Reviens

Un ami me l'a prêté, je ne savais pas à quoi m'attendre. Et bien j'ai ADORÉ !
J'ai aimé la simplicité et l'honnêteté de l'écriture.
J'ai été touchée par la sincérité de cet homme qui n'hésite pas à dévoiler ses émotions, ses doutes, ses peurs, ses fragilités ; par sa naïveté si rafraichissante par moment.
J'ai pleuré de rire et d'émotion. Tous les personnages sont touchants et attachants.
Je ne lui trouve qu'un défaut : il était trop court !!

C'est toujours le même bonheur que de lire Benchetrit... c'est simple c'est beau et même si les sujets évoqués au grès des livres changent l'écriture douce et mélancolique reste... aussi fluide que l'eau qui s'écoule dans un ruisseau..

Il est toujours aussi difficile avec cet auteur de s'arrêter à la fin d'un chapitre, de mettre entre parenthèse cette douceur qui nous accompagne page après page. Il est comme à chaque fois extrêmement touchant et attendrissant, et l'amour avec un grand A est pleinement le sujet de ce roman.

On suit les tergiversations intellectuelles d'un écrivain suite au départ de son fils de la maison. Il est vrai que le contenu n'est pas extraordinaire, pas très palpitant, il ne se passe que peu de choses (voir rien), mais même ce quasi rien qui est narré avec tant de douceur et de tendresse offre un rendu final tout de même très beau.

L'histoire d'un écrivain atteint du syndrome de la page blanche, en manque d'amour, surtout depuis le départ de son fils parti en voyage pour 1 an.

Un récit drôle, émouvant, tendre et intelligent.
Que dire de plus si ce n'est que ce livre m'a fait passer un très bon moment et que je n'ai pas eu envie d'interrompre ma lecture avant d'être à la fin.

Une chose est sûre, je reviendrai...

Magnifique & subtile !

C'est une bien jolie découverte que ce roman. Je n'avais jamais lu de roman de Benchetrit. Et je ne peux qu'avoir envie de me plonger dans d'autres romans. Une écriture fluide et efficace, tantôt directe, souvent empreinte de poésie et de tendresse.

Il m'a rappelé à certains égards la prose de Houellebecq. Probablement que l'on criera au scandale en lisant cela, mais réellement je le pense. Cette façon qu'a le personnage de s'atteler à résoudre un problème mineur lorsque le problème majeur est bien celui qui plombe la vie du héros. Cette sorte de passivité face à la perte d'un amour, à l'absence d'inspiration contre un combat sans failles pour une livraison amazon. Mais le message est bien plus positif que dans les romans de Houellebecq, le personnage apprend, réalise, se relève...

C'est drôle, élégant, cynique, émouvant, intelligent, complètement fou par moments.... Au delà de l'amour, il y a, comme chez Houellebecq, une vraie critique sociale du monde, celui de l'édition, du numérique et de la consommation également. Les références littéraires sont fines et intelligentes, et moi j'aime bien que les auteurs nous fassent aussi entrer dans leurs lectures. Cela explique leur écriture certes mais également nous rapproche ou nous éloigne... Bon, là clairement, cela nous a rapproché Benchetrit et moi (sauf pour Fante hein!)

Reviens me donne cette impression, cette douceur, cette émotion. Difficile de savoir si l'émotion vient d'un point ou d'un autre,  mais elle est là, bien présente. On ressort de ce livre apaisé, un sourire tendre aux lèvres... celui d'un au revoir empreint de mélancolie et de certitude, celle que l'on y reviendra.

A lire donc!!!!

SAMUEL BENCHETRIT, J'AVAIS LU SES DEUX PREMIERS TOMES DE CHRONIQUES DE L'ASPHALTE PUIS J'AVAIS LAISSÉ TOMBER… DEPUIS, IL A RÉALISÉ DES FILMS COMME LE SUPER J'AI TOUJOURS RÊVÉ D'ÊTRE UN GANGSTER. IL “REVIENT”;) AVEC UN FEEL GOOD BOOK…
🌝 IRRÉSISTIBLE ...

...livre ! d'une grande tendresse, c'est mon livre doudou de la rentrée littéraire.
Le narrateur, écrivain en panne d'inspiration et avec le fisc aux basques, vit seul à Paris. Son ex-femme le harcèle, son éditeur perd parfois patience mais ils sont amis dans le fond, et son fils de 18 ans dont il est très proche est parti voyager pour plusieurs mois.

