En la personne du flâneur, c'est l'intelligence qui va faire son marché.
Habiter, c'est laisser des traces. Dans l'intérieur, ces traces sont soulignées.
Pour la personne privée, l'intérieur, c'est l'univers. En lui, il rassemble le lointain et le passé. Son salon est une loge dans le théâtre du monde.
[Paris, la capitale du XIXe siècle]
La personne privée qui, dans le comptoir, tient compte de la réalité, exige que son intérieur l'entretienne dans ses illusions.
[Eduard Fuchs, le collectionneur et l'historien]
La réification ne rend pas seulement opaques les relations entre les personnes ; au-delà, ce sont les véritables sujets des relations eux-mêmes qui sont plongés dans le brouillard.
La pensée ne comporte pas seulement le mouvement des réflexions, mais tout autant leur immobilisation.
Lorsque fut venu le soir de la première journée de combat, il se trouva qu'en plusieurs endroits de Paris, simultanément mais de manière indépendante, on tira sur les horloges des clochers.
Un témoin qui doit peut-être son intuition à la rime écrivait alors :
"Qui le croirait ! On dit qu'irrités contre l'heure
De nouveaux Josué, au pied de chaque tour,
Tiraient sur les cadrans pour arrêter le jour."
La mode a du flair pour débusquer l'actuel, où qu'il se meuve dans le maquis du temps jadis. Elle est le bond du tigre dans le passé.
L'Histoire est l'objet d'une construction dont le lieu n'est pas constitué par le temps homogène et vide, mais par le temps empli d'instantanéité.
Il n'est jamais une illustration de la culture sans être aussi une illustration de la barbarie.