant ses victimes perverties par toutes sortes d’addictions. De scènes de morts en scènes de crimes en série, Loiseau et Alaoui s’accrochent à un seul maigre indice : à côté de chacune des vict... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Sans entrer dans les détails (que je ne connais d'ailleurs pas forcément) je voudrai tout de même signaler que le parcours que Jac Barron a dû affronter pour nous faire partager son travail tient davantage du parcours du combattant que de la promenade de santé. Heureusement sa collaboration avec NumerikLivres semble lui ouvrir un horizon nettement plus dégagé.

Un parcours chaotique qui fait que l'auteur n'a sans doute pas encore acquis toute la notoriété qu'il mérite. Nul doute que Addictions devrait lui ouvrir une voie royale en ce sens. Tendance qui devrait se confirmer avec la prochaine réédition des deux premiers opus de la Trilogie des Pulsions, et la joie de découvrir prochainement sa conclusion (avec Impulsions, l'ultime volet). Pour ma part j'ai été totalement accro dès la lecture de Cicatrices, même si l'aspect fantastique apparu dans Plasma m'a un peu dérouté, pas que je sois fermé au mélange des genres (loin s'en faut) mais plutôt du fait de l'impression de rupture des genres entre le premier et le second opus de la trilogie… Mais revenons à nos moutons et plus exactement à Addictions.

Les lecteurs de ses précédents romans ne seront pas surpris de retrouver la griffe Jac Barron dans la trame narrative et le style. L'auteur qualifie ses romans de thrillers psychiques, un terme parfaitement adapté au contenu. Chaque chapitre nous fait vivre l'intrigue via le regard, le vécu et le ressenti d'un des protagonistes. Au fil des chapitres on alterne entre les points de vue, du coup on vit une intrigue à plusieurs dimensions et surtout en totale immersion dans l'esprit des personnages. On est à la limite du viol psychique tant on se sent proche des personnages.

Niveau style Jac Barron nous offre du brut de décoffrage, pas de fioritures inutiles, c'est le rythme qui prime. Parfois cru mais jamais gratuitement vulgaire. Il faut dire que l'intrigue ne ressemble pas vraiment à un épisode des Bisounours ou de Oui-Oui. Là encore on est dans le brut de décoffrage, cash et trash (âmes sensibles s'abstenir) mais au service d'un scénario qui tient globalement bien la route.

Au niveau de la galerie de portraits vous allez être gâté. Chaque personnage dispose de sa propre personnalité, traitée en profondeur sans une once de manichéisme. Vous n'avez pas fini de vous poser des questions sur tel ou tel personnage, avant de revenir sur vos certitudes, puis de douter à nouveau. Une chose est sûre, Jac Barron ne ménage pas ses personnages et s'ils doivent passer de vie à trépas ils ne le feront pas tranquillement pendant leur sommeil.

Questionnements, certitudes et doutes qui vous accompagneront aussi tout au long de l'intrigue. Et s'il y a bien un point sur laquelle je n'ai aucun doute, c'est que Jac Barron saura vous surprendre plus d'une fois. Là encore il faut vous attendre à du lourd, dans tous les sens du terme, au propre comme au figuré.

Bref Addictions mérite largement son titre, il aura été pour moi hautement addictif. Toutefois j'ai en effet trouvé la partie dans laquelle Dylan et son équipe sont dans la péniche un tantinet too much dans la surenchère. Ce petit bémol n'aura pas suffit à gâcher mon plaisir, j'ai me suis vraiment éclaté avec Addictions, j'aime que l'on joue avec mes nerfs et que l'on mette mon palpitant à rude épreuve.