Ce roman de Samuel Benchetrit est un doux mélange loufoque, très drôle, et attendrissant d'écrivain qui aime s'enchaîner les clopes, la vie simple, même s'il est parfois en proie à la mélancolie, il reste plein d'optimisme et d'espoir. Un livre empreint d'une grande sensibilité qui a fait fondre mon petit coeur quand notre héros parle de son fils en l'appelant « mon garçon ». 💞

Un très joli moment de lecture, qui fait du bien dans cette rentrée assez dure aux destins compliqués !

A LIRE SI : Vous avez besoin de baume au coeur.;)

Je me suis régalée ! Merci à Ladybird123 qui m'a donné envie d'ouvrir ce livre à la fois tendre et loufoque, triste et drôle, dépassé et humain.

Un bon roman sur les relations humaines (père-fils, ex époux-ex épouse, mais aussi contribuable-inspecteur des impôts !) et leurs difficultés, mais également sur l'angoisse de la page blanche.... Dedans apparaissent une jolie infirmière, un voyage au Groenland, un canard, Pline l'Ancien.... Loufoque je vous disais, mais tendre, drôle et triste tout à la fois.
Je ne connaissais pas cet auteur, il est évident que je lirai d'autres écrits de celui-ci !

J'ai eu envie de lire ce roman après avoir vu Samuel Benchetrit dans une émission littéraire. Je l'avais trouvé touchant.
Je retrouve cette inpression dans ce texte à la fois émouvant et drôle. Il est rare d'éclater de rire en lisant !
Je recommande cette lecture à celles et ceux qui ont un grand enfant qui vient de quitter la maison, qui ont une relation tendre et vache à la fois avec leur ex, qui aiment l'autodérision et savent encore s'émerveiller.

Que cela fait du bien de se plonger dans un roman et d'en sortir heureuse, avec une bouffée de tendresse accrochée au coeur. C'est un écrivain dépressif qui est le narrateur, un anti héros naïf qui tente d'échapper au fisc, qui communique avec son ex femme tous les jours pour parler de leur fils de 20 ans parti au Groenland. Il ment pour contenter tout le monde, se met à la recherche d'un de ses propres livres sur la banlieue et qui n'est plus publié. Et le voilà débarquant dans une maison de retraite. Aventures cocasses, beaucoup d'humour et une montagne de sympathie ressenti pour ce père tendre, maladroit, dépassé, auteur talentueux mais méconnu et cet amoureux pas si transi que cela face à la lumineuse Suzanne. Galerie de personnages comme l'employé du fisc Paul Blanchot, les pensionnaires de la maison de retraite, et la critique trop hilarante d' Amazon, bref, c'est décalé, poétique, infiniment tendre, absurde et drôle souvent. Un petit bijou d'humanité vraie.

Hilarant, comme le suggère la quatrième de couverture, ce n'est certes pas la qualité première de ce roman, dont l'humour, le plus souvent en demi-teinte, ne parvient pas à masquer un énorme potentiel d'émotion. La légèreté n'est qu'apparente, un simple effet d'écriture, en décalage avec la souffrance du narrateur. Séparé de sa femme, maintenant séparé de son fils parti pour un tour du monde en apparence initiatique, cet écrivain en panne d'inspiration, à la recherche de ses rares lecteurs, s'apprête à sombrer dans la déprime. Mais une suite d'événements imprévus vont l'amener à échapper à son enfermement : un message d'un soi-disant ami africain lui demandant de l'aide (l'arnaque typique, mais il y croit dur comme fer), un coup de téléphone d'un producteur lui proposant de réaliser une série à partir de son dernier livre "Béton armé", mais désireux d'en recevoir un exemplaire car il n'en connait que le thème (les banlieues) et ne l'a jamais lu (sic !). Ce qui ferait rire n'importe qui va au contraire déclencher chez notre très crédule héros une série de réactions qui vont l'amener à découvrir des personnes qu'il n'aurait jamais, au grand jamais, côtoyé auparavant, emmuré qu'il était dans sa "supériorité" d'intellectuel parisien. Un roman hors du commun, qui fait chaud au coeur sans jamais tomber dans la mièvrerie ni dans aucun des clichés de la littérature d'empathie et de cohésion sociale.