Complot

J'ai lu « le cri », le précédent roman de Nicolas BEUGLET qui m'avait beaucoup plu malgré un bémol pour moi (qui n'en est pas un en fait pour un bon thriller qui se respecte), à savoir, trop d'actions abracadabrantes parfois, trop « James Bond » pour moi. Et là, ben… je réitère pour cet opus. C'est un style en soi, je le conçois, mais je trouve ça parfois un peu « trop». Les héros invincibles j'y crois moyennement.

Attention, je ne dis pas que ça ne m'a pas plu, au contraire. J'ai apprécié le démarrage sur les chapeaux de roue avec ce meurtre qui ressemble à un sacrifice rituel. Un truc bien glauque qui promet une belle enquête. Et c'est bien de ça dont il s'agit !

On voit bien le côté « scénario » de l'intrigue (métier de l'écrivain aussi). On visionne les péripéties comme si on y était ! C'est du vrai cinéma en technicolor !

On y retrouve avec le plus grand plaisir l'inspectrice Sarah Geringen et Christophe Clarence présent dans le thriller précédent. L'équipe de choc va nous emmener de la Norvège au Vatican en passant par le Liban et l'Allemagne sans qu'on ait eu le temps de dire ouf !

Je dis bien de choc, car ils en encaissent des péripéties !! et des musclées même ! (Vous l'aurez compris c'est ça qui a freiné un peu mon enthousiasme) mais je reconnais volontiers que c'est un ingrédient idéal pour un thriller trépidant et je me suis laissée quand même prendre au jeu malgré tout….

Pour la deuxième partie consacrée au complot en lui-même, c'est séquencé en trois révélations.

La première m'a véritablement emballée, j'ai trouvé l'hypothèse plus que séduisante et intéressante. J'ai donc suivi cela de près en tournant les pages à toute vitesse et avec quelques insomnies.

La suite de l'enquête nous emmène vers une seconde révélation qui je dois dire m'a paru un peu « fumeuse » (le côté dit scientifique m'a fait tiquer) mais allons-y, pourquoi pas après tout… Voyons où cela nous mène.

Là où ça se complique c'est pour la troisième révélation. Là on décolle direct vers de la fiction et là je n'y crois plus tellement. Enfin disons qu'à première vue c'est plausible mais à bien y réfléchir, c'est une interprétation intéressante mais qui ne bouleversera pas le monde comme promis, parions-le ! Les habitudes sont trop ancrées et les croyances bien trop ancestrales pour être remises en question comme ça ! sur de simples allégations soi-disant scientifiques.

Ce qui m'a gênée c'est qu'en fait l'auteur souligne à la fin, le rattachement à la réalité (tout n'est pas fiction), précision que je trouve superflue et qui semble vraiment dire : « mais si, croyez-moi !»)

Pour les personnages, la psychologie de Sarah est bien décrite ; on ressent ses interrogations, ses déchirements, son côté sombre et ses luttes internes. Christopher quant à lui est plus posé, plus calme mais pas sûr de lui. La décision de s'occuper de son neveu a remis en cause toute son existence et il l'envisage avec philosophie. Il n'en attend pas moins de Sarah, malgré de nombreuses interrogations.

Bref, un bon thriller, impeccable et efficace (tout y est) que je note d'un bon 3.5 étoiles (ben, oui pour moi c'est une bonne note !), (-0.5 pour le côté « too much » d'actions et -1 pour la révélation de trop pour moi), mais ça ne va pas m'empêcher de me précipiter sur « l'ile du Diable » pour connaitre la suite des aventures de notre inspectrice et de son ami!!

Dans ce deuxième roman de Nicolas Beuglet, j'ai retrouvé avec plaisir l'enquêtrice du précédent, "Le Cri", Sarah Geringen. Celle-ci campe un personnage de femme forte, très forte (trop forte?) formée dans un milieu particulièrement viril: les Forces Spéciales. Si elle les a quittées, elle en demeure pas moins une policière surentraînée, capable de mettre à terre n'importe quel homme, ou presque.
Elle se retrouve ici sur une nouvelle enquête sordide: le corps de la Première ministre de Norvège est retrouvé atrocement mutilé et dans une étrange configuration. Les raisons d'un tel meurtre apparaissent très vite obscures. Qui pouvait bien lui en vouloir au point de la torturer ainsi? Quel est donc cet étrange rituel qui semble avoir précédé la mort?
Sarah va emmener le lecteur sur les traces de découvertes liées à l'histoire de l'humanité et à la mythologie de la femme. L'auteur s'est en effet fortement documenté sur le sujet et on ressent la passion qu'il a mis à effectuer de telles recherches.
Un thriller qui prend aux tripes, mais qui souffre tout de même de quelques petits temps morts.

