AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,37

sur 209 notes
5
22 avis
4
7 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre de reference sur cette bataille de la seconde guerre mondiale.C'est un ouvrage de synthese qui nous presente les enjeux qui constituent cet affrontement entre deux regimes totalitaires:le regime stalinien et le regime nazi.
J'ai beaucoup apprecie les pages ou Beevor nous raconte le quotidien des soldats,on peine a imaginer a quel point leur vie fut atroce lors de cette sanglante bataille.L'horreur est bien rendue par l'auteur qui sait distiller des anecdotes suffisamment parlantes pour en prendre conscience.Comment les soldats furent pousses au sacrifice,victimes de la violence des autres soldats comme celle de leur propre camps.On decouvre leur strategie de survie et le destin funeste de nombre d'entre eux.
Ce livre fait le lien entre l'analyse tactique des evenements et le roman,tres documente,ponctue de détails et desceiptions succintes qui reflètent la vie quotidienne des combattants;une reconstitution minutieuse
A lire
Commenter  J’apprécie          321
La bataille de Stalingrad comme si vous y étiez .Cet affrontement terrible entre deux armées, dans les ruines de cette ville, durera plusieurs mois.
Ce sera également le point d'arrêt de l'avancé des troupes Allemandes en Europe, leur première défaite .A partir de Stalingrad, les troupes de la Wermacht ne cesseront de se replier.
Hitler aurait du lire Tolstoi,il aurait compris ce qui l'attendait de l'autre côté de la Volga, mais celui-ci faisant parti d'une race de "sous-hommes", certainement que ses livres avaient été brûlées.
Cet ouvrage s'adresse malgré tout aux passionnés de cette période car il peut devenir vite lassant d'entendre parler d'une colline"prise"et "reprise" un nombre incalculable de fois.
Commenter  J’apprécie          240
Cette intéressante lecture m'a permis de mettre en place et de lier un certain nombre de connaissances que j'avais déjà. Antony Beevor ne se limite pas à la bataille de Stalingrad et débute en fait son récit dès l'invasion de l'URSS par l'armée allemande, le 22 juin 1941. Elle avance d'abord très rapidement. En face l'armée soviétique a été amputée d'une partie de son état-major par les purges de 1937 ce qui l'affaiblit, d'autant plus que les officiers restant n'osent pas contredire Staline. En même temps plus les Allemands avancent, plus ils s'éloignent de leur arrière qui pourrait les ravitailler. Ils font des prisonniers par dizaines de milliers mais il y a toujours des troupes devant eux. Donc dès le départ ceux qui sont sur place s'aperçoivent que l'immensité du pays est un vrai obstacle. de plus les Allemands ne sont pas équipés pour la mauvaise saison : boue en automne puis grands froids.

Après un hiver très difficile, l'offensive allemande reprend au printemps 1942 en direction de Stalingrad, étape vers les champs de pétrole d'Asie et ville symbolique pour Hitler de par son nom. La bataille de Stalingrad proprement dite débute le 23 août 1942 par un bombardement intensif de la ville qui est en partie détruite. Les civils fuient mais près de 10 000 d'entre eux survivront dans les ruines pendant la totalité des combats. Dans les décombres les soldats s'enterrent comme des rats et se livrent des batailles acharnées pour un immeuble ou une usine. A l'automne les Soviétiques préparent une opération d'encerclement de la 6° armée allemande.

L'opération Uranus commence le 19 novembre 1942. Il s'agit d'encercler les troupes allemandes basées dans la steppe à l'ouest de Stalingrad alors que le gros de leurs forces est regroupé sur la ville. Ce n'est que deux jours plus tard que les Allemands comprennent l'ampleur de l'offensive. C'est à cette époque que les officiers commencent à se rendre compte que Hitler a perdu le contact avec la réalité et que leurs demandes de renforts en hommes et en matériel ne sont pas entendues. L'hiver dans le Kessel, la zone encerclée par les Soviétiques, est encore plus difficile que le précédent. Les soldats souffrent -meurent- du froid et de la faim. La reddition finale a lieu le 2 février 1943. Cette bataille qui a fait des centaines de milliers de victimes a transformé le rapport de forces. C'est le début de la fin pour les nazis tandis que Staline sort renforcé de sa victoire.

Pour cette étude de grande envergure Antony Beevor s'appuie notamment sur des lettres ou des journaux de soldats. Au moment de l'encerclement final pas mal de courrier destiné aux familles allemandes a été saisi par les Soviétiques et étudié par leurs services de renseignements pour se faire une idée du moral de l'ennemi. A un moment où ils sont convaincus qu'ils n'en ont plus pour longtemps les hommes s'autocensurent beaucoup moins. Dans le même objectif de renseignement des journaux intimes sont ramassés sur des cadavres. Tous ces documents rendent le récit vivant.

