Arcadie

Quel personnage! Farah jeune ado vit dans une communauté avec ses parents (qui s'en foutent d'elle), jongle entre tous ces membres décalés, son passage à la vie adulte et les premières pulsions sexuelles. Et si Farah n'était pas une fille, mais un garçon? le chamboulement ne fait que commencer. L'écriture est fine, pleine de bon sens, de répliques drôles. Il y a un sens du rythme très soutenu, on peut se perdre dans ce vocabulaire précis aux longues phrases, si bien que le récit devient parfois épuisant. Par chance, les personnages sont tous savoureux, des sortes de Freaks en décalage avec la société capitaliste qui a pris le dessus. On en ressort épuisé, mais admiratif de la plume d'Emmanuelle Bayamack-Tam.

Un roman qui a des bons et des mauvais côtés : trop de scènes osées, et beaucoup de questionnements intéressants sur le monde actuel et sur les gens qui y vivent... Une écriture rendue vivante grâce à la jeunesse de la narratrice, mais dommage que cette vivacité ne se ressente pas dans les dialogues entre adolescents, rendus lourds par une méconnaissance de leur language (?) (pour en savoir plus : https://pamolico.wordpress.com/2018/11/25/arcadie-cette-utopie-arcadie-emmanuelle-bayamack-tam/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..

‪Un voyage iniatique suprenant. L'auteure y aborde des sujets ultra actuels (politiques, sexuels et sociologiques) tout en y mêlant des descriptions poétiques. Je suis senti loin des persos et j'ai parfois eu l'impression que le rythme était trop décousu. Je reste plutôt confus.‬

Quel étrange roman. Je voulais l'abandonner, je voulais le finir, j'avais hâte de le lire, je le trouvais long. Il est inclassable.

Les premières pages m'ont conquis. Un style narratif puissant, avec un humour sarcastique délicieux, une plume légère, fluide, et un thème de fond très intéressant.
Toutefois... Je me suis essoufflée à mi ouvrage que le thème premier (zone blanche et méfaits du monde moderne) soit dominé par la quête de sexualité très développée du personnage principal, associée à un langage peu élégant un peu trop présent à mon goût. Trop de narration de ses ebats...

Un ouvrage qui stimule la réflexion.

Drôle de récit que celui de Farah, jeune fille vivant avec ses parents au sein d'une secte (pardon, d'une communauté) prônant le renoncement aux nouvelles technologies et bien sûr l'amour libre.
Farah nous raconte son adolescence, le(s) changement(s) de son corps, l'amour pour Arcady (le gourou), et la découverte de la sexualité. Elle nous raconte surtout le quotidien de ces personnages insolites, souvent abimés par la vie, composant cette communauté.
Un évènement imprévu provoquera discorde et scission au sein de la secte...

Le ton est plutôt léger, la jeune femme portant un oeil amusé, parfois critique sur sa famille et les autres membres de la communauté. le ton est également détaché quand il s'agit de décrire les transformations insolites de son corps.

J'ai été assez désorienté par le(s) sujet(s) et par le ton; la lecture est plaisante, amusante parfois, mais ce n'est peut être pas l'intention de l'auteur.
Le livre une fois refermé, je ne sais pas ce qu'il va en rester. Ce qui n'est pas toujours bon signe...

Un roman nourri, inventif, parfois drôle. De belles trouvailles stylistiques. Plaisir du jeu intertextuel.

Mais une longue et statique première moitié, la galerie des personnages ; une jeune narratrice si mûre et si magistrale (dans ses excursus de culture générale) qu'elle en devient peu crédible ; une propension au mauvais goût et (mais), de la part de sa lucide thuriféraire, un troublant souci de verrouiller les jugements portés sur une communauté si justement libertaire.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce roman. Drôle et cruel, dérangeant,subversif, différent. On s'attache aux personnages, le message est universel... En fait j'aimerais y croire mais j'ai du mal avec la vie de cette communauté.

assez agréable a lire, malgrès pour moi des redondances. vocabulaire riche voire complexe. Surprenant et très contemporain