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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En très grand avec Augie March ou en petit format comme ici, Saul Bellow embrasse large avec une multitude de thèmes subtilement connectés. Mais cette fois-ci j'ai eu la sensation d'échapper complètement à l'étreinte.
Le roman est court mais sa focale difficile à discerner, avec plusieurs trames narratives et différents angles abordés au court du récit : on commence avec l'embauche du narrateur auprès d'un richissime vieillard pour lui décrypter la psychologie des êtres, puis l'on bifurque vers "l'affinité véritable" du narrateur, une femme qu'il aura aimé toute sa vie, perdue de vue, retrouvée, pour finir autour de la tombe déplacée (pourquoi déplacée?) de l'ancien mari de cette dernière.
On y parle consumérisme, chemin de vie, amour, mort, et de beaucoup d'autres choses.
Tout cela m'a perdue, je suis passée à côté. Dommage pour moi.
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Une sensation étrange m'habite à la fin de cette lecture, court roman de cet auteur prix Nobel de littérature et lauréat du Prix Pulitzer pour « Le Don de Humboldt ».

L'écriture est fluide, profonde, un brin mélancolique pour décrire les sentiments d'Harry à l'aube d'une déclaration d'amour dans un lieu pour le moins inattendu. Il y parle des relations humaines, des faux-semblants, de la mort, d'amour, d'argent … En un peu plus de cent-vingt pages, Saul Bellow revient sur près de trente ans de relations distendues entre Harry et Amy, son amour de jeunesse, celle pour qui il n'a cessé d'éprouver « une affinité véritable ». Ça c'est pour ce que j'ai aimé. Profondément.

Pour le reste, les personnages secondaires, des milliardaires ne sachant que faire de leur argent, m'ont laissée dubitative. du haut de leurs appartements qui dominent le lac Michigan, ils sont tout à leur excentricité et à leur vie sentimentale tourmentée. Quant à moi, je dois l'avouer, je suis restée au bord, me raccrochant aux mots d'Harry quand il évoque Amy, cet «  objet d'amour ».

«  Un demi-siècle de sentiment est investi en elle, de fantasmes, de spéculations et d'obsessions, de conversations imaginaires. Après quarante ans d'intense rêverie, je me sens capable de me la représenter à tout instant de n'importe quelle journée. Quand elle ouvre son sac pour chercher les clés de chez elle, j'ai conscience des arômes de chewing-gum à la menthe qui s'en échappent. »
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Court roman (ou longue nouvelle ?) de l'auteur américain Saul Bellow, prix Nobel de littérature 1976.

C'est bien écrit mais l'histoire n'est pas à la hauteur de ce que la quatrième de couverture laissait entendre. C'est une lecture décevante, avec beaucoup de libertinage.

Les personnalités des personnages sont assez inhabituelles, bien campées, intéressantes, mais à part cela, c'est une lecture qui n'apporte pas grand chose, dont on peut se passer.
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