Le jour où, tome 3 : Elle n'a pas fait Compostelle

Une bande dessinée qui invite à la reflexion sur notre monde et notre vie ...
Les "aimanteurs" sont omniprésents, à nous d'y réflechir et de choisir le bon chemin, le chemin qui nous convient ...
Pour le moment, sur cette série de set tomes, celui ci est largement mon préféré

Troisième tome de la série, où nous retrouvons Clémentine et Antoine, cette fois-ci pour une randonnée hors des sentiers battus, au coeur des Pyrénées, pleine de sagesse et d'apprentissages.
Nous rencontrons ici une « nouvelle » Clémentine, beaucoup plus que joyeuse, sereine, sûre d'elle. Elle semble enfin en phase avec elle-même et sûre du chemin qu'elle a pris quelques mois auparavant.

Cette randonnée aux coeur des montagnes avec Antoine va être une nouvelle fois riche d'enseignements philosophiques. Dans ce troisième tome, Antoine lui montera l'importance de se détacher de toutes les formes de projections ou d'injonctions qu'elles soient familles, sociales, culturelles, ou autre ; et de se libérer des carcans dans lesquels nous nous enfermons. Nos choix nous appartiennent, qu'importe ce que les autres peuvent avoir à y redire.

Même si, pour moi, cet opus est légèrement en deçà des deux premiers, j'ai passé un agréable moment avec Clémentine. J'apprécie vraiment cette façon d'imager et vulgariser des « concepts » de développement personnel, tout en légèreté et en douceur.
Côté graphisme, les dessins sont toujours aussi plaisants. Les paysages sont superbes.

Pour terminer : c'est une BD fait du bien, c'est doux, enveloppant, réconfortant.

Une petite BD bien inspirante que j'ai adoré.
Je ne connaissais pas cette notion 'd''aimanteur'', ceux qui nous éloignent de notre propre chemin de vie.
J'ai beaucoup aimé aussi le passage sur les ''livres vrais'', ces livres qui donnent véritablement du plaisir, quel que soit le genre.
Une jolie BD qui fait réfléchir tout en douceur.

Comme c'est un tome 3, je ne vais pas en dire trop pour ne pas vous dévoiler l'histoire.

Autant, j'ai adoré les 2 premiers tomes, autant celui-ci m'a un peu déçu car je le trouve, pour le coup, un peu moralisateur.
Je n'ai pas retrouvé le côté, "je donne des conseils et ensuite tu les applique comme tu le sens...".
Ici, j'ai trouvé que c'était une lecture "donneuse de leçons" et ça m'a un peu gêné.

Dans ce tome, on attire notre attention sur les choses qui ont tendance à nous "hypnotiser" et à influencer nos choix. Dans l'histoire, ils appellent ça des "aimanteurs".
J'étais d'accord sur certains points. En revanche, ça ne m'a pas touché.

C'était tout de même une lecture agréable, les dessins sont toujours aussi doux et apaisants. Et cette déception ne va pas m'empêcher de me procurer le tome suivant !
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Nous retrouvons Clémentine, qui a trouvé le bonheur, alors qu'elle va partir en randonnée avec Antoine, le sage-épicier qui lui avait permis de changer de vie. Mais cette randonnée est avant tout l'occasion pour Clémentine de prendre conscience de l'importance de sortir des sentiers battus et de ne pas subir les multiples influences omniprésentes dans notre quotidien.
Comme pour les deux précédents tomes, les dessins m'ont beaucoup plu avec leurs couleurs douces et chaleureuses qui s'harmonisent parfaitement avec le message optimiste que veut faire passer le livre.
Et aussi, comme pour les deux précédents tomes, le récit est un peu trop didactique à mon goût. L'intrigue n'est qu'un prétexte pour expliquer les "aimanteurs", ou toutes ces influences qui peuvent empoisonner notre vie, même à notre insu (modes, cultures, familles, marques, religions, etc).

Antoine emmène Clémentine suivre un CM (Chemin de Mouton) au lieu du célèbre chemin de #Compostelle, pour ne pas en devenir un justement, de mouton !
Il lui parle des « aimanteurs » qu'il compare aux cloches des vaches car elles agissent de même : elles attirent l'attention, accapare, notre temps et notre énergie.

Cela m'a fait me demander quels étaient les aimanteurs que je servais et si j'y gagnais vraiment quelque chose ?

