Le Cercle d'Art nous présente Friedrich à travers 59 chefs-d'oeuvre. C'est un de mes peintres préférés. Ce qui me touche de cet artiste, c'est les ambiances qu'il réussi à créé dans ses tableaux, l'immensité, son jeu de lumière et ombre très précis et cette façon de créé un certain malaise. On semble petit devant l'immensité de la nature. Une occasion d'être attentif à la nature qui nous entoure et en maintenant un respect envers elle. Encore aujourd'hui nous en avons des exemples à travers le monde. C'est tableau nous amène à réfléchir.
Pour moi, c'est le meilleur critère pour un tableau ou toute oeuvre d'art, faire réfléchir.
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Le Cercle d'Art : l'édition qui fait la part belle aux bonnes reproduction ! jolie monographie.
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p.5: "Il est inséparable du courant romantique si puissant en Allemagne, et l'on peut considérer comme symbolique le fait que les dates 1770-1840, traditionnellement retenues pour situer chronologiquement ce courant correspondent presque exactement à celles de sa vie(1774-1840)."
p.5 : "S'il est à bon droit regardé comme un génie isolé,Caspar David Friedrich ne s'inscrivait pas pour autant-comme à la même époque un Turner( en rupture avec son temps."
De son époque, Friedrich partageait les obsessions : omniprésente dans son oeuvre, la mort a inspiré tous les romantiques, à commencer par Novalis, qui après la disparition, à quinze ans, de sa fiancée Sophie von Kühn, fit de sa vie entière une préparation à des épousailles dans l'au-delà. Le romantisme est le temps où chaque chose dissimule une inquiétude inexprimable et où tout événement heureux s'accompagne d'une anticipation névrotique du malheur latent.
Lecteur des principaux ouvrages des auteurs romantiques, Friedrich a connu personnellement plusieurs grandes figures de la littératures, de la théologie, de la philosophie, et même s'il n'avait pas lu Kant ou Burke, il était informé de leurs écrits et de leurs idées par le truchement de ses amis.
Au mépris des théories newtoniennes, il affirmait que les couleurs n'étaient pas nécessairement liés à la fragmentation de la lumière blanche, mais naissaient d'une médiation entre le noir et le blanc, entre la lumière et l'ombre, et s'adressaient moins à l'oeil qu'à l'âme.