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Il y a des oeuvres jeunesses, comme « le coeur rouge et or de Nestor » ou « Rat et les animaux moches », qui vous prennent au coeur. C'est le cas de « le silence de l'ombre » également. D'entrée de jeu, Xavier Bétaucourt et sa complice nous dépeignent la complicité qui unit Nao à son grand-père. En une planche à peine, avec ce simple jeu de la balançoire, on sent tout l'amour qui les lie, et bien évidemment, la tragédie de perdre ce grand-père si brusquement.

Mais la mort est inéluctable. On finit tous par la rencontrer, d'abord indirectement, puis en face à face. Mais Nao ne comprend pas. Il est trop petit. Il peine à canaliser la douleur et le vide qui le submergent, ainsi que cette colère immense de n'avoir rien pu faire… que sa maman n'ait rien pu faire alors que c'est une adulte ! Alors celle-ci lui raconte l'aventure qui lui est arrivée, quand elle avait 10 ans, et que sa soeur jumelle est décédée peu de temps après sa maman.

Tels les enfants dans Narnia, elle a franchi une porte magique donnant accès à une forêt inconnue. Comme Dorothée et le petit Chaperon Rouge, elle a dû suivre le chemin menant à destination… Oh, pas le magicien d'Oz ni la maison de Mère-Grand, mais l'antre de l'Ombre, celle qui détruit tout sur son passage, qui change les créatures vivantes en statues de glace et qui remplit les coeurs avec le néant.

Si déjà le scénario est captivant, le dessin d'Élodie Garcia est carrément envoûtant ! Il m'a d'abord fait penser aux petites figurines parfumées Santoro ; une aura de charme et de candeur à laquelle s'ajoute un petit « je ne sais quoi » de beau et simple à la fois. Un mélange savoureux de couleurs face à l'obscurité de l'Ombre et de ses sbires, la sympathie émanant des protagonistes rencontrés, que ce soit l'ours bienveillant, les arbres bavards ou les petits champignons téméraires.

Avec tout ça, pas étonnant que « le silence de l'Ombre » fasse partie des 31 titres en lice pour le prix 2022 des Lecteurs.com ! C'est une pépite d'humanité, d'amour et de tendresse pour les plus petits qui affrontent la mort pour la première fois au travers d'un être cher ; la difficulté, aussi, pour les parents qui n'ont pas toujours les mots, les gestes…

Une belle histoire toute en poésie pour les enfants, et même les plus grands.
Lien : https://sambabd.net/2022/02/..
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BD one-shot « coup de coeur » de ma médiathèque, ce ne fût pas le cas pour moi. Pourtant, elle avait tout pour me plaire.

Le thème du deuil est quelque chose qui me tient à coeur et dont j'aime lire les ouvrages. Ici, un petit garçon a perdu son grand-père. Sa maman, qui vient donc de perdre son papa également, va raconter à son fils comment elle est parvenue à surmonter son chagrin, cet ''ombre'' qui l'a dévorait après la perte de sa soeur jumelle et de sa mère quand elle était enfant. Débute ensuite un voyage fantastique faisant office, quelque part, de « récit initiatique » ...

• Il s'agit d'une bande-dessinée jeunesse donc tout va très vite. Ce fût une lecture pour moi, très (trop!) rapide. Je n'ai pas particulièrement été touchée par les dialogues, les dessins sont jolies - tout comme cette magnifique couverture - mais me concernant, je n'y ai pas ressenti d'émotions particulières en les contemplant. Il m'a manqué un je-ne-sais-quoi.

Cette aventure imaginaire que raconte la maman ne m'a donc pas particulièrement transportée, même si la morale de l'histoire reste délicatement touchante. Pour sûre, cet ouvrage plaira à beaucoup d'autres.
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J'ai découvert cette BD récemment grâce à sa nomination pour le Prix jeunesse ACBD. Et le moins qu'on puisse dire c'est que je comprends pourquoi elle est dans les finalises. Cette BD traine d'un sujet rarement si bien exploité. J'ai été surprise par le style de dessin que je n'arrive à comparer à aucun autre. Les dessins sont magnifiques, ça a été un vrai coup de coeur pour moi. le scénario est fluide et l'aventure tellement touchante. le sujet n'est pas simple et pourtant l'histoire se lit comme une aventure à la Alice aux pays des merveilles. Il n'y a aucuns patos, rien n'est surfait. le monde fantastique est également très bien exploité. le seul (tout) petit regret que j'ai est de ne pas avoir eu d'avantage de temps avec le grand père au début de l'histoire même si, je pense que c'est un parti pris des auteurs étant donné que le livre fait déja presque 90 pages...! Je recommande vraiment et je le relirai avec plaisir.
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Jolie découverte que ce one shot sélectionné pour le prix de la critique ACBD. La BD aborde le thème du deuil sous le prisme de l'imaginaire. Une mère raconte à son fils comment elle est parvenue à surmonter cette épreuve des années auparavant, en l'entraînant dans un univers fantastique. L'histoire est touchante même si le texte ma'que de subtilité à mon goût. Les illustrations sont très jolies. En dépit d'une colorisation réussie, je me demande si les dessins n'auraient pas été plus percutants en noir et blanc. Un de mes autres regrets concerne le découpage des planches que j'ai trouvé un peu décevant. Mis à part cela, ce one shot fait preuve d'une belle originalité. le style ne plaira pas forcément à tous les enfants, notamment ceux habitués aux dessins classiques, standardisés.
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Nao vient de perdre son grand-père, une situation qu'il n'accepte pas et il ne comprend pas la réaction de sa mère.
Celle-ci décide de lui conter son histoire, lorsqu'elle aussi a perdu un membre de sa famille : sa soeur jumelle alors qu'elle était enfant. S'en suis un voyage onirique et fantastique pour aider Nao à surmonter son deuil.