Avec cette chronique je n'espère pas convaincre les lecteurs qui connaissent et apprécient déjà Jac Barron, ceux là ne pourront qu'être de nouveau sous le charme. J'espère surtout avoir réussi à donner envie à ceux et celles qui ne connaissent pas encore l'auteur de se plonger dans ce bouquin. Si vous aimez les thrillers, foncez ! Vous ne le regretterez pas. Ce mec est complètement ouf mais qu'est-ce que c'est bon !!!
Je me fais peut être des illusions mais la fin laisse envisager une possible rencontre entre les personnages des Pulsions et ceux d'Addictions ; mais ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Paris - Dylan Loiseau et Salim Alaloui, spécialistes des cold cases, sont parachutés dans une enquête où les cadavres se multiplient.
Il n'y a aucun doute qu'un tueur en série sévit en punissant les victimes d'addictions. Seul indice, des frelons sur les scènes de crime.
En voyant le nombre de pages, je me suis dit: ce roman a intérêt à déménager ou je vais m'ennuyer à 100 francs de l'heure. Ayant lu les deux premiers tomes de "La trilogie des pulsions" de Jac Barron, j'étais assez confiante et je ne m'étais pas trompée.Je n'ai pas "vu" les pages défiler.
Avec des chapitres courts, on découvre une pléiade de protagonistes (sans que l'auteur ne nous perde en cours de route) en nous immergeant dans leur personnalité.
Le rythme est soutenu, le langage parfois cru et les scènes très....imagées.
Si vous attendez un roman soft, c'est loin d'être le cas! Certains passages sont plus qu'explicites.
Pour conclure, si vous aimez les thrillers bien ficelés et sans temps mort, vous allez adorer!
(Un petit clin d'oeil à l'auteur: on attend le final de la trilogie )
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Avis mitigé pour ce roman très sombre voir poisseux…
Le roman commence comme un polar classique : deux obscurs policiers sont parachutés sur des cas de morts suspectes. Des morts horribles à la “Seven” sauf que les morts sont plutôt des suicides. Sur les lieux, des frelons.
En parallèle, on découvre un orphelin à l'enfance particulière qui se fait piquer par un essaim dans un moment extatique.

C'est un roman très sombre à l'ambiance lourde. Tous ont été marqués par des épisodes douloureux. La drogue, le manque, la maltraitance, la perversion, les addictions, l'abandon, la torture morale et physique parsèment tout le livre.

Jusqu'au deux tiers du roman, l'ambiance et la construction du roman se tiennent. Chaque chapitre est le récit d'une personne (y compris l'adorateur des frelons). Tous ces chemins se rapprochent inexorablement, mais pas sans rebondissement d'un final forcément dramatique.

C'est là que le roman aurait du solder les comptes pour un final tranchant.

Au contraire, tous se retrouvent dans l'antre du diable, pour une confrontation parfois familiale (si on peut parler de famille) mais toujours empreinte de souffrance. Ces retrouvailles perdent pied dans la démesure et la longueur :

Deux-cent-quatre-vingt-neuf cadavres ont été découverts par la police. Mais aucun d'eux n'a pu être identifié. Les murs de l'immeuble adjacent à la fosse où nous avons trouvé les cadavres étaient composés de poussières d'os humains, provenant d'environ mille cinq cents personnes différentes, hommes, femmes et enfants confondus, de tous âges et de toutes races, mélangées au béton.

Le roman perd aussi en crédibilité intrinsèque. On ne croit plus à tout ce déballage et cette surenchère de cruautés et de perversions. L'action se passe dans une péniche durant une centaine de pages. J'avais plutôt l'impression d'être embarqué dans un paquebot infernal.

