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3,22

sur 217 notes
Voilà une farce bobo réjouissante!

Le narrateur est un père de famille résolument dans son époque, utilisant un jargon digne d'un manager d'entreprise 3.0 y compris pour essayer de mener la barque chancelante de sa famille, composée de son épouse, qui n'est pas dupe ses cornes, d'une pré-ado, qui perfectionne son anglais en permanence, et d'un gamin de 6 ans dont on n'est pas sur que le but du CP, apprendre à lire, ait été atteint. Ils ont en vacances, dans une location haut de gamme, comme aime à le préciser notre bon père de famille.. La disparition d'un jeune ado perturbe la quiétude de la station balnéaire et de ses hôtes estivaux.


C'est extrêmement drôle, caustique et les situations puisées dans le quotidiens, revues et corrigées avec la charabia branché du père sont réjouissantes.

C'es heureusement assez court pour éviter la lassitude qui ne manquerait pas de s'installer sur plusieurs centaine de pages, Et heureusement, le narrateur est capable de perdre pied, le vernis de son langage policé craquant alors pour un pétage de plomb jubilatoire.

C'est un véritable exercice de style, qui met en valeur une histoire qui aurait pu être banale et sans intérêt, les vacances d'une famille ordinaire, pimentées par un fait divers qui réveille pour un temps la torpeur de vacanciers léthargiques. C'est très réussi.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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13 829 mots, c'est le nombre de vocables optimal pour une critique. Car nombre premier. Critique n'est d'ailleurs pas le mot exact, je devrai dire avis car nul ne se doit de porter un jugement sur le travail d'un autre. C'est la base d'une cohabitation harmonieuse. Il est également prouvé que dans ce cas travail est sans doute (sûrement ?) usurpé (googlisation de travailler : du latin vulgaire tripaliare, signifiant « torturer », lui-même dérivé du nom tripalium, qui désigne un instrument de torture à trois pals. Dans les mots travail et travailler, il y a donc originellement les notions de torture, de souffrance, de douleur) quand il s'agit de littérature, surtout lorsqu'elle est engagée. Je rappelle à cet effet que si nos avisés dirigeants ont pris la peine de séparer les biens essentiels des non essentiels dans cette crise sanitaire imprévisible (dans le sens où malgré les prévisions, rien n'avait été concrètement organisé), c'est aussi pour nous amener à réfléchir collectivement sur la valeur des biens manufacturés et utiles, like smartphones, computer or another ones with similar function.
Engagée dans quel esprit d'ailleurs ? Celui du refus de réfléchir de manière posée et constructive à l'édification d'une société plus juste, dans laquelle les gagnants, devrais-je dire les plus objectivement performants, pourront donner la pleine mesure de leur compréhension globale de la société ? Car c'est aisé pour M. Bégaudeau de rire de notre comportement rationnel, de notre détermination à orienter l'affectation de nos ressources à la consommation de produits bios et dans l'édification de l'esprit de nos futurs héritiers. Mais qui est-il pour me juger ? You know, this is the fucking guy ! I want my money back !
Je suis cadre supérieur d'une société de conseil en optimisation fiscale et organisationnnelle, ce n'est certainement pas pour me faire expliquer, que dis-je suggérer, voire reprocher de remplacer l'adjectif qualificatif « noir » par « atypique » pour désigner un de mes semblables (oui, différent mais semblable, nous appartenons à la même race, wikipédia entrée race humaine : «La notion de « race » humaine, par analogie avec les races d'animaux d'élevage, fut employée pour établir des classifications internes à l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels » donc voilà, ce n'est qu'un constat, semblables mais différents ! ) à cause d'un non-dit psychosociétal mal analysé ! Et un mauvais diagnostique conduit à une mauvaise solution ! Ce n'est quand même pas ma faute s'il s'avère que je gagne mieux ma vie que mon voisin atypique ! Une corrélation peut être établie avec l'éducation prodiguée par mes géniteurs soucieux de l'édification de mon capital culturel !
Ah, un insta de ma voisine qui lit autre chose, pas mal le petit bustier...
Il souhaite peut-être émettre une réserve, l'écrivain engagé ?
Je ferai bien un skype avec elle (ma jolie voisine du même phénotype que moi) si mon réseau 4G (auquel va bientôt être avantageusement substitué la 5G à condition de ne pas se laisser envahir par le matériel Chinois, devrais-je rappeler que notre autosuffisance technologique a été décrétée par notre clairvoyant ministre ?) m'autorise un tel débit de 123 Mb/s de download en moyenne dans une zone dont les taxes d'habitations sont pourtant garantes d'un service optimal.
Avoir une aventure littéraire avec d'autres lecteurs est défendable non ? L'exclusivité n'est-elle pas le signe de l'enfermement de la pensée ? le tout sera de reconnaître mon tort et de me plonger dans la lecture d'un livre « feel good » pour exorciser ce besoin d'aventure extralittéraire.
There seems to be a fucking problem here.
Ah, j'entends le bruit caractéristique des escarpins commerce équitable de ma femme dans l'escalier en chêne issu d'une forêt labellisée « gestion durable », je vous quitte !
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Le dernier roman à ce jour de François Bégaudeau Un enlèvement est paru chez Verticales en cette rentrée littéraire 2020 .

