Un ovni littéraire !
Une fois n'est pas coutume, je vais scinder ma chronique en trois parties pour tenter de transcrire au mieux l'infini richesse de ce petit bijou aussi métaphorique que profond.
L'histoire :
Anaïs se meut dans un quotidien morne et solitaire, qui perd peu à peu sa tangibilité au profit d'une unique obsession, celle de se dissoudre dans l'universel, d'abandonner son unicité.
S'entame alors un processus de transformation interne, encouragé par le personnage de
Mars, qui confrontera Anaïs à sa propre animalité, à sa part enfantine, pour enfin se fondre dans l'instant présent…
Mon interprétation :
Ce roman nous fait cheminer, en même temps que l'héroïne, sur la voie de l'éveil.
À travers une succession de rites initiatiques, Anaïs tente de se défaire de son enfant-moi (incarné par Nini-le-chou), de renouer avec son animalité et d'accueillir la mort pour voir naître le renouveau, tout cela pour pouvoir exister en symbiose avec le moment présent.
Mars, le personnage qui a donné son nom au roman, semble être une allégorie de la mort et de la renaissance, qui guide Anaïs vers sa nouvelle condition.
Mon avis :
Ce roman abrite plusieurs niveaux de lecture et encourage le lecteur à se forger sa propre interprétation.
En conclusion,
Mars est un roman qui ne laisse pas indifférent, qui nous happe dans cette progressive dissolution, à la fois redoutée et recherchée. Nous en ressortons, tout d'abord, ébahi par la qualité de la plume de l'auteure, et davantage ouvert d'esprit, moins rétif au changement intrinsèque à la vie.