C'est dommage. le polar aurait pu rester un “Seven” mâtiné de “Requiem for a dream” mais la barque est surchargée dans une accumulation non crédible d'horreurs et je n'avais qu'une envie : que cela se termine.
Lien : https://framasphere.org/post..
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Voilà un livre bien difficile à décrire...
Une imagination débordante. Une histoire diabolique qui nous emmène aux plus bas de ce que l'être humain est capable...
Un livre qui nous pousse à porter une réflexion sur l'addiction et jusqu'où elle peut conduire.
Je reste pourtant perplexe. J'ai trouvé trop longs, pas cohérents du tout voir totalement abracadabrant et surtout pas mal d'erreurs techniques. Les récits à la première personne à chaque chapitre m'ont parfois laissée dans le flou... du coup, par moment, me suis un peu perdue... L'impression d'être face à un soufflé qui monte et qui descend. L'envie de croquer dedans et paf...il est tombé.
La sensation, et j'avoue que c'est une première, d'irrégularité dans l'écrit. Une bonne plume qui diminue l'instant d'après. Les récits de "vent noir" sont au top, d'un émotionnel très fort comme si l'auteur avait mis là toutes ces tripes....mais pour le reste...très moyen...
Un peu frustrée par cette impression de faire face à une bonne histoire mais, qui, de part ces incohérences ou erreurs partaient obligatoirement dans la fiction plutôt que de s'ancrer dans la réalité...donc, pour moi, nettement moins flippante...
Ce n'est bien entendu que mon propre ressenti.
Donc voilà...bof de bof...
Mais une chose est sûre, jamais plus je ne mangerai de kebab !!!
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Ca partait d'une très bonne intention, l'idée était plutôt bonne et aurait du séduire les amateurs de genre. Mais voilà, n'est pas Jean Christophe Grangé qui veut ( je suspecte fortement Jac Barron d'avoir voulu "s'inspirer" de l'auteur des rivières pourpres, il n'a pompé sur aucune de ses intrigues ni aucun de ses personnages mais on sent une similitude frappante dans l'attrait pour le grand guignolesque sanglant).
Malheureusement quand l'auteur de best seller arrive à rendre crédible la pire des absurdité et s'autorise de des descriptions what the fuck qui passent divinement bien dans la récit, Jac Barron se plante. On ne comprend rien et de nombreux détails ou "intrigues secondaires" sont inutiles et nous déconcentrent perpétuellement.
Pourtant l'imagination et l'univers sont là, et on sent qu'il suffirait que l'auteur s'impose son propre style... Et ne dépense pas toutes ses idées dans un seul bouquin. Vu le nombre d'intrigues contenues dans "Addiction" on aurait de quoi tenir une saga en six tomes.
Lien : http://www.mokumonmywrist.eu
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je n’ai pas de compagne, pas de famille à moi, personne qui ne me retient dans mes envies, personne qui partage mes désirs, mes projets, ma foi, personne qui se soucie de mon travail. Mais, dans un même temps, je réalise que je peux agir à ma guise : manger où je veux, quand je veux, aller voir un film ou des amis… sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Je peux accomplir de belles choses, mais aussi, sans équilibre, me montrer destructeur pour les autres et pour moi-même. C’est sur cette frontière que je me positionne aujourd’hui
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Mais je pourrais être tenté d’assassiner ceux que je considère comme des « pédoclastes ». Je sais que ce terme n’existe pas, mais il signifie littéralement : casseur, briseur d’enfants, contrairement au mot « pédophile » qui veut dire « aimant les enfants ». On croit rêver, non ?
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La société est devenue une telle foire aux effets étourdissants, aux promesses de pacotille, qui tendent à se répéter jusqu’à la folie, une dictature, sous différentes formes.
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La déchéance qu’est devenue ma vie me répugne, m’écœure. J’y renonce.
Mais je m’y résigne avec bonheur… mon seul et unique sentiment restant.
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La rencontre avec les produits toxiques (alcool, drogue...) constitue la première phase. Vient ensuite la convoitise. Puis la nécessité. Ensuite l'obligation. Et pour finir la soumission. Voilà les différentes étapes qui conduisent immanquablement à l'addiction. L'agent toxique extérieur prend le relais de la dopamine. Puis le cerveau enregistre ce nouvel élément et le valide. Pour lui, votre choix est toujours le meilleur, qu'il provienne de votre désir ou qu'il soit imposé. Votre corps ne vous juge pas, il réagit juste de manière à ce que vous ne manquiez de rien et cherche, avant tout, à vous éviter d'être malheureux. Et parce que, pour lui, c'est devenu normal, il va exiger de vous que vous preniez toujours plus de ce produit toxique. Ce comportement nocif s'insinuera sournoisement, jour après jour, jusqu'à vous obliger à vous y soumettre totalement.
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