Lise BergeronLa rivière aux adieux tome 1 sur 2
/5 12 notes
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Résumé :
Saint-Alban, 1894. Aubert et Lucille Bastien mènent une existence simple et bien rangée avec leurs trois enfants, en périphérie de Portneuf. Alors que l’avenir semble leur sourire, un événement tragique frappe soudain la région, mettant une fin abrupte à cette douce quiétude.
Sans avertissement, un terrible glissement de terrain se produit et force la rivière Sainte-Anne à sortir de son lit. Du coup, la maison familiale est anéantie, emportant avec el... >Voir plus
Sans avertissement, un terrible glissement de terrain se produit et force la rivière Sainte-Anne à sortir de son lit. Du coup, la maison familiale est anéantie, emportant avec el... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Tellement intéressant! le côté historique se mêle à la trame de cette fiction et apporte un plaisir supplémentaire à la lecture. J'aime beaucoup! Très bien écrit...
Citations et extraits (21)
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Comme une bête en rut, il se rua sur l’aguichante femelle. Sans un mot, il la saisit vigoureusement par la taille et l’écrasa contre son torse humide. Il ploya les genoux, l’entraînant avec lui sur le plancher. D’une main, il lui écarta les cuisses pendant que de l’autre il lui soutenait la tête. D’un violent coup de reins, il la pénétra. Au contact de la chair intime de la jeune femme, il explosa en elle.
Elle était si belle dans sa tristesse qu’il dut faire un effort surhumain pour ne pas s’emparer de ces lèvres exquises qui s’offraient à lui en toute innocence. Sentant son corps réagir à son désir, il détourna la tête. Il ne devait rien brusquer, car elle ne lui pardonnerait jamais un comportement disgracieux. Jeanne pourrait croire qu’il était toujours le mauvais garnement qui l’avait agressée alors qu’elle n’était qu’une fillette. Cet épisode de sa jeune vie ne devait pas faire obstacle à celle qui s’ouvrait devant lui.
La veille, sa femme lui avait annoncé que Jeanne était maintenant devenue une grande fille, ce qui signifiait qu’il devrait éviter à l’avenir d’être trop démonstratif dans ses gestes d’affection. Cette barrière qui séparait un père de sa fille était d’une cruauté sans nom, comme si on voulait le punir d’être un homme. Hier encore, il l’avait bercée comme tous les soirs depuis le jour de sa naissance. C’était la première fois aujourd’hui qu’il lui avait refusé le refuge de ses bras avant d’aller au lit.
Pourquoi est-ce que la femme se croit obligée d’obéir à son mari, comme si elle était trop stupide pour faire ses propres choix ? En tout cas, celui qui m’ordonnerait de taire une chose aussi grave n’est sûrement pas né !
Lucille possédait tous les attributs pour faire perdre la tête à n’importe quel homme digne de ce nom. Sa beauté avait atteint son apogée à la suite de la naissance des garçons. Sa peau était devenue douce comme du satin, ses hanches plus rondes et ses seins s’étaient alourdis. Ses longs cheveux bruns tressés et relevés en chignon, avec quelques mèches rebelles lui tombant sur le front, la rendaient encore plus désirable.
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