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EAN : 9782754821452
120 pages
Futuropolis (12/04/2018)
3.62/5   24 notes
Résumé :
La Bourdon est un remorqueur d'assistance et de sauvetage en haute mer surpuissant. La Bourdon, dont l'équipage est composé de marins de la marine marchande, a été affrétée par l'État français pour assurer la sécurité du rail d'Ouessant. C'est le dernier espoir des navires en perdition au large de la pointe bretonne. Il existe d'autres unités de remorquage, à Boulogne-sur-Mer, à Toulon, mais pour tout le monde le sauvetage en mer, c'est la Bourdon, le fameux Saint-... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Cette bande dessinée est un reportage sur les métiers du remorquage en mer déguisé en fiction. Jonathan s'embarque comme lieutenant sur un remorqueur de haute mer, le Bourdon, celui qui est basé à Brest et qui est chargé d'intervenir sur la pointe Ouest de la Bretagne, dans une des zones les plus dangereuses du monde. Les auteurs nous font découvrir ce qu'est la vie sur ces navires, et surtout sur les personnages qui y travaillent, ils nous décrivent une série de caractères durs, d'ours mal léchés, de têtes brûlées, devant faire face à des situations tendues. Pour avoir brièvement navigué sur un de ces navires (on a intérêt à avoir le pied marin !), rien n'est très exagéré, y compris le caractère de chien du bosco, il doit sûrement y en avoir des comme ça sur ce genre de navires. À la fin on trouve un glossaire indispensable, même pour moi qui ai quelques notions de termes maritimes, j'ai dû y avoir recours, les dialogues utilisent forcément le jargon du métier. le tout est très réaliste, c'est une bande dessinée qui rend un très bel hommage à cette activité de remorquage en haute mer, mais aussi à la région, Brest, Ouessant, le monde maritime, la mer… le graphisme est simple, élégant, la représentation de la mer est superbe, le trait juste, je regrette juste que la lumière soit un peu trop égale et neutre, mais est-ce que trop d'intensité lyrique n'aurait pas trahi le propos ? En effet, l'équilibre entre la fiction et le reportage est parfaitement maîtrisé. Bref, si vous n'avez pas peur du mal de mer, lisez cette bande dessinée.
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Dès la première image, après avoir apprécié la couverture, nous nous préparons à voir de magnifiques illustrations, car cet ouvrage est un roman graphique. le style place la mer en acteur principal. L'histoire permet de nous placer en témoin d'un sauvetage en mer. Nous apprenons que les aspects financiers sont d'importance pou chacun des intervenants. En premier l'armateur veut le moins de dépenses possible, expliquant pourquoi certains équipages sont laissés à l'abandon. Mais aussi l'organisation de sauvetage veut sa part de rétribution, tout comme les membres d'équipage qui se partageront les primes distribuées selon une règle datant de Surcouf.
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Jonathan arrive à Brest pour prendre son poste de lieutenant sur le remorqueur "Bourdon". Il rejoint l'équipage de l'emblématique commandant, Jean Charles Bulros. Jonathan va découvrir ses nouveaux collègues et faire leur connaissance au fil des manoeuvres. Certains ont une forte personnalité comme Jacques, le bosco, qui semble ne guère apprécier les officiers et le fait bien sentir.

Nous suivons la vie de Jonathan à bord, vie rythmée par les périodes de quart. Chacun a un rôle, un poste à tenir pour que les manoeuvres se déroulent dans les meilleurs conditions et en toute sécurité. Nous découvrons cet univers d'hommes.

Les auteurs nous sensibilisent au vocabulaire au monde marin et à celui plus spécifique du remarquage. Nous découvrons aussi ce qu'est réellement le remorquage et les enjeux qu'il y a derrière ces opérations de protections des côtes et des hommes. j'ai découvert les notions de prime au remorquage, le rôle des autorités mais aussi des compagnies d'assurances.

Les deux auteurs, qui sont des marins et ont bourlingué, nous présentent des situations certainement proches de la réalité avec des équipages un peu exotiques où les conditions de navigation ne sont pas toujours optimales.

Les personnages sont attachants, même si dans cet univers de mâles il ne faut pas montrer sa sensibilité. le commandant veut protéger les côtes coute que coute. On sent une volonté farouche chez lui mais aussi chez Jacques, le Bosco. On sent aussi le respect de l'équipage pour son commandant et pour le Bosco.

C'est une BD qui se veut un hommage au courage de ces hommes qui risquent leur vie pour en sauver d'autres. Les deux auteurs nous plongent totalement dans l'univers marin et au coeur du remorqueur. Ils nous promènent sur les différents ponts en passant par les cuisines mais aussi par la salle des machines.

J'ai beaucoup aimé le trait graphique de Clément Belin appréciant autant les vues de Brest ou les parties de bateau, en particulier les gros plans. J'ai beaucoup apprécié le souci des détails qui nous plonge au sein du bateau. Ayant eu l'occasion de visiter un remorqueur, je me suis retrouvé dans cette atmosphère sentant presque l'odeur d'huile chaude. Les scènes du remorquage sont vraiment très réalistes et la mer déchainée est mise en valeur.