1 – #égo, #perfectionnisme, me prouver que je ne suis pas la maladroite, pas douée – insérer ici des étiquettes collées à la super glu pendant l'enfance – que l'on m'a dit que j'étais. Mon enfant blessé.
2 – mes #parents et leurs attentes : les enfants, le chien, la maison, le boulot stable, les promotions
3 – la #société

On ne peut pas se débarrasser des aimanteurs, ils font partie du quotidien (société, la mode, le travail, les traditions…) mais on peut se demander s'ils nous apportent quelque chose de POSITIF, s'ils nous rendent HEUREUX. Si non, il faut faire comme le THE, et changer notre perception de l'univers environnant. C'est aussi ce que fait Harry Potter quand il combat un « Epouvantard » : il le ridiculise plutôt que de lui donner une importance démesurée ! A nous de donner une moindre importance à nos aimanteurs non essentiels …

LE #CONTE DE LA CAROTTE, DE L'OeUF ET DU THE :

On soumet les trois ingrédients à une épreuve, symbolisée par de l'eau bouillante et ils en ressortent transformés. La carotte, dure, devient docile mais affaiblie (molle). L'oeuf en ressort plus fort (dur) mais plus sévère, l'épreuve subie a changé son coeur. le thé change son environnement (parfume l'eau) et l'adapte à sa personnalité.

Encore une chouette façon de réfléchir sur notre chemin de vie, sur les choix qu'on fait et sur ce qui nous amène à les faire. Si j'ai passé un agréable moment de lecture, je trouve cependant que l'histoire n'est pas 100% réaliste de part son côté trop facile et trop Bisounours. Tout le monde est toujours trop gentil et tout se passe trop bien, du coup j'ai du mal à y croire et à bien m'y plonger.

Clémentine se sent bien dans sa vie, et dans ses baskets... Il ne lui manque plus qu'à mettre ses chaussures de randonnée !

Elle part pour plusieurs jours de marche avec Antoine, son maître à penser si l'on peut dire.
Oui, mais Antoine ne veut pas faire le chemin de Compostelle. Pas qu'il ne soit pas bien de le parcourir, mais cela ne lui convient pas. Antoine préfère aux GR, les CM, les chemins de moutons.
Les adeptes du chemin de Compostelle sont en quelque sorte des aimanteurs. Comme cette pratique rassemble nombre de personnes, on pourrait croire que l'on se doit de le faire également. Un peu comme une mode...
Oui mais voilà, une mode ne nous correspond pas forcément, alors pourquoi la suivre ?
Eh bien, parce que c'est plus confortable de se sentir appartenir à un groupe, plutôt que de suivre son propre chemin en risquant de se retrouver seul(e).

Voilà ce que Clémentine, et chacun de nous, doit garder en tête pour ne pas perdre de vue le chemin de vie qui nous convient réellement, et non celui dicté par la société, notre famille, nos amis... qui parfois, sans le vouloir, nous empêchent de considérer certaines des possibilités qui s'offrent à nous.

"La seule personne que tu ne dois jamais oublier ni abandonner, c'est toi ! Celle que tu es vraiment, détachée de tout ce qu'on veut te faire croire ou te faire faire...
Sois toi-même, toujours, simplement..."

Et bien souvent, pour se retrouver, un peu de solitude est bienvenue.
"Rien ne peut être fait sans la solitude." Picasso

Cette série de bande dessinée est vraiment sympathique. Certains conseils peuvent paraître évidents, mais personnellement j'apprécie de les lire. Cela me fait une petite piqûre de rappel pour, soit ne pas m'éloigner du chemin qui me correspond, soit me permettre de le retrouver.

J'ai beaucoup aimé ce tome qui traite du regard des autres et de l'influence des autres, que ce soit la publicité, les réseaux sociaux numériques, la famille, les religions, les partis politiques, les idéologies...
L'histoire de Gwladys m'avait marquée à ma première lecture. Je me souviens m'être dit : "Je veux être du thé" !
Les dessins sont toujours aussi doux et agréables à regarder.

Clémentine et Antoine entreprennent une randonnée dans les Pyrénées en passant par les chemins de moutons. Leur voyage est parsemée de sagesse et de rencontres. Ce tome donne aussi un aperçu sur le passé d'Antoine lorsqu'il vivait au Japon et comment sa vie à changée grâce à une vieille femme qui lui a ouvert les yeux. Tout au long de l'ouvrage, la notion d'aimanteur accompagne les deux voyageurs, elle est définie ainsi par Antoine : « (…) une entité immatérielle dont la force et la puissance dépendent de la quantité d'énergie mentale qu'il reçoit ». Les paysages épurés (parfois trop, à mon goût), illustrent bien le calme de la montagne et transportent le lecteur dans une atmosphère détendue. J'ai trouvée dommage que les deux avant-dernières planches arborent du texte avec une typographie différente et sans être délimité par une bulle… Il en est de même pour le passage où les deux protagonistes chantent un morceau de Georges Brassens, je trouve que le choix de l'écriture elle-même et son emplacement altèrent un peu la dynamique de l'histoire. Sinon, c'est un très beau roman graphique pendant la lecture duquel on passe un bon moment, et dont les réflexions accompagneront les lecteurs même après avoir refermé le livre.