Le Diplôme

👔 Guillaume est un professeur de géographie plein d'espoir et a envie d'enseigner, mais très vitre, la dure réalité va le démoraliser. En à peine une année il a déjà abandonné son rêve d'aider ses élèves. Il est devenu l'un de ces professeurs ennuyeux que personne n'écoute et dont personne de se souvient.
.
🗒️ Sa vie personnelle n'est guère mieux. Il est avec sa compagne depuis 12 ans mais celle-ci ne lui trouve que des travers : blasé, égoïste, paresseux, fauché … Guillaume est devenu tout aussi ennuyeux dans son couple. Évidemment cela ne peut plus durer.
.
👔 Pour Guillaume la fin de ces 12 années de vie communes va lui permettre de se remettre en question et il va faire la rencontre de Nadia avec qui, il espère bien changer sa vie. Nadia est une jeune femme qui travail comme simple vendeuse. Elle pourrait être tellement plus que cela mais le fait qu'elle n'est qu'une licence lui a fermé beaucoup de porte. En effet les perspectives de chacun sont souvent liées à son diplôme. Pourtant le diplôme n'est pas la seule chose qui nous enferme dans une case il y a également l'environnement familiale et sociale.
.
🗒️ Guillaume comprend alors que le seul obstacle à l'épanouissement de sa nouvelle compagne est son diplôme, il suffit de lui en faire un faux pour qu'elle puisse obtenir un meilleur boulot. de toute façon les diplômes ne sont jamais vérifiés, non ?
.
👔 J'ai adoré ce premier roman d'Amaury Barthet ! Son style d'écriture rend l'histoire très fluide et personnellement je l'ai lu d'une traite. On s'en très rapidement que Guillaume va parfois trop loin et à trop en vouloir on se brûle les ailes. Un point du roman que j'ai adoré est que l'auteur parle de tous les aspects de la même, même du désir sexuel et de la masturbation. A un moment nous avons le droit à Guillaume qui regarde une vidéo porno, et franchement merci Amaury Berthet d'avoir mis tous les détails, c'est criant de réalisme et cela rend cela très hilarant !
#Frimousse
Lien : https://lecturesdefrimousse...

Une très bonne lecture

La première chose que je me suis demandé tout au long du roman c'est : a quel moment tout va leur péter à la figure ? La tension monte progressivement même si cela n'a pas l'air de perturber Guillaume plus que ça...

A l'heure où faire des études est devenu indispensable (et une source de stress), et obtenir un diplôme l'équivalent de la quête du graal, Guillaume décide que non, la culture et la tchatche suffise...

ce roman est drôle, bien écrit et nous emmène vers des réflexion un peu dérangeantes; Et nous, qu'aurions nous fait? Ces diplômes sont ils vraiment justes? Pourquoi ne pas laisser sa chance aux autodidactes?

Et le pire dans le roman, c'est que Guillaume ne voir pas où les problème de son acte. Il en est même presque fier... Autour de lui, une myriade de personnages avec leurs défauts et leurs qualités qui se retrouvent parfois embarqués malgré eux.

Un très bon roman où on s'attache doucement aux personnages et qu'on referme en se disant... après tout... Est-ce qu'il a eu tort?