Dans cette satire sociale l'auteur d'entre les murs dégomme tendrement la famille bourgeoise typique qui va passer ses vacances d'été à Royan.

Toute la famille semble représenter le modèle familial bourgeois incarnant la réussite sociale exemplaire, ne serait ce le fils, en CE1 l'année prochaine qui refuse d'apprendre à lire et.c'est alors toute la famille qui semble vaciller.

"Un enlèvement" est un roman assez jubilatoire, tout comme l'écriture de Bégaudeau, petite musique véritablement jouissive

On pense pas mal au Broadway de Fabcaro- en moins drôle toutefois et en plus cinglant- qui sortait en meme temps avec là encore un homme de 45 ans qui, semble perdre ses repères et à travers lui tout un modèle sociétal qui s'écroule.

C'est avec un ton mordant et souvent ironique- mais qui échappe au cynisme dans lequel on l'a souvent enfermé- que François Bégaudeau observe ses protagonistes s'ébattre et s'abattre.sous fond de disparition- l'enlevement du titre- d'un fils de la haute société de la région.

Bégaudeau pousse les curseurs au maximum les mauvais travers de ces bourgeois bien pensants, moralisateurs et ultra connectés et c'est vraiment plaisant et assez défoulatoire à lire..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La famille Legendre est en vacances en Charente-Maritime, à Royan précisément, dans le but de profiter pleinement de la saison touristique. La station balnéaire donne ouvertement et sans complexes sur la côte Atlantique. Ses jolies plages de sable fin blond platine ont certainement l'apparence que les Legendre se font d'une certaine forme de réussite tenant à la fois du paraître et d'une position au premier rang… A ce titre Royan correspond donc parfaitement à l'image que les Legendre se font d'eux-mêmes.
L'été est l'occasion de recharger les batteries, de faire étalage de sa bonne forme physique, de son bel esprit et de sa grande beauté. Emmanuel, le père, montre-bracelet fitness connectée est sportif et performant. Brune, la mère, est psychologue, communicante et très belle. C'est la fierté de son mari, en quelque sorte son trophée. La famille n'oublie pas de conserver pendant ses vacances le sens de la performance et de la croissance ; ne jamais faiblir, encore moins faillir et surtout ne pas le montrer, être et rester parmi les meilleurs et puis forcer le trait en oubliant ni d'aller courir, ni de s'inscrire quotidiennement à des activités culturelles pour les plus jeunes.
Justine, 10 ans, est très avancée pour son âge, elle parle bien l'anglais et connait par coeur les 28 pays de l'U.E. (!). Ce serait presque une enfant modèle si elle ne regardait pas W9 ou qu'elle n'insistait pas autant pour aller voir un soir le podium NRJ…
Le problème de la famille Legendre, c'est Louis, 6 ans à peine : il ne sait pas encore lire, ce qui n'est pas envisageable chez les Legendre, à moins qu'il fasse semblant de ne pas savoir, ou encore qu'il fasse semblant de savoir, ce qui serait catastrophique car cela semblerait cumuler bêtise et dissimulation. C'est là tout le souci de ses parents en ce joli mois d'été.
L'autre vrai problème de la famille Legendre, c'est le père. Derrière une suffisance éhontée, il cache une forêt de failles inavouées. Il se rêverait "performer" où il n'est qu'habile dissimulateur. La classe et le brio ne situent pas dans un corps agile et musclé, un appartement de vacances idéalement situé, une femme sublime ou une maîtresse prête à tout. Or, il ne semble ne pas le savoir…
Entre Louis qui a juste envie de rêver, de s'échapper, de sortir de ce fichu moule bien trop étriqué à son goût et Emmanuel qui refuse de voir ses propres faiblesses et ne se figure pas qu'il est lui-même au centre du problème, les vacances pourraient rapidement prendre un goût de fiel.
François Bégaudeau illustre parfaitement les facteurs de motivation qui régulent les comportements : Objectifs et valeurs mais aussi instincts, besoins primaires et pulsions.
J'aime cette écriture à la première personne, nerveuse, moderne, proche du scénario, utilisant les anglicismes en vogue dans la sphère de travail d'Emmanuel.

