Les Pitris conducteurs de l'évolution physique.
En ce qui concerne l’évolution physique, il y a une grande classe d’êtres qui la dirigent, la surveillent, qui, en somme, fournissent les modèles d’après lesquels tout dans cette évolution est modelé. C’est la classe connue dans la littérature hindoue sous le nom général de Pitris, ou Ancêtres. Mais ce nom manque de précision et pour une raison très simple. D’abord les Pitris originaux, ceux à qui j’aimerais, si possible, limiter ce nom, réapparaissent sans cesse dans de nouveaux rôles. On les revoit à chaque Ronde, et quand on arrive à l’évolution de notre globe, ils se montrent dans les divers cycles de croissance. On les retrouve ensuite se perdant en quelque sorte dans l’humanité, puis on les voit reparaître sous d’autres formes. Ce sont donc comme des acteurs, qui, changeant de costumes, jouent différents rôles : ce sont les mêmes hommes sous d’autres vêtements.
D'après les anciens documents occultes pleinement d'accord sur ce point avec les plus vieux enseignements Hindous, nous voyons que notre système solaire a une vie antérieure qui s'étend jusque dans un passé en apparence infini ; son âge serait, dit-on, actuellement de 1 955 884 703 années, période tellement immense que les mots qui l'expriment n'apportent à l'esprit d'autre signification que celle d'une incommensurable antiquité.
Si l'on remonte au commencement de ce lointain passé, on aperçoit selon la splendide image de Manou : Ishvâra, montagne de lumière apparaissant pour illuminer, les ténèbres.
Il n'y a pas, de termes qui représentent mieux l'aurore d'un nouvel Univers, mais les mots ne sauraient représenter l'idée imprécise de la lumière surgissant au sein d'insondables ténèbres. Telle est la comparaison choisie par le Père de l'Humanité, le Manou, pour décrire aux hommes l'aurore du système solaire.
Je me suis servie de ce mot "monade humaine", je vais définir maintenant ce que l'occultisme entend par le mot "homme". L'homme est l'être dans lequel, quelle que soit la partie de l'univers qu'il habite, l'Esprit le plus élevé et la matière la plus basse sont unis par l'intelligence ; donnant par la suite un Dieu manifesté qui marchera de conquête en conquête dans l'avenir illimité qui l'attend. "L'homme" n'est pas nécessairement fait comme nous le sommes, nous, et il peut avoir un million de formes. Le mot "homme" veut dire seulement l'être chez lequel l'Esprit et la matière sont réunis et atteignent ou atteindront l'équilibre, celui chez qui l'Esprit à la longue a vaincu ou vaincra la matière.
Quel que soit l'être où ces conditions se rencontrent, l'occultisme l'appelle "homme".
Dans l'enseignement théosophique, celui qui nous vient des grands Rishis d'autrefois, appuyé, vérifié et répété par les Écritures de toutes les grandes religions du monde, dans cet enseignement, on trouve une généalogie plus exacte et qui s'applique à toutes les parties de la nature humaine. Bien que les Shâstras hindous soient la source la plus riche sous ce rapport, ce n'est pas là seulement qu'on trouvera les traces de cette révélation primitive et que l'on apprendra quelque chose de cette longue route que l'homme a parcourue du minéral à Dieu, ou plutôt, devrais-je dire, de Dieu au minéral et du minéral à Dieu, car, comme le disent les Écritures de maintes religions : Nous venons de Dieu, et nous retournons à Dieu.
L'empire Toltec s'étendait de son centre en Atlantide proprement dite (maintenant submergée sous l'Atlantique), à l'ouest sur les deux Amériques, à l'est sur l'Afrique septentrionale et l'Égypte. Sous son autorité vivaient diverses nations provenant d'un mélange de la deuxième sous-race avec des Lémuriens, et des quatrième et cinquième sous-races en train de croître sur leurs zones respectives.