Après cette lecture où je retrouve, comme dans La chute de Berlin, l'incapacité d'Hitler à accepter la défaite et donc à remettre en question sa stratégie, je me dis qu'il faudrait maintenant que je m'attaque à une biographie du personnage. J'ai vu en librairie qu'il en existait plusieurs. S'agit de savoir si certaines sont plus recommandables que d'autres.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          70
Stalingrad, l'une des batailles les plus célèbres de la seconde guerre mondiale.

Représentative des deux idéologies les plus meurtrières que notre planète ait connu.
Représentative d'un affrontement entre deux dictateurs qui se prenaient pour deux grands stratèges, mais qui ont tout simplement grâce à un régime de terreur mis en relief la mise au pas des militaires face aux idéologues incompétents.

Hitler est directement responsable de la mort de dizaines de milliers de soldats allemands par incompétence et aveuglément idéologique que ses généraux n'ont pas osé remettre en cause pour assurer leur propre survie.

Staline est simplement le plus grand boucher de l'histoire, après avoir affamé son peuple, massacré et déporté les opposants, affiché son aveuglément stratégique avec son plan "Ribbentrop-Molotov", il a laissé se faire massacrer une grande partie de l'armée rouge pour stopper les allemands.

Bref, la même vision stratégique que les généraux français de 1914, le sacrifice des hommes importe peu.

Les généraux soviétiques,? Terrorisés comme les allemands et soumis à la terreur politique, prêt à tout pour rester en vie.
Commenter  J’apprécie          60
Tout le monde a entendu parler de la bataille de Stalingrad. Mais que savons-nous vraiment de cette bataille?
A l'aide d'archives russes et allemandes, Anthony Beevor retrace avec brio les événements de l'opération Barberousse en 1941 jusqu'à l'opération Uranus qui clôture cette fameuse bataille en 1942.
Grâce à une écriture fluide, l'auteur nous dévoile les tenants et les aboutissants de ce morceau d'histoire.
Je recommande ce livre, qui se lit comme un roman, aux personnes s'intéressant à l'histoire et plus particulièrement la Seconde Guerre Mondiale.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai retrouvé avec plaisir Antony Beevor pour cette histoire de la bataille de Stalingrad, après celle du Débarquement de Normandie. Ici encore, on ne peut se méprendre, c'est bien un livre d'histoire : on parle des forces en présence, des généraux, des dirigeants politiques, des faits d'armes et des soldats. Mais il y a de temps à autres une petite "touche" apportée par l'auteur qui raccroche le récit au style romanesque par exemple quand il s'attache à décrire le physique et la psychologie des personnages.

Le livre aborde successivement l'avant, le pendant et l'après de la bataille de Stalingrad : l'invasion de la Russie par l'Allemagne, la confrontation à Stalingrad, l'encerclement et la reddition de l'armée allemande. Et enfin, on lira les réactions allemandes, russes et britanniques à ce tournant (le début de la fin ?) de la seconde guerre mondiale.

Ce qui m'a choqué le plus, c'est le manque total d'empathie entre les soldats des deux camps : à Stalingrad, il n'y avait pas de place pour la pitié, et le moral était directement lié à la proximité de la victoire. Les idéologies étaient trop fortes, elles brisaient les hommes. J'ai aussi été frappé par les influences sur leurs armées respectives (en dépit des avis de leurs états-majors) de Staline et Hitler, deux paranoïaques, un calculateur cruel et un fou cruel.

Comme dans le "Débarquement de Normandie", on se sent parfois un peu perdu. Des illustrations supplémentaires (il y a déjà quelques photos et cartes) ne seraient pas du luxe : des photos pour fixer les évènements dans la mémoire et surtout des cartes pour situer les forces et orienter leur avance.

A mon sens, un très, très bon livre d'histoire, pour ne jamais oublier la tragédie de la guerre.
Commenter  J’apprécie          40
Un récit chronologique, factuel et documenté de ce tournant de la 2nde guerre mondiale qu'a été la bataille de Stalingrad. S'il est difficile de remettre en cause la pertinence et le travail de l'auteur, l'ouvrage aurait peut-être gagné à mettre davantage en avant le ressenti des différents protagonistes, soviétique et allemands, notamment au travers de davantage d'extraits de correspondances.
Commenter  J’apprécie          21


Lecteurs (572) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3192 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}