C'est avec beaucoup de douceur et de subtilité que l'auteur aborde le thème du deuil, un sujet pas toujours facile à aborder avec des enfants.
J'ai aimé suivre le jeune Nao et sa mère dans cette quête de l'ombre qui peut vite nous envahir à la perte d'un être cher.
J'ai tout de suite été conquise par le graphisme et les couleurs de cette bande dessinée.
Une belle lecture sur la mort et l'acceptation du deuil/

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Perdre un être cher reste à tout âge une douleur lancinante. Toutefois, lorsqu'on a dix ans, cela représente un déchirement qui bouscule le tracé du quotidien et qui ouvre brutalement la porte du monde des adultes, avec une violence inouïe qui prouve à quel point l'existence peut s'avérer ténue, de sorte qu'il importe d'apprécier les bonheurs tant qu'ils se tiennent à portée des doigts et que les galvauder revient à passer à côté d'une vraie richesse. Noa est inconsolable depuis la disparition de son grand-père. Il refuse de faire le deuil de celui qu'il chérissait autant que ce dernier l'aimait. Il apprend alors que sa maman a connu pareille souffrance lorsqu'elle avait approximativement son âge. Ensemble, ils pénètrent dans une zone imaginaire pour combattre une ombre pernicieuse, une entité dont le pouvoir consiste à geler les coeurs. Débute alors un périple fantastique et symbolique qui permet au garçon de revivre peu à peu et à se délester de la colère qui l'endigue. A mesure que le récit se déplie, le lecteur comprend que l'ombre n'est en fait qu'une partie du protagoniste. Xavier Bétaucourt et Elodie Garcia signent un conte intemporel conçu pour aider les enfants à surmonter le traumatisme d'un décès et à réapprendre à sourire.
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Quelle jolie BD !

Jolie par ses illustrations. J'aime beaucoup ce style. Il y a un côté enfantin empreint de douceur. Les visages sont expressifs, les compagnons de la petite fille sont tous mignons. Et les couleurs sont très jolies.

Du côté de l'histoire, nous faisons connaissance avec Aiko qui doit réconforter son fils après le décès de son papy. le petit garçon est triste et en colère. Aiko lui raconte alors qu'elle a perdu sa soeur jumelle lorsqu'elle était enfant et qu'elle aussi était triste et en colère. Elle lui raconte comment elle a réussi à surmonter tout ça.

Le récit prend la forme d'une métaphore. Aiko se retrouve dans un endroit étrange ou les petits êtres qui l'habitent sont terrorisés par une ombre méchante qui envoie ses spectres paralyser tout le monde. L'ombre, c'est bien sûr la colère et la tristesse d'Aiko. Et la petite fille doit faire un long chemin, affronter des épreuves pour faire face à l'ombre et la détruire afin de permettre aux petits êtres de vivre en sécurité.

C'est une très jolie histoire, très poétique, que j'ai beaucoup aimé. Mais je m'interroge. Cette BD semble s'adresser aux enfants. Auront-ils la capacité de comprendre la métaphore ? Elle est jolie, mais pas si explicite que ça.

Quoiqu'il en soit, moi, en tant qu'adulte, j'ai beaucoup apprécié ma lecture.
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Nao est un jeune garçon qui vient de perdre son grand-père. Il est très malheureux et sa mère Aïko va raconter à son fils comment elle a réussi à faire le deuil de la mort de sa soeur lorsqu'elle était jeune. Va alors commencer un voyage extraordinaire dans l'imaginaire de cette petite fille qui part combattre les ombres.
Ce livre m'a vraiment émue. Il est beau, il est doux malgré le sujet plutôt sombre au départ. J'ai terminé ce livre avec le sourire au lèvre et l'envie de combattre les ombres à mon tour.
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Une jolie bande-dessinée qui se lit comme un conte et qui permet d'aborder le deuil à hauteur d'enfant. La touche de fantastique de le Silence de l'ombre permet de raconter avec beaucoup de délicatesse et de poésie cette étape difficile à laquelle nous serons tous un jour confrontés et qui est souvent très difficile à vivre pour les plus jeunes.

J'ai trouvé que l'histoire était belle et émouvante, empreinte d'une grande retenue et de beaucoup de sensibilité. On se laisse happer par la quête de cette jeune fille qui a décidé de combattre la noirceur et l'obscurité de l'univers merveilleux dans lequel elle vient d'atterrir et qui est une belle métaphore de son propre chagrin, de sa tristesse.

J'ai aussi beaucoup aimé les illustrations de le Silence de l'ombre, elles ont ce côté enfantin qui colle parfaitement avec le récit, l'âge des personnages et du lecteur. Il y a un joli jeu de couleurs également.
Lien : https://www.lirado.fr/silenc..
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Magnifique album qui traite du deuil. Les auteurs nous emmènent dans un univers doux et coloré à la façon d'un compte. le sujet est traité de manière habile, ce qui permet aux enfants de 8/9 ans et plus de pouvoir s'approprier cette histoire sans qu'elle soit trop difficile.
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