« Complot » est le deuxième volet de la trilogie « Geringën ». Suite directe de « Le cri ».

Sarah Geringën se voit confier une mission très spéciale. Appelée sur les lieux d'un crime en urgence dans une atmosphère très mystérieuse elle comprend rapidement pourquoi : la victime n'est autre que la première ministre de Norvège.

L'examen du lieu du crime la laisse dubitative : il semblerait que la victime ait tenté d'effacer les traces de son agresseur… de plus l'attitude des agents présents sur place la met mal à l'aise. Elle se sent dénigrée, jalousée peut-être ?

L'enquête s'annonce compliquée. Les enquêteurs se font attaqués par des espèces de mercenaires. Il y a des morts. Mais que se passe-t-il donc ici ??

Sarah s'embarquera corps et bien dans une aventure qui la dépassera très rapidement, emmenant avec elle son compagnon.

Elle ne le sait pas encore mais sa vie en sera à jamais bouleversée.

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Le premier roman, « Le cri », m'avait complètement emporté. Une aventure dingue rythmée à 200 à l'heure comme il me semble l'avoir noté à l'époque.

Cette fois-ci le rythme est moins soutenu. Un départ assez rapide puis ça se calme. L'histoire est compliquée, je n'ai pas retrouvé la frénésie ressentie avec « Le cri ». Néanmoins le roman est très prenant même si j'y ai trouvé quelques longueurs. La fin m'a surpris et j'ai hâte d'entamer le dernier tome intitulé « L'île du diable » pour connaître la suite de cette fantastique aventure.

Malgré une lecture moins additive et un roman un peu compliqué à mon goût j'ai pu apprécier les qualités de l'auteur et, sans nul doute, je continuerai à le lire. Il existe une autre série appelée Grace Campbell… pourquoi pas ?…. :o)

Île perdue au nord de la Norvège, le cadavre d'une personnalité est retrouvé dans une position si particulière que la forces de l'ordre s'inquiètent. Sarah Geringën est appelée à la rescousse. Accompagnée de Christopher, elle nous fait voyager aux fondements de l'Histoire pour attraper le coupable. Un thriller très prenant et super intéressant, qui s'intéresse tout particulièrement à la question de la femme dans notre société. Je ne peux que conseiller.

C'est un bon pavé mais qu'est- ce que ça se lit bien ! Voilà le genre de livre que j'adore: du suspense, de l'historique, de l'ésotérique, des rebondissements... L'enquête file à toute allure, certes, c'est parfois tiré par les cheveux mais peu importe, on veut connaître la suite, on ne s'ennuie jamais.

Un crime horrible sur une île peuplée d'oiseaux, dans un archipel isolé de la Norvège et ce n'est pas Madame-Tout-Le-Monde qui gît là…

Ce n'est ni un meurtre banal… Là, un truc pareil, c'était du jamais vu !

L'auteur a cette manière bien à lui de happer son lecteur dès la première ligne et de ne plus lui lâcher la main jusqu'à la fin, quand il le dépose sur le rivage, le souffle coupé.

Non seulement il nous dépose sur une scène de crime des moins banales mais en plus, il nous fait passer du froid au chaud en peu de temps, nous invitant à le suivre, au plutôt, à suivre ses personnages, sur la piste du complot et des secrets enfouis.

Rassurez-vous, il ne le fait pas à la manière d'un Da Vinci Code, même si dans ce dernier, tout n'était pas à jeter et que Dan Brown avait eu le mérite de me faire réfléchir.

Eh bien, Nicolas Beuglet a poussé le vice encore plus loin et a fait fumer mes méninges tout en me procurant un plaisir monstre à lire les révélations divulguées dans son roman.

Réalistes, les révélations, en plus. Qui donnent à réfléchir et à pousser la réflexion encore plus loin que l'auteur l'a poussée (et il a poussé loin, déjà).

Heureusement que la religion catholique, comme le dit un de ses personnages, est complaisante envers la critique et la caricature, sinon, il y aurait déjà des menaces de mort sur sa personne, vu ce qu'il avance à un moment donné. Toujours en étant réaliste avec les données que l'on possède, l'auteur extrapole mais il le fait avec brio.

Que l'on soit d'accord ou pas d'accord avec lui, cela a le mérite d'être posé et d'y apporter des réponses (ou pas, car on ne sait pas tout) ou du moins, une discussion entre gens civilisés.