J'ai beaucoup aimé le jeu de mot sur le titre. La fortune de mer pouvant être un naufrage mais aussi la prime en cas de remorquage ou encore le salaire des marins à la recherche d'une situation meilleure que celle dans leur pays d'origine.

Le scénario est bien construit et les dialogues correspondent à ce qu'on peut s'attendre à entendre sur un bateau dans un monde d'hommes.

Bel hommage aux protecteurs de nos côtes et belle mise en images des différents métiers présents sur un remorqueur.

Belle découverte qui peut intéresser un public adulte mais aussi des adolescents. BD qui peut convenir aux amoureux de la mer mais pas que.

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Avec Fortune de mer, les auteurs semblent aborder un sujet simple, ils vont nous plonger dans l'univers des sauveteurs remorqueurs en mer.
J'ai donc ouvert ce livre avec beaucoup d'images en tête, et puis en fait c'est un tout autre livre qui nous est proposé. On est bien sûr le Bourbon, un navire de sauvetage, et c'est Jonathan un tout nouvel arrivant à bord qui sera notre porte d'entrée sur le navire.

Mais ce qui nous est proposé est bien différent des images d'Épinal. On est plongé dans un univers où l'on passe son temps à attendre, attendre le mauvais temps, les bateaux en détresse et finalement c'est un monde où l'ennui est très présent. Il y a aussi la part inconnue, pour moi, du métier, la négociation financière avec les bateaux en difficulté et leurs armateurs.
Et puis il y a les tensions entre ces hommes enfermés sur leur bateau, les problèmes d'égo et de hiérarchie.

Tout est évoqué et mis superbement en image. Un réel plaisir à lire.

Un grand merci à la médiathèque de Saint Gilles Croix de Vie pour cette découverte.
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C'est l'auteur qui m'a fait parvenir sa BD et dès le départ j'ai été très curieuse de la découvrir, cela, pour plusieurs raisons.
La première car le sujet m'intéresse beaucoup, un bateau de ce type, l'Abeille, nous en avons un à Cherbourg.
Ensuite, il faut que le dessin m'attire pour que j'aie envie de me plonger dedans et j'ai tout de suite aimé, j'y ai retrouvé un style qui me faisait penser un peu à celui de Nicoby.
Alors je n'ai pas hésité très longtemps, pas du tout même.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'Abeille, il s'agit d'un bateau remorqueur d'assistance et de sauvetage en haute mer très surpuissant, le bateau assure la sécurité sur le littoral et va secourir les bateaux en détresse sur la côte lors du mauvais temps. J'ai l'habitude de voir sorti celui de Cherbourg, plein feux, on reconnaît assez vite ce bateau indispensable, mais je ne connaissais pas du tout ce qu'il s'y passait à bord.

La particularité supplémentaire de cette bande dessinée réside dans le fait que Clément Belin et Costès, les auteurs, sont marins sur ce bateau, et ils nous offrent un regard interne à la vie à bord, le point de vue en est d'autant plus précis et réaliste.

Ce carnet de bord est assez surprenant, car je ne m'attendant absolument pas à y trouver ce genre de relation entre les membres de l'équipage, car elle est aussi froide que nos fonds marins. La vie pour ces hommes est loin d'être drôle, au contraire. Et bêtement, je m'imaginais que vivre ce genre d'expérience entretenait entre ces hommes un lien particulier et une forte solidarité. Mais cela est bien plus complexe que cela, je vous invite fortement à la lire si vous voulez en savoir plus.

C'est un beau témoignage sur ce métier difficile, un travail réaliste que j'ai trouvé admirable.
Je ne connaissais pas ces auteurs, je ferais bien plus attention à présent, car ils n'en sont pas à leur premier album.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Comme on dit par ici, c'est assez mal pavé. Tu remarqueras qu'il y a presque autant de roches qui affleurent que d'épaves signalées.
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p5: La "Bourdon" C'est le remorqueur de haute mer surpuissant qui, suite au naufrage et à la marée noire de l' "Amoco Cadiz", veille désormais sur la pointe bretonne. C'est le dernier espoir des navires en perdition face aux écueils de cette côte...
... Ce sont des centaines de cargos voués au même sort qu'il a ramenés sains et saufs à l'abri de la rade de Brest.
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Ouais, ben, qu'ils aillent au diable, ces sauvages. Faire naufrage, ou se faire remorquer ailleurs.
Faut savoir lâcher prise, Jean-Jacques, passer la main ...Poser son sac à terre une bonne fois. On a fait notre temps, tu ne crois pas ?

(page 114)
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Sinon tu demandes l'unité "Bourdon", ou la "Bourdon" tout court, ce bateau tous les brestois le connaissent.
C'est le remorqueur de haute mer surpuissant qui, suite au naufrage et à la marée noire de l'3amoco Cadiz", veille désormais sur la pointe bretonne. C'est le dernier espoir des navires en perdition face aux écueils de cette côte ...

(page 5)
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- Ok, la rogne ... mais si un jour tu rentres à l'improviste et que tu la trouves au lit avec un lumbago ... Hein qu'est-ce que tu fais ?
- Qui ... Alain Gagaux ? ! Connais pas. Il joue à Guigamp ? Et puis, même qu'il jouerait au PSG. Qu'est-ce que ça change ?


(page 60)
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