Le cri

Ça commençait très bien... mais...
Écriture scénaristique. Une inspectrice norvégienne qui entraîne un ex-reporter de guerre français dans une enquête improbable, amenant les deux protagonistes d'expériences psychiatriques (et psychédéliques) en Norvège au mysticisme religieux (que je peine à apprécier) étasunien.
Avec une surenchère d'action pour ces deux « super-héros »... et je n'aime pas ce genre quasi surhumain dispensé de se nourrir ou de prendre du repos, capable de rester sur les pieds 25h/24h tout en s'échappant miraculeusement à tous les dangers.
Lecture certes divertissante, mais ressenti général très mitigé.

La 4ème de couverture a attiré mon attention. Cependant j'ai été déçue par ce livre. Un début correct puis peu à peu, l'histoire m'a moins captivée. Beaucoup d'actions peut-être trop d'ailleurs et trop souvent cousues de fil blanc. On sait que l'inspectrice trouvera l'amour, des exploits incroyables, des personnages trop conventionnels et moins attachants du coup.

Le cri est un de ces romans qui se laissent lire sans ennui mais sans enthousiasme, et à propos desquels il est difficile de faire ressortir un caractère propre. le style est basique (j'ai repensé à L'Énigme de la Chambre 622 de Joël Dicker), on ne fait que rester à côté des personnages (pourtant le personnage de Sarah invite à un peu de complexité psychologique), l''intrigue est totalement linéaire.
Après avoir lu que l'auteur était scénariste, j'ai compris que La cri tenait plus du scénario que du roman et vu sous cet angle, ça donnerait probablement un film d'action distrayant. Tous les ingrédients sont là, sauf que les rebondissements sont détectables dix pages avant qu'ils surviennent et que les clichés s'enchaînent à un rythme trop élevé : bref, ça semble déjà calibré pour une adaptation au cinéma, et aux États-Unis si possible.
Pourtant, c'est la vraie énigme, le début est très bon. En fait, tant que l'inspectrice reste en Norvège c'est assez crédible et le style est agréable. Ensuite, la richesse du récit et de l'intrigue disparaît, ce n'est plus qu'accumulation de difficultés surmontées les unes après les autres sans que le narrateur ait vraiment le choix, puisque sinon le roman s'arrête. Donc, pas vraiment de suspense pour un thriller.
Quant à l'intrigue, je ne me prononcerai pas sur son message religieux, mais en revanche le substrat scientifique autour de la matière noire et des neutrinos ne tient pas la route. La partie sur le cerveau reptilien et les théories de Jung est plus intéressante.
A déconseiller si vous aimez les styles originaux et les intrigues complexes. A conseiller si vous aimez juste qu'il se passe des choses dans un livre.

Pourtant, tous les ingrédients étaient appétissants: Oslo, une inspectrice qu'on ne demande qu'à apprécier, un asile psychiatrique, un décès suspect ou finalement peut-être pas. Voilà qui occupe la première centaine de pages. Et puis très vite, l'indigestion, d'invraisemblances en rebondissements , de personnages caricaturaux en poursuites, de coups de feu en bagarres... même si c'est la loi du genre, trop c'est trop. Et pour couronner le tout, la preuve de la vie après la mort, et de la rédemption pour tous (ou pas, je ne sais même plus). Ah, j'oubliais: ne craignez rien, tous les héros sont sains et saufs. Et même, sans dévoiler la fin tant elle est prévisible, ils se marièrent etc

Je ne suis jamais entrée dans cette histoire menée tambour battant par l'auteur. Trop de précipitations, d'invraisemblances, de hasards et de descriptions techniques de processus qui m'ont paru incompréhensibles. On a l'impression de lire un scenario de film d'action mais surement pas une oeuvre littéraire

Avis mitigé sur cette lecture, le début est complètement dingue. Mais dans le milieu du livre j'ai trouvé beaucoup de longueurs et les notions scientifiques et de religions m'ont ennuyés.
On va suivre l'inspectrice Sarah Geringen qui se rend dans un hôpital psychiatrique à Oslo. Elle est appelé pour un suicide, mais rien ne lui fait penser à un suicide mais plutôt à un meurtre.
Le début j'ai adoré ! Ça va à mille à l'heure, l'inspectrice est très particulière mais je m'attache au personnage tout de même. J'ai envie d'en savoir toujours plus sur l'enquête.
L'auteur m'a perdu à la moitié et surtout la fin qui m'a ennuyé plus qu'autre chose. Je ne suis pas intéressée par la religion et quand à la fin du livre on parle que de ça ... ça ne l'a pas fait avec moi.

Les thrillers made in France et moi, ce n'est pas vraiment une histoire d'amour. Déçu par les grands noms que sont Chattam, Thilliez, Grangé et Minier, je me suis dit pourquoi ne pas essayer ce petit nouveau, Nicolas Beuglet.
Bon, le quatrième de couverture aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Une mort mystérieuse dans un hôpital psychiatrique, un secret et des méchants qui sont prêts à tout pour qu'il le reste (secret, le secret :-)). Mouais, bof, ça sentait un peu le réchauffé.
Restait le verdict de la lecture. Mais malheureusement, je n'ai pas été emballé du tout. Stylistiquement assez pauvre (mais c'est aussi le cas des autres auteurs précédemment cités), l'histoire est une course contre la montre sans fin aux quatre coins de la planète (j'espère d'ailleurs que les protagonistes avaient une carte de fidélité auprès des compagnies aériennes, histoire de faire le plein de miles et pouvoir s'acheter des petits cadeaux) pour finalement percer à jour ce terrible secret, pas si terrible que ça en fait.
L'auteur nous dit que l'histoire est basée sur des faits réels. OK, je veux bien (je n'ai pas vérifié), mais alors il y avait probablement une meilleure façon de traiter le sujet parce que là ce n'était pas très crédible.
J'en arrive donc à la conclusion que ce type de thrillers n'est tout simplement pas ma came et que je ne comprends pas très bien pourquoi je m'entête à en lire...je dois avoir un coté maso.

