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3,94

sur 839 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis vraiment heureuse d'avoir (re)lu "La Case de l'oncle Tom". En fait je suis censée l'avoir lu enfant, mais je n'en avais gardé aucun souvenir...Je crois que je devais tourner les pages machinalement, l'histoire ne me plaisant pas vraiment à l'époque.
Ce roman a été publié en 1852, soit 9 ans avant la guerre de Sécession. J'ai été surprise d'apprendre que c'est le 1er roman américain à avoir connu le succès dans le monde entier!
Il dénonce la terrible réalité qu'était alors l'esclavage dans le sud des Etats-Unis.
Tom et Elisa, tous les 2 esclaves, sont amenés à quitter pour des raisons différentes la confortable demeure de M. Shelby, le "gentil maître". On suit alors leur destin, heureux pour l'un, tragique pour l'autre, mais émouvant dans tous les cas.
Certes, les personnages sont tous campés de manière typique: la mère prête à tout pour sauver son enfant, l'esclave chrétien qui supportera, grâce à sa foi, à supporter les maltraitances, les gentils maîtres et les méchants (mais vraiment méchants!) maîtres.
On n'échappe pas à un brossage caricatural de l'image de la femme, "incapable de comprendre les préoccupations financières du mari", toutefois le livre se termine sur un bel espoir lorsque l'une d'entre elle, après le décès de son époux, reprend les affaire de ce dernier.
Quelques clichés, donc, mais une très belle histoire , un magnifique roman qui demeure un peu compliqué, je trouve, pour de jeunes enfants.
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Ce classique est-il un peu trop sentimental ? Peut-être. Mais après tout, pourquoi pas, et, en tout état de cause, le sujet en est grave puisqu'il s'agit de l'esclavage. Indispensable à lire si l'on s'intéresse aux Etats-Unis, à la fois parce qu'il a joué un rôle en son temps dans l'histoire de ce pays et parce qu'il est resté gravé profondément dans la mémoire de beaucoup de citoyens américains. Et en plus, c'est plutôt bien construit et agréable à lire, en anglais ou en français, au choix.
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« Si ma tante en avait ce serait mon oncle, et si mon oncle en était ce serait ma tante ».
Tom n'a ni nièce ni neveu dans ce récit, mais il me semble pouvoir être considéré comme un oncle tel que décrit ci-dessus par Pierre Dac. Et c'est bien la "case" de Tom qui est eu centre du récit : celle, non enviable, assignée par la société américaine au milieu du 19ème siècle à beaucoup de noirs, dont ce jeune homme.

