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EAN : 9782266108218
192 pages
Pocket (04/11/2004)
2.9/5   177 notes
Résumé :
Roman Stern a un vrai problème : les dingues et les dépressifs du globe semblent l'avoir choisi comme confident exclusif. Au comptoir d'un café, dans la rue ou sous un Abribus... A chaque fois, le jeune homme devient la cible privilégiée de tous ceux qui ont besoin de se
plaindre. Et Roman ne s'emporte jamais. Il a toujours été comme ça. Plutôt spectateur qu'acteur, docile, adepte des salles obscures et du repli sur soi. Jusqu'au jour où son alcoolique de tan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Sous ce titre provocateur, Samuel Benchetrit, à la base jeune réalisateur de cinéma , signe en 2000 ce premier et court roman dont l' idée de départ est originale.Son héros - ou plutôt anti-héros-, Roman Stern, jeune homme oisif,totalement désabusé, fauché comme les blés, doté d' une faible estime de soi et dénué de toute compassion pour son prochain , a la fâcheuse particularité d' attirer à lui les dingues et les paumés . Il endure alors stoïquement, davantage par lâcheté que par politesse le récit détaillé de leurs petites misères quotidiennes.D' un coup de génie, il lui vient à l' idée de tirer avantage de ce handicap en créant une société des plaintes qui va lui permettre de faire commerce de son écoute , par ailleurs parfaitement neutre sinon passive , à la manière d' un psychanaliste. Un évenement familial puis un fait divers le ramenant à son passé vont venir ébranler son cynisme.....Avec un bémol pour le style parlé et cru de l' auteur ; j' ai apprécié, dans l' ensemble son humour politiquement incorrect ,un peu cruel, pouvant parfois rappeler Houellebecq ou Cavanna.
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Samuel Benchetrit,ne passez pas par la case départ et ne touchez pas 20000 francs.
Non sans rire,c'est ce que j'appelle se foutre de la gueule du lecteur.Un héros insipide et naze au possible,une histoire qui part en sucette,il n'y a absolument rien de drôle dans ce livre...En fait le titre et la quatrième de couverture suffisent amplement,ce n'est même pas la peine de l'ouvrir ou alors c'est à vos risques et périls.
A éviter!

Juste un coup de gueule : quand je vois de la daube pareille qui est éditée et que des écrivains plein de talents rament cela me rends folle,certains éditeurs ont vraiment du fric à perdre!
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J'ai tendance à m'attendrir dès qu'un loser décide de s'épancher dans un bouquin . En voici un très beau spécimen!!!
Ce livre n'a pas la prétention d'être un chef d'oeuvre de la littérature et c'est très bien comme ça. Avachie sur mon canapé je me suis contentée comme l'auteur, de me laissée porter par cette chtite histoire molle et rigolote. C'est tout.
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Benchetrit est-il un branleur ?
Où plutôt, Roman Stern est-il un branleur ?
Peut-être... Sûrement...
Mais c'est quoi au juste un branleur ?
Ouais. C'est bien ça. Un mec qui se la coule douce, un partisan du moindre effort, une bonne grosse feignasse, quoi.
J'en connais... j'en connais... j'en vois même un dans le reflet de ma fenêtre là.
(Ne pas confondre avec le frimeur, le kéké des terrasses, le macho à la p'tite semaine, le poseur pathétique). J'en connais aussi, mais ceux-là, je les zappent vite fait bien fait.

La vie lui a fait un cadeau à Roman, alors il en a profité. Il a créé sa boîte : "la société des plaintes". Oh! Rien de bien sorcier. Il écoute. Écouteur pro qu'il est devenu.
De quoi ? Où devrais-je dire de qui ?...des hallucinés, des doux-dingues, des dépressifs, cafardeux, des abîmés d'la vie...
Un peu comme SOS amitié, mais... payant.
Il écoute mais n'apporte aucune solution. Ça, c'est un autre métier je crois.
Bref..une petite entreprise qui ne connaîtra pas la crise.

Je voulais découvrir l'écriture de Benchetrit avec sa pièce : " Maman" ; mais c'est ce court roman qui m'est tombé sous le coude en premier.
Pas de regrets, mais pas d'adhésion au fan-club non plus.
(Juste ce qu'il faut pour ne pas me décourager de découvrir sa pièce)
De l'humour, mais pas de grands éclats...un caniche un peu mage, des petites tranches de vie douces ou amères, une visite chez tata picole et chez mémé baltique, puis des "retrouvailles" façon copains d'avant, avec cette fille... Marie.

Allez ! 2 étoiles et demi, tiens...la moyenne tout juste...
Une vraie note de branleur, quoi!





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C'est une petite oeuvre, humoristique voire burlesque !
On suit donc les pérégrinations d'un brave type, quoiqu'un peu vicieux et limite sous certains rapports, qui a un petit problème ... celui d'attirer les langues bien pendues, les commères et les plaintes. Suite à un enchainements d'événements, il se retrouve à en faire son métier ...
Il est vrai que les lectures légères et humoristiques ne font pas a priori partie de mon bagage de lectrice... mais il faut avouer que ce livre ne m'a pas enchantée du tout. En illustrant la vie triste mais cocasse de ce jeune homme mollasson, l'auteur ne parvient pas à nous toucher. le livre tourne alors à la démonstration ... de quoi ? On se demande ! Je pense que cette phrase résume le livre. C'est absurde, et ne mérite pas vraiment le détour... Les personnages sont grossier et exagérés, sans âme et sans caractère. Comme ce livre.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J' ouvris l' un des livres du colis. Non pas pour le lire, mais pour garder ma place assise dans le métro bondé, et ne pas prêter attention à la vieille qui, debout près de moi , me regardait d' un mauvais oeil en faisant semblant de tomber à chaque secousse.../...Je n' aimais pas cette tradition de la hiérarchie de la place assise dans les transports en commun. Qui peut décider quel est le passager le plus piteux méritant de s' asseoir confortablement? J' étais moi-même convaincu d' être moins en forme que la vieille, qui, maintenant, tentait lamentablement d' attirer l' attention par une crise de suffocation.(p138)
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En repensant à mon rêve je le trouvai ridicule. Et je me dis que j'étais aussi con dans mes rêves que dans la vie. Et que ça m'aurait bien arrangé d'être un génie dans mes rêves. Que ça m'aurait reposé de ma connerie éveillée.
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Vautré dans un nouveau fauteuil, je voyais la fin du film pris en cours et son long générique final. Pourquoi tous ces noms ? Rarement lus ou si vite oubliés. Si vous achetez une armoire, il n' y a pas écrit les noms de chaque personne qui a servi à sa fabrication.( p 49/50)
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J.-F. c'était un démodé. Des trains il avait dû en rater toute sa vie. Des gares, il ne devait connaître que des quais déserts. Il avait bien cinquante ans de retard.
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De toute façon les machins d' art faut pas s' en mêler. Les gens qui achètent ce genre de tableau, ça fait des lustres qu' ils suivent l' évolution de la peinture. Eux ils savent bien pourquoi un type peint des taches bariolées cinq cent ans après un autre qui peignait des anges super appliqués.(P110)























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