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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans la commedia des ratésTonino Benacquista ne lésine pas sur les moyens, tout y est pour accrocher le lecteur, et pour l'ancrer dans une ambiance et dans un contexte spatio-temporel bien définis où la petite histoire va rejoindre la Grande.
L'auteur franco-italien aborde la thématique du retour à la terre natale une fois que l'on a immigré dans un autre pays, et le fait de se sentir toujours un étranger où que l'on soit.

La quête d'identité, la culture de l'émigration et la famille, la guerre et les empreintes qu'elle a laissées, seront des thèmes récurrents dans ses romans futurs.
L'artisan de la fiction, comme il se décrit lui-même, va tout de même puiser énormément dans les caricatures des personnages italiens et dans sa propre histoire.

Dès le départ l'on entend une note de désespérance dans la mise en scène de cette épopée, et l'auteur de Malavita réussit déjà à ce moment à créer un style à fois très personnel qui sied parfaitement au personnage principal.

C'est un roman "noir italien," avec ce sens du tragique bien particulier où les personnages en proie aux crises existentielles et des conflits intérieurs, sont en définitive en exil d'eux-mêmes.
C'est écrit dans une agréable fraîcheur de ton, une sorte de comédie douce-amère à l'humour caustique, sur fond de satire sociale.

L'air de l'Italie souffle comme si l'on y était, les pâtes seront traitées presque comme un personnage à part entière dans divers chapitres, de la fameuse cuisson et la préparation des sauces, à des réflexions philosophiques.
La religion sera aussi un thème important dans ce récit aux multiples facettes.

Esprits impressionnables qui ont envie de croire aux miracles, bon appétit !!


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Antonio vient d'hériter d'une terre en Italie, lui gosse de rital qui a rejeté tout ce qui venait de là-bas. Et cet héritage c'est son ami d'enfance, Dario, qui lui a transmis. Dario qui vient de mourir et qui quelques jours avant sa mort lui avait demandé d'écrire une étrange lettre...

Entre passé et présent, entre l'Italie et la France, nous suivons le parcours d'Antonio à la recherche de son histoire et celle de Dario. Histoire où se croiseront mafia, miracle, Vatican, vin et recettes de pâtes. Ça peut sembler foldingue à dire comme ça, mais non tout est crédible dans cette histoire, les personnages comme les faits. C'est fort et goûteux comme un café italien, un régal !
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Le roman policier m'intéresse surtout lorsqu'il entraîne le lecteur dans un milieu inconnu, sur des sentiers historiques, culturels, spirituels et humains lointains, lorsque l'intrigue ne se contente pas de résoudre des énigmes mais invite au voyage.
Mission pleinement accomplie avec La commedia des ratés ! L'auteur nous emmène dans un petit village italien, loin du bruit et de la foule, auprès de Sant'Angelo et ses ouailles. Il s'y déroule une farce loufoque sous les yeux ébahis d'acteurs et de spectateurs plus ou moins ratés, plus ou moins perspicaces, plus ou moins rancuniers.
Benacquista est maître du jonglage entre les cultures, les époques et les émotions.
On rit. On s'étonne. On a peur. On est suspendu à une chute presque connue d'avance et pourtant si délicate et délicieusement amenée.
Ce roman est parfait pour les douces soirées d'automne, spécialement en temps de vendanges comme c'est le cas au moment où j'écris cette petite chronique.
Le Grand Prix de littérature policière 1991 a adoubé son maître. Chapeau bas, Monsieur Benacquista !
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Antonio hérite d'un vignoble dans le sud de l'Italie, ce qu'il n'a pas prévu ces les emmerdes qui accompagne le cadeau de son pote Mario.
Il se rend dans le village ou il s'aperçoit très vite qu'il est devenu un étranger.
On ne dira jamais assez le plaisir qu'on a à lire Benacquista. Ce roman prouve une fois de plus le talent et l'inventivité de ces textes. de rebondissements en arnaques, le prauve Antonio va déguster sec, mais ce retour au pays va être l'occasion de ce réconcilier avec le pays de ces origines. Entre tendresse et un humour plein de dérision,
la langue de Benacquista fait merveille, truffant le récit de mots italiens aussi savoureux qu'un tiramisu, on rit de bon coeur, et l'on finit son roman avec un seul mot en tête : encore.
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Antonio reçoit un curieux héritage d'un ami d'enfance. Dans ce polar, se mélange, l'Italie, la mafia, les pâtes, le vin, le Vatican et l'amour.

Chacun essaie de duper l'autre dans une farce italienne où le héros se trouve embarqué par la peur, le mystique et l'absurde.

Les romans de Tonino Benacquista sont toujours très plaisants à lire.
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Seconde incursion pour moi dans l'univers de Benacquista après Homo Erectus que j'avais hautement apprécié. La commedia des ratés m'a offert un tout autre registre de l'auteur, « quelque chose entre la tragédie grecque et la comédie à l'italienne ». Une histoire d'immigrés italiens et de chicanes ancestrales autour d'une vigne qui ne produit qu'un vin aigre sous la bénédiction d'un saint oublié depuis des lustres par le Vatican. C'est toujours bien écrit, bien construit et rondement mené. En prime, on a droit à quelques recettes typiques de pâtes apprêtées à la sauce italienne.
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Superbe polar à l'intrigue haletante où la psychologie des personnages est si fouillée qu'on lit et vit au rythme des pulsations du coeur de notre héros-anti-héros. du très bon Benacquista, humaniste, intelligent, drôle! A découvrir!
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La commedia des ratés n'est pas à proprement parler un roman policier même s'il est estampillé comme tel. Point de policiers à l'horizon mais bon nombre de truands de tout poil et d'escrocs à la petite semaine.
Cette histoire - très bien construite et très imaginative - mêle religion, mafia et retour aux racines. On retrouve le style un peu noir et l'humour décalé qui sont la griffe de l'auteur. On se laisse facilement embarquer par l'intrigue et Tonino Benacquista maitrise suffisamment son récit pour surprendre son lecteur jusqu'au bout. Les descriptions des moeurs italiennes sont sans doute un peu caricaturales et les situations sont rocambolesques mais c'est volontaire et fait avec beaucoup de tendresse et d'humour. Un bon moment de lecture, un roman noir tout en légèreté.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Communauté italienne de la banlieue parisienne des années 1960. Dario meurt assassiné et lègue un vignoble "au pays" à Antonio, un ami d'enfance qu'il n'a pas revu depuis des années. Antonio soupçonne tout de suite Dario, roi de la magouille, de ne pas avoir acheté ces terres pour se transformer en paisible vigneron. Il n'aura de cesse de découvrir l'arnaque pour la reprendre à son compte... sans avoir nécessairement envisagé toutes les conséquences de ses actes. Excellent polar, avec humour et suspense.
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écouté en version audio (écoutez lire, gallimard); il s'agit d'une version abrégée et même si c'est en collaboration avec l'auteur, je n'aime pas.
un meurtre, un héritage surprenant: une vigne de piquette, un émigré qui renie ses racines, un miracle: un (faux )aveugle retrouve la vue et tout le monde crie au miracle!
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