AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 309 notes
On suit Thomas et John dans cette Amérique du milieu du 19ème. La guerre contre les indiens puis la guerre de sécession. Au cours d'un massacre, ils vont protéger et adopter la fille du chef. Ces trois personnes forment une famille toute particulière. Thomas se considère avant tout comme une femme qui aime John. Tout ce qui lui arrive de bon, lui arrive en tant que femme ; les spectacles de travestis, la vie avec John et Winona ; tout ce qui lui arrive de mauvais, lui arrive en tant qu'homme : le départ de son pays, la mort de ses parents, les guerres.
Un livre écrit sous la forme d'un récit dans lequel les dialogues sont noyés. L'auteur raconte simplement le froid du pays, la souffrance, la guerre et les massacres. Il y a l'essentiel pour ressentir les émotions et les peurs de Thomas. Un livre qui nous plonge dans l'immensité d'un pays avec ses pages les plus noires. Un livre aussi sur l'amour de Thomas et John qui s'aiment tout simplement.
Commenter  J’apprécie          10
Un très beau livre... Une belle écriture simple et imagée...j'ai pas eu l'impression de lire un énième Levy ou Musso ...bcp de situation racontée qui tiennent en haleine... chaque personnage fait l'objet d'une étude et d'un suivi. On sait ce que deviennent tous les noms que l'auteur mentionne.
Le thème de l'homosexualité est traité normalement et n'est pas le thème principal du livre.
De même que le thème des indiens et des Sudistes sont traités avec nuances...pas comme si c avait été pris en charge par un Levy ou Musso où cela aurait dégoulinant de politiquement correct...
Commenter  J’apprécie          10
Et bien, je n'ai vraiment pas su terminer ce roman. L'écriture n'est pas aérée, on n'arrive pas à respirer, bizarre hein! Bref pas mon top de l'année.
Commenter  J’apprécie          10
Le personnage quitte la misère de son Irlande natale pour rejoindre les Etats Unis du 19ème siècle. Il y mène une vie atypique avec son compagnon alternant vie militaire et vie de cabaret. Pendant son engagement militaire, il est tantôt agresseur tantôt défenseur, mais surtout victime de l'effet d'entraînement.
Je n'etais pas convaincu pendant les 50 premiers pages, car le narration était un peu lourde à mon goût. En revanche, l'environnement et les questions posées par la vie du personnage m'ont plu.
Commenter  J’apprécie          10
Quel espace de liberté peut-on trouver en plein chaos, celui de la famine, de la guerre, des espaces brûlés par le gel ou le soleil, noyés par les inondations ou le sang des massacres perpétrés contre les Indiens ou par eux en représailles ? le narrateur, Thomas McNulty, jeune homme solaire, sensible, qu'on devine homosexuel sans que cela ne soit un problème ni pour lui ni pour ceux qui l'entourent, y répond au long de 272 pages de barbarie et d'épreuves, toujours équilibrées par l'insolence d'un bonheur qu'il arrache tous les jours, ne permettant à rien ni personne de ternir son appétit d'aventure, d'amour et de survie.

Terriblement original, ce récit enfiévré, aux dimensions géographiques et humaines vertigineuses, ne s'attarde jamais sur les évidences, ne ressasse aucun cliché, n'impose aucune morale. Elle semble d'ailleurs absente, remplacée par l'instinct de personnages si réels qu'on éprouve chaque horreur avec eux, empruntant leur peau le temps d'effleurer le courage, l'endurance mais aussi la saveur d'une vie d'hommes libres parce qu'inséparables, forts d'une singularité qui les dispose à survivre grâce à leurs qualités personnelles, sans jamais avoir à se justifier.
(lire la suite sur mon blog)
Lien : https://pamelaramos.fr/le-co..
Commenter  J’apprécie          10
Thomas MacNulty quitte l'Irlande, son pays natal. le mildiou décime les pommes de terre et les hommes crèvent de faim. Les Etat Unis paraissent l'ultime chance. Ce jeune adolescent cavalera dans les grandes pleines et leurs froids. Á ses côtés, l'amour de sa vie, John Cole. Tout deux se débrouilleront comme il peuvent pour survire face à la précarité qui sévit les hommes. L'armée et le spectacle dans lequels ils se travestissent rythmerons leur vie. Entre les tueries d'indiens et les incompréhensibles guerres, le couple essayera de former une famille. Wionna leur fille adoptive sera l'objet d'un echange officieux qui mènera Thomas à son rôle de bon héros. La violence et la souffrance font partie des sensations lues entre les lignes
La plume de Sebastian Barry sait être à la fois douce et à la fois crue. Les mots s'enchaînent entre vos yeux et votre coeur frémis dans les moment de poésie
Commenter  J’apprécie          10
Bonjour,
Je viens de terminer le roman Jours sans fin de Sebastian Barry. Je voulais faire part de mon plaisir à lire ce roman d'une belle intensité. Découverte d'un auteur, d'une belle écriture sur des thématiques difficiles. Les westerns des cinémas de mon enfance sont sérieusement remis en perspective ! Et redécouvrir cette Guerre de Sécession (entre 650 000 et 850 000 morts !) qui a fondé les États-Unis à travers le regard d'un personnage m'a beaucoup touché. Décidément seule la littérature arrive à faire miroiter toutes les ambiguïtés, les contradictions et les émotions qui nous traversent...
Commenter  J’apprécie          00
Années 1850 - La guerre civile, la guerre avec les indiens, la pauvreté sinon la misère. ..Le récit des péripéties de Thomas qui raconte sa vie : son départ d'Irlande après la mort de faim de toute sa famille, ses errances en Amérique, sa rencontre avec John Cole , ses déguisements dans un salon bar pour survivre, son engagement dans l'armée , les massacres ...
C'est le récit haut en couleur , tendre et violent à la fois, d'un survivant .
Commenter  J’apprécie          00
Des jours sans fin est dédié à son fils gay Toby. Sur les conseils de sa soeur, vers 2014, à l'âge de 16 ans, Toby annonce à ses parents Ally et Sebastian qu'il est homosexuel. Ce qui soulage Sebastian Barry, ayant remarqué que son fils était tracassé et traversait une période de dépression. Après que son fils a fait son coming-out en 2014, d'une part il a soutenu le mariage entre personnes de même sexe en Irlande, d'autre part l'orientation sexuelle de son fils lui a en partie inspiré ce roman. Il observe la relation de Toby avec le petit ami de ce dernier. Mais l'auteur explique n'avoir pu consulter des témoignages sur ce que ça signifiait d'être gay en Amérique du Nord dans les années 1850, puisqu'il n'existe pas d'archives sur le sujet.

Pour Sebastian Barry, l'écriture de ce roman a été différente des précédents, il se sentait davantage fébrile. Lui qui ne boit pas, s'est néanmoins mis à consommer des verres de vin le soir en écrivant le livre, parce qu'il avait besoin de retrouver son calme. Il en achève l'écriture en décembre 2015. Son fils Toby lui confiera après : « Tu n'es pas gay, mais tu es un allié. Et j'ai aimé ton livre ».

En épigraphe du roman, Sebastian Barry a mis deux vers de Palms of Victory, un hymne gospel écrit par le prédicateur méthodiste américain John B. Matthias :

« Je vis un voyageur épuisé par la route / Vêtu d'habits déguenillés ("I saw a wayworn traveler / In tattered garments clad") »
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
Commenter  J’apprécie          00
ne pas se laisser impression par la couverture dithyrambique : on cherche en vain quelque chose dans ce roman
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (717) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
252 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *}