C'est moi qui souligne est le récit d'une immigrée russe, qui a quitté la Russie en 1921.
On l'a suit à Berlin, Prague, en Italie, à Paris. Cette jeune femme côtoie nombre d'artistes et d'auteurs des milieux littéraires russes de l'époque. Elle enchaîne les petits métiers mais on s'aperçoit que pauvreté et misère sont son quotidien.
Nina Berberova distille dans ce récit un portrait des milieux artistiques russes en Europe des années 1920 à 1950 mais reste discrète quant à sa vie personnelle.
Mais pour moi, c'est son amour inconditionnel pour la littérature que nous dévoile
Nina Berberova à travers ce livre.