J'ai apprécié cette lecture. Je ne connaissais pas François Bégaudeau en tant qu'écrivain, juste sa participation comme scénariste pour deux albums de bande-dessinée ; UNE VIE DE MOCHE (avec Cécile Guillard aux éditions Marabulles), et WONDER (scénario de François Bégaudeau, dessin & couleur d'Élodie Durand aux éditions Delcourt) par ailleurs très intéressants.

Aussi, je remercie Babelio et les Éditions Gallimard de m'avoir proposé cet ouvrage pour en faire une critique.
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Lorsque Babelio m'a proposé de recevoir ce roman, je n'ai pas hésité: j'avais de l'auteur déjà lu Molécules, un roman atypique, mêlant policier et burlesque, dans un style déroutant qui m'avait beaucoup plu. Je m'étais donc fait une joie, avec Un enlèvement de retrouver sa plume.

La famille Legendre passe ses congés d'été à Royan : typiques bobos parisiens, les membres de cette famille que l'on découvre rapidement dysfonctionnelle ne cessent de vouloir performer même en vacances : Brune, la mère, conseillère en communication de crise, impose à ses proches de verbaliser le moindre problème pour éviter les ressentiments… Emmanuel, le père est accro au running, scotché en permanence à sa montre GPS qui compte les kilomètres parcourus, comme s'il souhaitait plus que tout s'éloigner de l'étouffant cocon familial… Justine, pré-ado intelligente et perspicace fait la fierté de ses parents, contrairement à son cadet, Louis, 6 ans, un gamin à la traîne dans les aptitudes scolaires et plutôt du genre mutique. Devant cette course à la performance, le petit dernier a t-il décidé de faire de la résistance ?

Nous voici donc dans la peau d'Emmanuel, ce père de famille bourgeois, que l'on présume droit dans ses bottes mais dont on devine rapidement les failles. le personnage est contrasté : un tempérament intransigeant qui cache une profonde hypocrisie, envers son épouse, ses enfants et la société dans son ensemble. Partagé entre le souhait de préserver les apparences d'une famille BCBG et le désir de vivre passionnément, Emmanuel ne supporte plus d'être enfermé dans cette vie somme toute étriquée. Parfaitement adaptée à la situation, l'écriture à la première personne est frénétique, emprunt d'un léger humour pince-sans-rire et parfois caustique; le récit est fluide, ponctué de métaphores tantôt drôles, parfois inquiétantes, quant à l'état d'esprit de ce père de famille.

Avec un titre tel que celui-ci je m'attendais à une nouvelle intrigue, espérais-je aussi cocasse que Molécules. J'ai malheureusement été déçue sur ce point: hormis le style qui porte légèrement à sourire, il n'est pas question ici d'enquête policière, la disparition d'un adolescent est simplement évoquée en toile de fonds. Il m'est difficile de définir ce roman : si au départ, Un enlèvement oscille entre le thriller domestique et la satire sociale, celle-ci semble finalement l'emporter et si tel était le but de l'auteur, je pense alors que c'est une réussite. Je n'ai pas pleinement apprécié ce roman, peut-être ne l'ai-je pas bien compris, notamment la fin qui pour moi est restée nébuleuse. Toutefois, je suis certaine que ce livre trouvera son public, tant le point de vue de l'auteur sur une certaine classe sociale me semble tranché, précis et truculent.

Je remercie Babelio et les Editions Gallimard de m'avoir proposé cet ouvrage.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Ai-je eu une quelconque émotion pour l'un des protagonistes de ce livre aux allures psycho-sociologiques?

Non.
Juste un intérêt devant le déferlement parfois caricatural (du moins je l'espère) des us et coutumes de cette famille bourgeoise, écolo, bio, à la pointe de ce qui se fait ou doit se faire pour faire partie de ce monde clos aux « petits », aux « sans-grade ».

Il y a quelques phrases à ce sujet qui frisent l'ignominie humaine.
Cela est sans doute volontaire et nécessaire pour dénoncer la vilenie médiocre de certains, en cela le livre est gagnant.

Il réussit aussi à nous communiquer un langage contemporain réservé aux initiés.
L'ennui, le leurre règnent en maître dans cette famille qui croit avoir compris comment vivre et surtout ne pas vivre comme les suiveurs d'une société de consommation.
Ils consomment aussi mais « intelligemment ».

Une gamine insupportable, un peu perverse, une mère ensevelie sous yoga et achats en vrac, un père qui, double-jeu compris, oscille entre mari et paternité, un petit garçon ailleurs, victime et peut-être super doué qui s'ignore ou que l'on ignore,… du moins d'une lucidité certaine.

La mer, les quartiers privilégiés, la location haut niveau, les uns et les autres ensevelis dans leurs certitudes.
Un enlèvement qui en dit dit long sur le mal être de gosses de riches malmenés par le mal être général qui les entoure.