Mon seul bémol sera pour l'inspectrice Sarah Geringën que j'ai trouvée froide, distante et avec qui j'ai eu du mal à entrer en phase. Je la trouve aussi trop Wonder Woman, même si, contrairement au personnage du professeur Langdon (Da Vinci Code), elle a les références pour exécuter toutes ces cascades ou combats puisqu'elle est une ancienne militaire.

Mais je pinaille…

Un thriller qui ne se contente pas de faire courir ses personnages et ses lecteurs dans tous les sens, qui ne se contente pas de nous donner des émotions fortes avec des sauts dans le vide ou de l'adrénaline, mais qui nous donne à réfléchir, qui pose des questions, qui apporte des réponses (on sent la recherche de l'auteur) et qui jette un rocher énorme dans la mare aux canards.

Rien que pour cela il restera dans ma mémoire jusqu'à ce qu'Aloïs Alzheimer passe pour faire le ménage par le vide.

Après avoir lu et aimé le premier roman de cet auteur "le cri", j'étais ravie de retrouver les héros : Sarah Geringen, flic norvégienne très efficace et Christopher, journaliste.
Sarah et Christopher ont décidé de vivre en Norvège avec Simon, le neveu orphelin de Christopher. Sarah vient d'être appelée en urgence par le gouvernement car la première ministre a été assassinée. Elle part donc pour enquêter. Les conditions de la mort sont très étranges, l'accueil de ses collègues un peu froid, mais Sarah ne lâchera pas l'affaire.
Il s'agit d'un complot international pour redonner une meilleure place aux femmes dans le monde. Quelques invraisemblances cependant.
J'ai aimé ce roman, le suspens et l'action sont très présents, c'est parfois un peu violent. On s'attache aux deux personnages qui présentent des côtés sombres. J'espère les retrouver dans un troisième tome.

Cela fait un certain temps que j'ai envie de découvrir Nicolas Beuglet. C'est chose faite et je suis vraiment conquise. L'auteur nous embarque dans une histoire au suspense incroyable, tous les éléments introduits y sont savament dosés pour faire monter la pression d'un cran et nous questionner suffisamment pour titiller notre curiosité. J'ai relevé des tournures de phrases qui m'ont impressionnée! Nicolas Beuglet écrit vraiment très très bien, j'ai adoré son style. Il fait désormais partie des auteurs que je vais suivre. Je n'ai pas lu "le cri", qui semble être le tome qui présente pour la première fois son personnage Sarah Geringën, mais cela ne pas empêché de comprendre cette histoire. le fil conducteur que l'on a entre ces deux tomes semble être la continuité d'un lien entre Sarah et un autre personnage mais l'intrigue est indépendante du premier tome. La seule chose pour laquelle je ne mets pas 5 étoiles sur une critique si enthousiaste est simplement que le thème du "complot" choisi n'est pas vraiment un thème qui m'attire en général. Mais ça c'est une affaire de goût. Ce que je retiens de ma lecture est évidemment le talent de Nicolas Beuglet.

J'ai eu un démarrage difficile avec cette lecture. A mon humble avis, l'histoire d'amour sirupeuse n'avait pas trop sa place dans ce genre de roman. J'ai également trouvé que l'enquête était poussive dans les premiers chapitres. Puis tout s'enchaîne avec un rythme effréné et on ne s'ennuie plus jusqu'à la dernière ligne. le thème principal s'avère être d'actualité, la lutte pour l'égalité entre les hommes et les femmes. Je ne m'attendais pas à ce développement de l'intrigue qui m'a rappelé le Da Vinci code de Dan Brown avec une réinterprétation des textes sacrés.

Le deuxième opus de cette saga a été une lecture agréable mais elle aura suscité moins d'intérêt que le premier opus, en tout cas, pour moi.

Voilà un joli moment que j'ai lu le Cri, le file rouge de la saga était donc très vague dans mon esprit à l'instant où j'ai débuté Complot. Première constatation, l'auteur a su remettre en place les informations importantes sans que cela paraisse rébarbatif. de plus, l'enquête en elle-même n'étant pas liée au premier opus, la lecture peut ce faire indépendamment.

L'intrigue est captivante, les personnages sont bien dépeints et le rythme est soutenu du début a la fin. Je dois avouer que l'intrigue est très bien ficelée, les vérités historiques et interprétations de l'auteur poussent d'une manière ou d'une autre à la réflexion sur le sujet.

Mais sur un plan tout à fait personnel, j'ai été déçu par la fin. Pas qu'elle soit mal écrite mais je ne m'attendais pas à ça. En bref, ce dénouement m'a laissé sur ma faim... L'île du diable est donc déjà dans ma Wish !