« le système d'enseignement supérieur ne sert pas à former des individus compétents, mais à filtrer ceux qui le sont déjà. » ● Guillaume, trente-deux ans, est professeur d'histoire-géographie dans un lycée de Bobigny depuis huit ans. Après avoir rencontré Nadia dans un club de sport, il rompt avec Cécile, sa compagne depuis douze ans, avec qui sa relation était difficile. Nadia, fille d'immigrés algériens, est vendeuse chez Zara ; Guillaume se rend compte de son potentiel, gâché par une mauvaise orientation scolaire et un milieu qui n'est pas porteur. Il va alors inventer un stratagème pour lui faire obtenir l'emploi qu'elle mérite en falsifiant un diplôme d'HEC. ● C'est une lecture plaisante qui met en lumière la place démesurée qu'occupe le diplôme en France. La critique sociale est vive mais n'est pas exempte de clichés et d'invraisemblances. le style est simple, voire simpliste. On aurait aimé voir les personnages davantage incarnés, plus approfondis. La fin m'a paru trop ouverte. ● Il y a des naïvetés : « Lorsqu'ils se donnent du plaisir, la plupart des hommes apprécient de visionner des vidéos pornographiques. » « Tout ce que je savais, c'était que Nadia appréciait ma compagnie et que j'appréciais également la sienne ; en ce sens, elle pourrait faire l'affaire en tant que femme de ma vie. » ● Malgré ces réserves, c'est là un agréable divertissement et un premier roman plutôt prometteur.

Prof de banlieue, Guillaume ne croit plus à l'école comme ascenseur social. Les déterminismes sont trop écrasants, la société trop gouvernée par l'argent et le statut qui ouvrent aux privilégiés les portes des grandes écoles tandis que les autres se rabattent sur des diplômes sans valeur. Alors le jour où il rencontre Nadia, belle, intelligente, cultivée mais sans diplôme valable, Guillaume décide de lui en procurer un.

Un diplôme vaut-il plus qu'une validation de papier ? Peut-on réparer une injustice en trichant ? Ces questions méritent d'être posées. L'expérience imaginée par Guillaume est donc prenante, on brûle évidemment de savoir si l'imposture permettra à Nadia de se jouer des déterminismes – et ainsi de démontrer par l'absurde la vacuité des hiérarchies de statut qui régissent nos rapports sociaux.

L'intrigue est accrocheuse, donc, mais décevante car trop caricaturale. le registre est certes celui de la satire, mais le trait est gros. Les lycées et l'université sont caricaturés comme le mépris pour les diplômes de l'enseignement supérieur hors grandes écoles – il ne faut pas non plus exagérer. Les grandes écoles en prennent d'ailleurs aussi pour leur grade (décidément, c'était déjà le cas dans Humus, de Gaspard Koenig, que j'ai lu un peu avant). Je comprends que l'on trouve injuste que ces établissements soient mieux financés par l'État que les universités alors que vu leur sélectivité, leurs étudiants ne sont pas ceux qui les plus gros besoins d'accompagnement. Mais je n'en peux plus des stéréotypes selon lesquels on n'y enseignerait que les power points, le pipeau et la novlangue. Les grandes écoles sont d'autant plus injustes qu'elles n'offrent pas à leurs étudiants qu'un diplôme, mais aussi d'excellents enseignements et un réseau de choix.

Difficile de croire qu'une femme aux faux airs de Nabila, dont l'accent trahit les origines sociales et privée de référence ou de connaissance, parvienne à grimper de tels échelons uniquement grâce à un faux diplôme. Inconcevable aussi, par exemple, d'imaginer une ministre de l'éducation qui demanderait à un prof s'il a choisi ce métier par « masochisme ». Je n'ai pas trop compris non plus pourquoi le protagoniste, qui semble intelligent et développe des réflexions éthiques, devient subitement si agressif et insultant lors de certaines situations avec des femmes.

Malgré ces limites, le diplôme reste un roman prenant qui pose de bonnes questions sur les tris sociaux présentés comme méritocratiques, dans un monde où tout semble se monnayer.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

J'ai attaqué ce roman un soir tard... Et je ne l'ai pas lâché !
C'était super.. J'ai adoré !
Une histoire originale et ce jusqu'à la fin... 😱😱😱
Le diplôme de nos jours toute une histoire...
Tout est à revoir... Ça fait des années et des années que nous constatons que rien ne va mais rien ne change !
C'est formidablement écrit...
C'est drôle, grinçant, fluide actuel !!!!
Moi qui suis actuellement à la recherche d'une nouvelle expérience pro... Je regarde les petites annonces... Et je me dis qu'il faudra avoir trois masters pr répondre au tel et organiser 3 rdvs.... J'avoue qu'il y a de quoi être découragée...
J'aime bien la rentrée littéraire quand il y a de chouettes bouquins à découvrir comme celui-ci...
Je recommande vivement...

