Le cri

Tout commence par une mort suspecte dans un hôpital psychiatrique pour finir en genre Da Vinci code avec une policière et un journaliste qui cherchent dans une course contre la montre le motif des recherches faites depuis les années 60 sur l'être humain
Ce genre de livre ne correspond pas à mes goûts

L'histoire débute bien avec le suicide du patient 488 dans une chambre d'un hôpital psychiatrique norvégien à l'atmosphère glauque. Une inspectrice, en proie par ailleurs à des problèmes de couple, débarque, trouve la mort suspecte et découvre que le directeur de l'établissement lui cache certains éléments essentiels à l'enquête…
Dès lors, on salive, on se réjouit, on s'imagine partis pour une lecture enthousiasmante de plus de cinq cents pages.
Puis, au propre comme au figuré, tout explose et l'on déchante.
Car si les actions s'enchaînent, très vite, les rebondissements incessants et invraisemblables vécus par cette flic norvégienne au cours de son enquête avec son compère, journaliste français entraîné pour sauver son neveu dans cette folle aventure, nous ennuient.
Et l'on trouve alors les aventures de ces super-héros longues, banales, d'une platitude extrême et l'on se surprend à lire certaines pages en diagonale.
À vrai dire, il m'a fallu m'accrocher pour ne pas abandonner ma lecture et découvrir ainsi le final décevant de cette histoire basée sur une expérimentation diabolique. Mais que ce fut pénible !
Vous l'aurez compris, pour ma part rendez-vous incontestablement manqué donc avec ce thriller, pourtant apprécié par de nombreux lecteurs et récompensé par plusieurs prix.

Ce que j'aime dans les polars, c'est la vraissemblance des événements, le caractère réaliste de l'intrigue, de l'histoire et l'humanité des personnes. Tous ces éléments font donc que je n'ai pas aimé ce bouquin !

C'était pourtant partis si bien avec une inspectrice pour qui on ressent de la compassion et qui est très attachante malgré sa froideur, un environnement d'hôpital psychiatrique si fascinant et un suicide qui se révèle être un meurtre mais particulier. Tous ces ingrédients qui aurait pu être l'introduction d'un bon polar.

J'ai pourtant vraiment adoré le premier tiers du livre, et puis l'enchaînement d'actions (de trop!), l'intrigue qui part dans la fiction et la religion, et surtout dans différents pays. On m'avait déjà perdu.. Quel genre de service d'investigation laisse ses inspecteurs partir à l'autre bout du monde pendant plusieurs jours sans savoir ce qu'il s'y passe et surtout SEULE ?? Ce n'est qu'un exemple d'éléments non crédible dans ce livre.

Dommage, mais je ne m'arrêterai pas la avec l'auteur car j'ai aimé l'écriture et je pense qu'il peut y avoir du potentiel avec cette inspectrice ! En espérant que le tome 2 soit plus réaliste..

C‌'est drôle, je viens de terminer un thriller qui traite pratiquement du même sujet, à la même période (années 50/70), avec le même grand méchant : "Le syndrome [E]", de Franck Thilliez !

Dans "Le cri", deux histoires, s'entrecroisent.
La recherche par la CIA de l'arme fatale : la peur ancestrale, ancrée dans notre inconscient collectif, le contrôle du cerveau humain,
Et des évangéliques fondamentalistes en quête de la preuve que l'âme survit à la mort.
Un mort suspect dans un hôpital psychiatrique, un couple qui décède dans des conditions apparemment naturelles, un enfant kidnappé, un petit tour du côté de l'île de Saint-Hélène (non, aucune révélation croustillante sur Napoléon), deux protagonistes, l'inspectrice norvégienne Sarah Geringën et l'ex grand reporter français Christopher Clarence, qui vont parcourir des milliers de kilomètres dans une course effrénée contre la mort.
Bon...
Peut-être est-ce parce qu'en ce moment je lis beaucoup de thrillers, tous plus ou moins complotistes, un peu hallucinés...
Je vais faire une pose sur ce type de lecture et commencer "14" de Jean Echenoz.
PS. Petit détail : Sarah ne peut pas voir la tour Eiffel depuis son avion, il est interdit de survoler Paris...

Il ne faut pas chercher autre chose que du divertissement dans ce polar. Il y a du rythme et de l'action. Par contre, pour la finesse de l'intrigue et la profondeur psychologique des personnages, on repassera. Les personnages sont relativement insipides ; quant à l'intrigue c'est capilo tracté au dernier degré. On est dans la surenchère perpétuelle et l'on peut pas dire que ce soit particulièrement crédible. Et le final est quasiment grotesque pour moi. Cela se laisse lire mais c'est pas suffisant pour susciter un vrai intérêt.

Le décor posé semblait à première vue me satisfaire. Cependant, la succession de rebondissements tous plus improbables les uns que les autres m'a fait perdre le fil et l'intérêt. Je suis allée au bout de l'histoire mais, si le scénario n'est pas en soi mauvais, il est peut être un peu trop « gros » pour me plaire.

Quel dommage ! le sujet est original et pertinent mais la narration reste bien trop conventionnelle. La littérature policière banale regorge déjà assez de héros «  invincibles » pour ne pas en rajouter deux de plus. À aucun moment on ne tremble pour les personnages principaux tellement ce roman sent l'eau de rose. Regrettable ! Un auteur à éviter à l'avenir.

Polar passionnant et distrayant, difficile à lâcher avant la dernière ligne. L'héroïne est une écorchée de la vie mais pleine de ressources. Pour une fois, c'est l'héroïne qui sauve le monde et s'avère être un savant mélange de Mac Gyver et de Super Woman.
Par ailleurs, le rythme trépidant fait penser à un mauvais James Bond tant les rebondissements sont plus surprenants les uns que les autres. Cet accumulation discrédite complètement l'histoire. L'auteur se perd parfois dans des considérations philosophico-religio-métaphysiques qui laissent perplexes. Si bien que le lecteur a hâte d'arriver à la fin pour savoir où veut en venir l'auteur. Personnellement, j'en sais rien...

Je n'aime pas développer des propos négatifs mais force est d'avouer que je n'ai pas du tout aimé ce roman. Je me suis accrochée dans l'espoir d'un dénouement scotchant mais je ne l'ai pas trouvé. D'ailleurs je n'ai trouvé l'énigme ni crédible ni particulièrement inventive. le tout croule sous les scènes d'action lourdingues qui donnent l'impression de lire le scénario du prochain Dolf Lundgren. La relation entre les deux personnages principaux est très convenue. En résumé, je m'attendais à un bon polar venu du froid et a des ressorts psychologiques poussés eu égard au cadre initial de l'asile psychiatrique mais je pense que cette double caution pseudo-scandinave et pseudo-psy n'est finalement là que pour appâter le chaland et lui faire acheter ce qui ressemble à l'idée que je me fais d'un SAS...