Un vrai temps anglais ma pov'dame et, dans la tête d'Agatha, la grisaille est encore pire. Son mari parti dans un monastère dans le sud de la France, son comparse, Sir Charles, marié, sans qu'elle soit invitée à la noce ! La voici seule abandonnée. Il lui faut absolument du soleil, partir d'ici. Bien sûr, sur son île paradisiaque, elle tombe sur un couple bizarre… Bizarre, vous avez dit bizarre ? Pourtant ce n'est pas le noeud du livre même si, à son retour dans son cher cottage, elle apprend que le mari a trucidé sa jeune épousée pour une vulgaire question d'héritage.
Maintenant, foi d'Agatha, elle repart sur de bonnes bases et se met au pilates. Oui, Agatha se met au sport mais sans renoncer à Sainte Cigarette. Bref, Agatha essaie de remonter la pente. La voici donc partie pour son cours de pilates. Il pleut, le fleuve charrie gros et arrêtée sur le pont, elle voit un corps de femme dans une robe de mariée portant un bouquet entre les mains.
Bien sûr qu'Agatha va enquêter, et sa pugnacité remonte en flèche. Mais sans James ni Sir Charles, la pauvre n'a pas la niaque. Son ancien collègue, traité de toy boy par les vipères du village, vient à sa rescousse. Mais que ferait la police sans ses lumières, ses actes de bravoure, son sens de déduction, bref sans Agatha Raisin !
Au fait, le cottage de son ex-mari est vendu à un écrivain, divorcé, sans enfants… mais promis, juré, craché, pour Agatha, la bagatelle, les hommes, c'est fini, terminé… Peut-être jusqu'au prochain livre !
De l'Agatha Raisin pur jus, avec une description de la classe ouvrière anglaise très mordante.. Depuis L'enfer de l'amour, je trouve qu'il y a un peu plus de descriptions agréables à lire et que notre enquêtrice accepte plus les conseils de son amie la femme du pasteur et que, même, elle les sollicite.
Un bon cru
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