📖Jeune, intelligente, Nadia a toutes les compétences pour réussir. Il ne lui manque qu'un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur. Conquête pour certains, droit inné pour d'autres, ce sésame agit ici comme le révélateur d'un vaste mensonge érigé en système. Guillaume, prof de banlieue désabusé, va lui en offrir les clés. Mais si le mérite se monnaie au même titre que le sexe, le pouvoir et les idéaux, quel est le prix à payer?
Amaury Barthet orchestre le récit d'une revanche à double tranchant, mêlant critique sociale et fable philosophique. Un premier roman dérangeant, cruel et drôle qui dénonce les faux-semblants de la société.

Le diplôme d'Amaury Barthet.

Quel est le prix de la réussite ?
Guillaume prof d'histoire géo en Seine saint Denis fait la rencontre de Nadia dans une salle de sport suite à une rupture.
Nadia bosse chez Zara en tant que vendeuse, fautes de moyens financiers elle n'a pas pu poursuivre ses études.
Guillaume lui offre la possibilité d'intégrer un grand groupe en falsifiant le diplôme d'HEC de son frère.
« les établissements prestigieux n'ont pas besoin de dispenser des cours de qualité, il leur suffit de recueillir des jeunes déjà éduqués, de les hiérarchiser par le concours, puis de dissimuler leurs avantages de naissance avec une formation prétendument exigeante; une authentique blanchiment d'inégalités. »

Découvrir un nouvel auteur est toujours excitant, ce premier roman est une réussite. Rythmé, grinçant ce texte est un bonheur de lecture. Amaury Barthet conquit son lecteur avec cette revanche sur la vie.

Petit coup de coeur pour ce roman.

Nadia est jeune et extrêmement talentueuse. Elle possède toutes les compétences nécessaires pour réussir. Cependant, elle fait face à un obstacle : l'absence d'un diplôme pour légitimer ses capacités et ouvrir les portes d'un avenir prometteur. Guillaume, un enseignant désabusé, décide de contrecarrer cette situation en fabriquant un diplôme en sa faveur.

L'histoire suit comment Nadia et Guillaume évoluent alors qu'ils vivent au sein de cette tromperie.
Le livre soulève des questions majeures sur l'efficacité de l'imposture pour corriger les injustices et les conséquences qui en découlent.

L'auteur offre une réflexion profonde et en lien avec la société à travers cette histoire de mensonge et de quête de revanche.

Le roman aborde également les inégalités sociales, en exposant les disparités entre divers milieux sociaux, entre ceux qui ont des ressources financières et ceux qui luttent au quotidien.
Un texte éclairant qui aborde l'équité des opportunités.

L'écriture de l'auteur est vive, dynamique, fluide et captivante.
Ce qui fait la qualité de ce texte, c'est qu'en dépit de son apparence d'histoire romantique aventureuse, il dévoile une grande intelligence et pertinence.

J'ai particulièrement apprécié le personnage de Guillaume. Son humour original et franc m'a souvent fait sourire. Par moments, le ton peut sembler tranchant, mais il demeure juste.

Ce roman m'a complètement charmé. C'est une agréable découverte que je recommande à 100 % pour un moment de pur plaisir. N'hésitez pas à vous plonger dedans et le lire.

Un premier roman formidable.
Un auteur à surveiller attentivement.
Lien : https://www.instagram.com/cl..

Guillaume prof histoire géo, désabusé et sans ambition pro rencontre Nadia dans une salle de sport. Fille d'immigrés non qualifies, sa peau basanée et ses origines modestes ne lui ont pas permis que d'occuper un emploi de vendeuse dans une grande chaine malgré son intelligence et son impressionnante culture générale.

