Mona est fille unique. Plutôt garçon manqué, elle s'oriente dans une
carrière de policier avant de raccrocher le pistolet suite à un drame personnel. Sa mère s'est suicidée quand elle était encore enfant et les relations avec son père sont froides, si ce n'est inexistantes. Ce dernier, qui préférait bichonner sa « Charger » rouge flamboyante, vient de mourir et Mona hérite d'une maison laissée par sa mère, dans la ville de Wink au Nouveau-Mexique.
Après quelques galères à trouver Wink, qui n'est cartographiée nulle part, elle finit par arriver dans cette petite ville perdue au milieu du désert. En plein milieu d'un enterrement d'une personnalité importante de Wink. Avec la « Charger » rouge flamboyante. On peut dire qu'elle se fait remarquer dès son arrivée…
Elle va vite se rendre compte que les gens de Wink sont bizarres, secrets voire menteurs. Ce lieu dégage une aura particulière, peut-être à cause de l'ancien laboratoire laissé à l'abandon depuis une trentaine d'année. Elle espère en tout cas en apprendre plus sur sa mère. Ville dans laquelle elle a vécu auparavant.
Sur la couverture du roman de
Robert Jackson Bennett la maison d'édition Albin Michel met en avant une citation du « Library Journal » comparant l'histoire de l'auteur à du
Stephen King (et
Neil Gaiman). Il fallait oser. Je puis dire qu'en effet j'ai retrouvé un petit côté King qui n'était pas pour me déplaire.
American elsewhere ou américain d'ailleurs en français est un thriller de science-fiction intriguant puis déroutant dans lequel je me suis laissé embarquer. Au final le roman qui a reçu le prix
Shirley Jackson est prenant et distrayant, avec certes une intrigue bien ficelée mais conventionnelle.