Selon wikipedia, ce roman de Harriet Beecher Stowe, d'abord publié sous forme de feuilleton aux Etats Unis fut le plus vendu du 19ème siècle (second des livres vendus, derrière la Bible) ! Il promut la cause antiesclavagiste, même si beaucoup de stéréotypes raciaux y sont présents. le parallèle entre la piété de Tom et sa bonté est aussi grossier qu'il ne l'est chez Charles Ingalls dans "la petite maison dans la prairie", et le propos souvent aussi niais, ringard et moralisateur que dans cette série. Il est possible que la version française publiée par "Les éditions des deux coqs d'or" (ex éditions Cocorico renommée en 1960) avec des extraits sélectionnés pour un jeune public accentue ces traits. Quoi qu'il en soit, l'auteure souhaitait dénoncer l'esclavage, et plus de 150 ans plus tard il serait malvenu de ma part de lui reprocher avec outrance la manière dont elle le fit, d'autant qu'elle servit cette cause juste avec efficacité.
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C'est en ouvrant un carton lors d'un vide grenier que j'ai retrouvé ce livre issu de la collection "Bibliothèque Verte" qui m'appartient depuis l'âge de 12 ans et qu'à l'époque j'avais commencé à lire sans le terminer car il m'avait surement ennuyé !... Donc, me voilà sur mon vide grenier à commencer LA CASE DE L'ONCLE TOM, un livre qui avait été INTERDIT aux USA puisqu'il est l'avocat du diable : Les noirs et l'esclavage. L'histoire de L'Oncle Tom, de sa femme Chloé et de la famille Saint Clare à passionné l'Europe entière puis, par la suite, l'Amérique. Bien plus qu'une action politique, le livre de Mme Beecher Stowe, écrit près de 10 ans avant la guerre de Sécession, a contribué, en attirant l'attention du monde, sur les ignominies de l'esclavage des Noirs, à résoudre l'une des plus graves questions qui se soient posées à la civilisation moderne. Aujourd'hui, La Case de l'Oncle Tom, est un livre émouvant et pathétique, qui reste un monument impérissable d'humanité et de justice.
Je n'ai mis que 3*** car la lecture est souvent ennuyeuse et tirée en longueur ...
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C'est drôle comme les années peuvent changer la vision que l'on a d'un roman. J'avais lu celui-ci quand j'étais au collège et tous les arguments contre l'esclavage m'étaient joyeusement passés au-dessus la tête. Je me rappelle avoir trouvé le roman dur, mais heureusement, cela se terminait (presque) bien. Aujourd'hui, l'ancrage du roman et de son auteur dans la lutte abolitionniste m'apparait plus finement. On retrouve les arguments utilisés des deux côtés de ce débat brûlant à l'époque mis en scène de manière plutôt habile. Si le propos est humaniste, comme beaucoup de personnes au 19e, j'ai été quelque peu agacée par le côté quelque peu condescendant du texte par rapport aux afro-américains tout autant que par l'aspect religieux, omniprésent, qui s'infiltre dans chaque mot, chaque attitude des personnages. Un livre à lire, mais peut-être pas trop jeune non plus.
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A LIRE !
Un monde qui n'existe plus et qui nous permet de ne pas oublier ce que fut cette période
indispensable
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Livre courageux pour son époque sur ce thème de l'esclavage des peuples.
A connaître et faire lire au plus grand nombre pour mieux faire comprendre certaines choses.
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Une fresque de l'Amérique esclavagiste autour d'une galerie de personnages foisonnante.
On suit, dans ce roman, deux histoires parallèles (celle de l'oncle Tom et celle d'Elisa) ainsi qu'une multitude de vies qui se croisent. En effet, l'auteur aime détailler le portrait des différents protagonistes rencontrés, tout comme elle s'attache à décrire les scènes de la vie quotidienne (un intérieur, un repas, un moment de convivialité, etc.). Il en résulte deux sentiments contradictoires : d'un côté, on a l'impression de voir tout un monde, riche et vivant, se construire sous nos yeux. de l'autre, cette peinture détaillée engendre des longueurs nuisant au rythme de l'action.
Autre particularité du texte : l'auteur aime interpeller son lecteur pour le prendre à partie, encourageant sa réflexion ou bien sa compassion. L'écriture est passionnée, presque exagérée, nous faisant passer d'éclats de rire en (nombreuses) scènes de larmes, l'auteur partageant avec nous son enthousiasme pour telle conviction ou telle émotion. On le sait : Harriet Beecher-Stowe, vive partisane de l'abolition de l'esclavage, cherche, avec ce roman, à convaincre. Et elle y met beaucoup d'ardeur !
Son personnage principal, l'oncle Tom, est un esclave intègre qui "n'a jamais manqué à son devoir" envers ses maîtres. L'injustice de ce qui lui arrive est d'autant plus saisissante. Certes, ses différents propriétaires le respectent et le choient, et il rencontrera sur sa route aussi bien des personnes pleines de préjugés (comme l'horripilante Marie Saint-Clare, qui, de plus, se targue d'être chrétienne) que remplies d'empathie (comme la petite Evangéline, pour qui la bonté fait tellement plus que l'argent) et promptes à défendre les droits des Noirs. Mais il n'empêche qu'il ne sera jamais remercié à sa juste valeur : en gagnant sa liberté. Même bon, un maître reste un esclavagiste...
Un roman plein de vie et de drames, visant à sensibiliser à la dure et inhumaine condition d'esclave, par une auteure directement en prise avec la problématique.
Lien : http://www.takalirsa.fr/la-c..
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Ce livre est dans ma bibliothèque depuis tellement longtemps que je ne saurais dire si je l'ai déjà lu. Quoi qu'il en soit, c'est désormais chose faite. Un roman à lire ne serait-ce que pour sa culture personnelle en matière de littérature historique. Qui plus est, ce roman a beau être rapide à lire, il n'en est pas moins lourd de sens.
Le roman, manichéen et religieux, fait des méchants, au coeur sec, des gentils en un tour de phrase. Au niveau des personnages, ils sont loin d'être crédibles mais l'autrice s'attache davantage à en faire des incarnations de vertus ou de vices, et ce à des fins éducatives. Ainsi, les bonnes âmes se distinguent des mauvaises par leurs actions, pas par leur couleur de peau.
Les sentiments sont bien rendus. Exemples de piété et d'empathie, de persévérance et d'écoute, les personnages nous délivrent un message qui sonne juste à défaut d'être toujours crédible.
La famille est l'élément central autour duquel gravitent les personnages des gentils, l'avidité est celui des méchants. Dans son roman, l'autrice reproche aux propriétaires leur cruauté : esclavagisme bien sûr, mais aussi séparation des familles.
Tout au long de la lecture, on se rend compte que le discours est tout autant en faveur de la foi religieuse que de l'abolition de l'esclavage. La liberté, condition à laquelle aspirent les esclaves, est dépeinte non seulement comme un droit essentiel mais aussi comme un idéal vers lequel une bonne âme doit tendre. Malheureusement, cette exacerbation à outrance de la foi religieuse confine à des comportements passifs et une morale finale dont l'idéalisme m'a fait lever les yeux au Ciel ‒ c'est le cas de le dire !
Je m'attendais à une fin nimbée de gloire pour Tom mais j'ai été déçue. Bien qu'elle soit pathétique ‒ de pathos, pas de « pitoyable » ‒, je ne l'ai pas trouvé assez dramatique pour avoir un réel impact émotionnel sur moi.
Lien : https://lecturoir.wordpress...
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C'est un livre et comme tout livre il peut être une arme pour défendre des idées. Ici la cause est juste car il s'agit de d'abolitionnisme et la guerre de sécession n'a pas encore eu lieu.
Mais la façon de traiter le sujet ne m'a pas vraiment convaincu. le texte est assez mièvre, caricatural et excessivement puritain.

Au 19e siècle, dans le Kentucky, un gentil propriétaire terrien endettée est obligée de vendre des esclaves dont Tom qui est instruit et donc forcément chrétien. Celui-ci, malgré la douleur d'être séparé des siens, accepte son destin avec résignation. Persuadé que Dieu lui viendra en aide, il ne perdra jamais confiance jusqu'à la mort. A côté du christ noir, les autres personnages sont aussi caricaturés, notamment les femmes.

Mais en écrivant « La Case de l'Oncle Tom » en 1852, l'Américaine Harriett Beecher Stowe a sans doute contribué à révéler au monde entier les terribles conditions de vie des esclaves noirs dans son pays. Si c'est le cas, c'est un acte essentiel.


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