Le portrait est réussi et le livre se lit aisément.
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La famille Legendre vient passer une dizaine de jours de vacances à Royan. Emmanuel et Brune ont la quarantaine, ils vivent à Paris où ils exercent des professions bien rémunérées : dans le conseil en entreprises pour Brune et les conseils financiers pour Emmanuel. Ils ont 2 enfants : Justine, 11 ans et Louis, 7 ans. Ils représentent une famille de bourgeois parisiens, un peu bobo.
L'auteur se moque gentiment de ses personnages, de leur langage branché, de leur obsession pour la nourriture bio, de leur façon d'éduquer leurs enfants en les obligeant à apprendre tout le temps et à être le plus performants possible. Ils représentent la famille parfaite, ou s'en approchent un peu. Sauf que Louis ne rentre par trop dans le moule, au grand désespoir de ses parents, il ne sait pas encore lire. Petit à petit, on suit cette famille dans leur quotidien et les apparences si parfaites s'effritent un peu et on découvre qu'Emmanuel par exemple n'est pas un mari si parfait que ça et trompe sa femme.
Parallèlement, à Royan un adolescent est porté disparu.

Pas un grand roman mais un bon moment de lecture néanmoins.
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Un enlèvement de François Bégaudeau
Editions verticales

Découvert sur le compte instagram @leslecturesdecapucine

Premières phrases : »Le troisième jour le vent est tombé et nous avons pu disposer le petit déjeuner sur la terrasse. Justine et Louis se sont disputé la place face à la mer. »

Emmanuel, le narrateur, nous emmène en vacances avec sa famille à Royan, c'est dans cette jolie ville qu'ils passeront dix jours de repos bien mérité.
Emmanuel est marié à Brune, ils sont les heureux parents de Justine et Louis, le choix du roi comme on dit. Et pour ce couple qui aime que les choses soient impeccables c'est idéal, une fille et un garçon.
Nous pouvons les qualifier de famille parfaite sans hésitation.
Ils ressemblent, ne trouvez-vous pas?
…à ces familles… Mais si nous en connaissons tous; ces couples avec enfants qui ont tout…la beauté, la richesse, un job incroyablement passionnant et en plus pour couronner le tout ils s'aiment.
Mais quelle pression pour leurs enfants, eux aussi doivent à tout prix rayonner et être cultivés, intéressants, curieux de tout. Pour ce faire ils sont scolarisés dans les meilleures écoles de la ville, camper en tête de classe, avoir des activités enrichissantes. Car pour ces familles la performance est capitale, essentielle, ainsi tout est prétexte à apprentissage, les enfants sollicités intellectuellement en permanence ne savent pas ce que s'ennuyer veut dire.
Et bien une chose est sûre… l'on a beau manger bio, fait maison, courir une heure par jour et régler chaque conflit en préservant son calme, ces héros du quotidien sont comme nous finalement, ils ont aussi des failles, des faiblesses et des bassesses.
Voilà un roman que j'ai dévoré avec plaisir, souriant à de nombreux moments, craignant parfois de me reconnaitre. L'écriture entrainante et fine participe au plaisir de lecture.
Un livre que je recommande.

Emma aime :
- le côté décalé.
-Le pouvoir de visualisation.
-Se dire… mais j'en connais.

Lien : https://www.instagram.com/le..
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La famille Legendre est en vacances à Royan . Papa est conseiller financier, maman spécialiste en gestion de crise, papa est un sportif accompli, fait son running chaque jour assisté par une batterie de capteurs en tous genres, maman mange bio et local, pratique le yoga, tous deux sont hyper connectés. Ils ont deux enfants, Justine, sans doute tête de classe, qui truffe sa conversation d'expressions anglaises, c'est le must, et Theo qui, curieusement, à l'aube de rentrer en CE1 ne sait pas lire, ou en donne l'impression..., la honte !
Une famille bobo, ou de l'upper class, ou CSP+, comme on voudra.
Papa s'est donné comme règle d'être un père modèle. Mais peut-on l'être quand on n'est pas un mari modèle, même si on adore son épouse ? Hum...
Voilà un portrait de famille drôle (les noms de famille vous diront quelque chose...), caustique, plein de clins d'oeil, tout en finesse, avec une conclusion poétique, prenant son envol. On peut aimer ses enfants tout en les mal aimant. Car les enfants n'appartiennent pas à leurs parents.
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Plus qu'un enlèvement, ce roman raconte surtout les vacances d'une famille de bobos parisiens du côté de Royan.
Certes, un jeune garçon disparaît, mais cette intrigue n'est pas développée et apparaît juste à certaines moments en arrière-plan, le titre est donc trompeur.
Le regard que porte l'auteur sur cette famille est acéré et le ton est caustique. C'est bien vu, même si le style est parfois un peu agaçant.
Je termine donc cette lecture un peu mitigée, j'avais préféré En guerre.
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