Roman ambitieux. Le premier tiers du roman se situe en Norvège, là tout est OK; l'intrigue est posée, le sujet est original.
Puis patatras, on se retrouve en France; et là, on a droit à du Dan Brown assez ridicule, avec en supplément un enlèvement d'enfant. Sujet totalement éculé.
Le charme est rompu.
Il faudra attendre les toutes dernières pages pour retrouver les vraies questions posées dans ce roman; à savoir: existe t-il une peur ancestrale ? l'âme existe t-elle avant et après la mort ? Mais là, on n' est plus dans du polar ...

Merci à Livraddict et aux éditions XO de m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce livre.
Ici il est question de folie, de course poursuite, de meurtres, de plongée dans le passé récent et peu reluisant de certains services secrets. Il est question de douleur aussi, celle des 2 personnages principaux auxquels la vie n'a pas vraiment fait de cadeaux jusqu'à présent.
Alléchant me direz vous si vous êtes adepte de thriller ! Et c'est vrai qu'elle était alléchante cette histoire ! Mais autant vous le dire, le résultat n'est pas à la hauteur, en tout cas pas à la hauteur de ce que j'attends d'un roman… Je m'explique.
Le fond du récit est intéressant lorsqu'on aime le genre (ce qui est mon cas !), même si pas forcément toujours très innovant : une mort suspecte dans un hôpital psychiatrique particulièrement sinistre, un cadavre au passé trouble, une femme flic obstinée et fonceuse. de quoi attiser la curiosité donc ! le rythme, tout d'abord lent (voire très lent) s'emballe petit à petit, pour vraiment monter en puissance dans le dernier tiers du roman, et nous pousse à vouloir malgré tout connaitre la fin ; en cela le livre est plutôt bien construit.
Mais que c'est mal écrit ! Moi qui aime les auteurs qui savent jouer avec les mots, qui maitrisent la langue française et ses subtilités, qui savent nous faire partager les sentiments de leurs personnages avec délicatesse et nous faire vivre leur sujet par la précision des sensations, j'ai failli abandonner à peine quelques pages lues ! Je lis aussi beaucoup de policiers et thrillers que certains qualifient de « romans de gare » aux styles trop simples, que je qualifie moi d'efficaces car ils nous embarquent vite et sont au service de l'histoire (c'est ce que j'attends prioritairement du genre). Là, j'ai découvert un style à mon goût ni agréable, ni efficace, mais lourd, maladroit, voire franchement mauvais par moment ; pour moi, les répétitions, les phrases toute faites, les expressions convenues étaient beaucoup trop nombreuses pour permettre une lecture agréable ; le vocabulaire m'a paru redondant et les mots parfois utilisés à mauvais escient.
Tout ceci a largement gâché mon plaisir de lecture, ce qui quelque part est vraiment dommage car le tempo, lui, est plutôt bien trouvé, et que finalement je suis arrivée au bout avec un dernier tiers en mode « poursuite » sur les chapeaux de roues !
J'ai donc en fait le sentiment que quelque part on a voulu à tout prix faire d'un bon scenario de film tourné vers l'action et les changements de rythmes un roman qui finalement pêche par trop d'imprécisions en terme d'écriture.
Bref, vous le comprendrez, je ne vous le recommande pas, ce qui, je le redis est franchement dommage (et à l'encontre de pas mal de critiques de lecteurs semble-t-il) … Bien sûr ce n'est que mon humble avis.


Lien : http://desmotssurunepage.ekl..

Livre-surprise (emballé de Kraft par la librairie, avec juste quelques mots-clés sur l'emballage) offert par une de mes élèves en fin d'année scolaire. Ce n'est pas forcément le genre de livres vers lequel je vais spontanément, je ne connaissais aucun roman de cet auteur dont j'avais cependant entendu parler. Je l'ai abordé sans vraiment savoir à quoi m'attendre. J'ai d'abord été agréablement surprise, conquise par le début de l'histoire, mais ensuite, je me suis un peu lassée, j'ai « décroché » …lorsqu'est arrivée la surenchère d'actions et de péripétie set que les personnages présentés comme ordinaires s'en sortent avec des exploits dignes de super-héros invincibles. Je comprends qu'on puisse adhérer à ce genre de récits plein d'actions et de rebondissement, mais ce n'est pas mon cas. A réserver aux amateurs de thrillers et d'actions !

Tout commence à Oslo avec le meurtre déguisé en suicide d'un énigmatique patient sans nom d'une unité fermée d'un hôpital psychiatrique. Sarah Geringën, l'enquêtrice, découvre un univers secret. Sa perspicacité et son opiniâtreté vont l'entraîner dans le monde de l'espionnage et des recherches scientifiques secrètes menées après la guerre par les Etats-Unis et la Russie et leurs alliés respectifs. le personnage de Sarah est attachant et j'aurais aimé que l'auteur lui donne plus de place sur le plan « personnel », mais le parti pris de ce roman est la résolution de cette enquête compliquée, internationale et dangereuse. J'ai trouvé ce roman plein d'originalité et bien construit.