Citations sur Agatha Raisin enquête, tome 2 : Remède de cheval (101)
Ce que vit Paul Bladen, quant à lui, ce fut une femme d'âge mûr à la silhouette trapue, aux cheveux châtains, brillants, et aux petits yeux d'ours dans un visage bronzé. Qui portait, remarqua-t-il aussi, des vêtements très chers.
Agatha tendit la main avec brusquerie et se présenta, lui souhaitant la bienvenue dans le village de sa meilleure voix de châtelaine. Il lui sourit en la fixant droit dans les yeux, sans lâcher sa main, et murmura quelque chose à propos de la météo effroyable. Elle oublia complètement James Lacey. Enfin presque. Qu'il aille se faire pendre en Égypte ! Elle espérait qu'il avait attrapé la turista, ou alors qu'il s'était fait mordre par un dromadaire !
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J'avais un chien auquel j'étais très attachée, comme seules les personnes en manque d'amour peuvent être attachées à des bêtes. »
Agatha, qui pensait justement à ses deux chats, plongea les yeux dans son café.
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En plus, vous voulez persuader Mrs. Athur de partir dans le seul but de vous venger du vieux, parce qu'il vous a prise pour une protectrice des renards atteinte de flatulences. »
Comme c'était la stricte vérité, Agatha décida que James était un homme complètement dénué de charme et d'intérêt, en fin de compte.
- Ça changerait quoi que ça me dérange, hein ? Les propriétaires terriens n'ont plus aucune intimité de nos jours ! Quand c'est pas des fouineurs de votre espèce, c'est ces damnés écologistes qui parcourent mes terres avec leur sac sur la dos en mangeant des barres de céréales diététiques et en pétant. Vous savez ce qui détruit la couche d'ozone ? C'est les toqués de la diététique, qui bouffent leurs immondes barres complètes aux noix et qui lâchent leurs pets partout dans la nature. Ils émettent des tas de gaz nocifs. Faudrait les abattre.
- Tout à fait, fit James avec indifférence, tandis qu'Agatha mitraillait le châtelain du regard.
-J'y étais pour lui rendre un dernier hommage, même si je ne l'aimais pas. C'est pour cette raison que nous autres, gens du village, nous y sommes allés. Alors que les étrangers comme vous n'ont très certainement été poussée que par vulgaire curiosité. Si vous voulez un conseil, laissez la police faire son travail. »
« Voilà ce qui s'appelle se faire envoyer promener ! dit James, une fois dehors. On dirait que tout ce qu'on obtient, ce sont des insultes. Si on allait chez Mrs.Mason ?
[...]
-J'y étais pour lui rendre un dernier hommage, même si je ne l'aimais pas. C'est pour cette raison que nous autres, gens du village, nous y sommes allés. Alors que les étrangers comme vous n'ont très certainement été poussée que par vulgaire curiosité. Si vous voulez un conseil, laissez la police faire son travail. »
« Je ne pense pas, non. Il y a énormément de veuves dans le coin. Les hommes vivent moins longtemps.
- Du moins quand ils sont mariés. »
James fourra les mains dans c'est poches et se mit à siffloter un air compliqué - probablement du Bach ou un autre vieux raseur de ce style, songea Agatha.
[...]
On s'est renseigné auprès du médecin du coin : Vous seriez stupéfaits de connaître le nombre de femmes sous tranquillisants à l'époque éclairée qu'est la nôtre !
Les flocons de neige voletaient parmi les pierre tombales obliques ; une pie vint se poser sur la branche d'un cèdre et observa la scène d'un oeil intrigué.
- Mais en tout cas, il fallait que ce soit quelqu'un qui savait où allait B.... , et pour quoi faire, ce jour-là.
- Ça aurait pu être n'importe laquelle de ses conquêtes. “Qu'est-ce que tu fais demain, P... ?
- Oh, je vais couper les cordes vocales d'un des chevaux de Pendlebury.” Vous imaginez la conversation.