Guillaume décide de réparer cette injustice. Il va lui fournir un faux diplôme, convaincu que tout s'apprend sur le tas. Avec ce faux diplôme, Nadia va postuler à un gros poste chez Accor pour travailler sur la transition écologique du groupe. Elle va ainsi pouvoir occuper un poste à responsabilités qui leur offrira un niveau de vie très confortable.

Amaury Barthet centre son roman sur l'obsession française du diplôme. Il développe la différence entre les parcours universitaires et les parcours dans les grandes écoles, seules à même de délivrer des diplômes qui marquent leur possesseur au fer rouge. le diplôme, marque d'appartenance à un cercle, première chose qui définit chaque employé, document qui confère un statut social qui donne de la reconnaissance et de l'assurance mais qui crée aussi un fossé culturel avec les parents quand on devient transfuges de classe. Il pose la question des compétences, de l'expérience et des qualités humaines qui devraient l'emporter sur le diplôme.
Les personnages sont bien campés, en particulier le frère et la belle-soeur de Guillaume qui évoluent dans un autre monde que lui du fait de leurs professions, la belle-soeur est un modèle d'arrivisme et de mégalomanie. L'intrigue est très bien menée, des situations cocasses sont glissées dans le récit, comme la rencontre de Nadia avec Nicolas Sarkozy. Voilà une satire sociale bien originale qui mêle cynisme et humour grinçant.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..

Nous découvrons Guillaume, prof de banlieue, qui fait la rencontre de Nadia, vendeuse chez Zara. Cette jeune fille est aussi belle qu'intelligente. Ils apprennent à se connaître et très vite Guillaume s'indigne qu'une jeune fille aussi cultivée que Nadia n'accède pas à un poste « à sa hauteur » sous prétexte qu'elle n'a pas le diplôme approprié.
C'est à ce moment-là, qu'il a une idée « brillante », et s'il tentait de falsifier un diplôme pour lui ouvrir les portes d'un futur plus prestigieux ?

On sait tous, que quand on est pris dans l'engrenage d'un mensonge, il est difficile de s'en sortir indemne.
Et ces deux tourtereaux vont être pris au piège de cette imposture aussi excitante que dangereuse.

Un roman que j'ai dévoré en moins de 24h tellement il était impossible à lâcher.

J'ai été complétement captivée par les thèmes abordés : la méritocratie, l'importance qu'occupe l'obtention des diplômes lors des recrutements, l'analyse d'un système défaillant et parfois absurde, les travers de l'être humain, les dessous du monde politique …

C'est percutant, pertinent, saisissant mais aussi et surtout délicieusement piquant.

Un premier roman brillant qui m'a complétement conquise. Un auteur que je vais suivre assidûment.

Il y a certains passages qui peuvent être assez crus mais qui ne m'ont (personnellement) absolument pas dérangés.

Premier roman très réussi tant stylistiquement que sur le plan narratif, dans lequel Amaury Barthet s'attarde sur une question de plus en plus souvent soulevée dans nos sociétés contemporaines : doit-on vraiment s'appuyer sur un diplôme pour exercer des responsabilités ou avoir les compétences sans diplôme ne suffit-il pas ?

L'auteur dépeint avec brio, au travers des situations et de ses personnages, le monde cynique qu'est le nôtre, peuplé de faux-semblants, attaché aux apparences et dans lequel l'ego et le pouvoir de l'argent dominent.

Le roman a aussi le mérite de poser quelques autres questions tout aussi inhérentes à la société actuelle : jusqu'où peut-on aller par amour ? Vaut-il mieux affronter la réalité de son existence, aussi dure soit-elle ou peut-on s'inventer une autre vie pour vivre une vie fantasmée ? le mensonge et la dissimulation peuvent-ils rester impunis ?