AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 2118 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un thriller d'une diabolique efficacité , chapitres courts , phrases courtes, côté noir nordique enneigé , il est difficile de refermer le livre car le récit est très addictif .
Les rebondissements sont impressionnants et vraiment réussis ( je me suis laissé surprendre ).
Le contexte historique des purges Staliniennes est très intéressant et les notions de génétique abordées apportent au récit une réflexion philosophique passionnante.
C'est un ouvrage efficace et réussi : un très bon moment !
Commenter  J’apprécie          150
C'est un plaisir de retrouver l'inspectrice Sarah Geringën pour dénouer l'assassinat de son père.
Surtout, Nicolas Beuglet nous livre au détour de l'enquête une histoire qui s'est réellement déroulée.
Un peu moins emballée que les précédents tomes, mais je l'ai dévoré rapidement, on se laisse prendre à l'intrigue !
Bon moment de lecture, même si cela ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          150
Chronique d'une Flingueuse : le Chat Pitre de Sophie pour Collectif Polar
Tome 3 des aventures de l'inspectrice Sarah Geringen .
Après le cri- le complot – voici le dernier tome l'ile du diable
On retrouve Sarah , bien décidée à mener l'enquête sur la mort de son père , de manière officieuse bien sûr , vu son passif elle doit se faire discrète.
Mais qui était son père , l'a-t-elle vraiment connu ? Elle va de découverte en découverte , sur cet homme qui n'était pas ce qu'il prétendait être .
Ce livre c'est un retour en arrière sur des faits historiques glaçants , mais malheureusement réels , un livre rythmé , si on le commence , on le finit , impossible de le lâcher .
Toujours ce petit bémol sur l'intrigue et ce côté invraisemblable , mais c'est du Beuglet et pour l'aimer , il faut faire l'impasse sur cela , il faut plonger dans le livre en apnée et éviter de sortir la tête de l'eau trop souvent pour analyser l'histoire .
Moi j'aime , ces références historiques et scientifiques , j'aime me retrouver en Russie ,en France … Et découvrir grâce à lui une part de l'histoire avec un grand H .
J'aime le côté documenté et l'écriture agréable de Nicolas Beuglet. J'ai beaucoup aimé ce troisième tome de la saga Sarah Geringen.
Encore un bon moment lecture qui referme la page de la trilogie Geringen .
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
Commenter  J’apprécie          140
J'ai oublié que j'avais commencé cette série. Peut-être parce que je trouvais trop gros les éléments présents dans le bouquin… Mais quand je suis tombée sur le dernier opus dans une librairie d'occasion, et bien, j'ai saisi l'occasion pour la terminer. Et j'ai bien fait, parce que selon moi, c'est le meilleur des trois. Nous retrouvons Sara un an après les événements du dernier tome. Elle est en prison, mais sa sortie est prématurée, puisque Stefen vient lui annoncer que son père a été assassiné. Il lui confie l'enquête, mais pas officiellement. Elle fera équipe avec Adrian, une nouvelle recrue. Ce sera pour Sara de partir sur les traces du passé de son père, homme plutôt distant, isolé et troublé. Une histoire de vie vraiment particulière. Pour élucider le mystère de la vie de son père, mais surtout de sa mort, Sara se rendra jusqu'en Sibérie. Et sera confronté au pire de l'humain. Une lecture très rythmée, sans temps mort, et plutôt intense. le style est fluide et se lit très bien. Je suis contente de l'avoir eu entre les mains ce bouquin, et franchement, il me réconcilie avec l'auteur. Une très bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          140
Sarah Geringën, un an (de prison) après…

Que vous ayez lu les deux précédents romans de Nicolas Beuglet ou non, le Cri et Complot, vous ne vivrez sans doute pas cette lecture de la même manière.

L'île du diable est le genre de thriller qu'on ne lâche pas, hyper rythmé, chapitres courts, ambiance anxiogène et surprises en cascade. Classique, mais ceux qui découvrent l'auteur apprécieront. Pour les lecteurs fidèles, l'expérience sera augmentée.

Même rythme, mais des sensations sans aucun doute différentes par rapport à la lecture du précédent roman, Complot. Après un pavé, ce nouveau thriller se démarque cependant déjà par sa taille. 310 pages, preuve que l'expérience littéraire sera autre. Et puis il y a l'histoire en elle-même…

Le personnage de Sarah Geringën a marqué les esprits en l'espace de deux livres. Elle était l'huile dans les rouages des intrigues précédentes. Cette fois-ci, elle en est le coeur. L'organe palpitant ; arythmie, tachycardie. Ce personnage au caractère si fort va plonger profondément dans ses failles… Et dans son passé, qui se révèle particulièrement surprenant (pour elle, comme pour le lecteur).

Complot déployait l'une des thématiques les plus fortes que j'ai pu lire depuis longtemps. Difficile de faire mieux. le choix de l'auteur de ne pas reproduire complètement le schéma est donc un choix qui peut se comprendre.

Chapitre court ne veut pas dire qu'on n'y ressent rien. L'écrivain arrive à rester dans l'action tout en faisant passer des émotions. Les lecteurs attachés à Sarah la regarderont à travers un autre prisme, avec une certaine fragilité que j'ai trouvé touchante.

Je sors de cette immersion en Norvège (mais pas que…), et de la vie du personnage principal, avec de l'enthousiasme mais aussi un brin de frustration. L'intrigue est emballante et surprenante. Les mystères historiques et scientifiques contés par l'auteur sont assez ahurissants, mais j'aurais aimé quelques dizaines de pages de rab pour développer ces thématiques passionnantes.

Parce que les thrillers de Nicolas Beuglet sont de vrais divertissements. Mais ils permettent également de s'interroger sur l'Histoire et ce qu'elle imprime sur le présent. Et aussi sur ce que peut expliquer et engendrer la science.

L'île du diable est une démonstration qu'avec les mêmes ingrédients, la sauce peut pourtant être transformée, pour varier les plaisirs. Nicolas Beuglet sait assurément y faire, ce thriller hyper rythmé en est une nouvelle preuve.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
Commenter  J’apprécie          130
J'avais lu d'une traite le premier roman de Nicolas Beuglet, le Cri. En croisant celui-ci aux détours des rayons de ma librairie, je m'en suis emparé sans penser qu'il était le petit troisième d'une trilogie mettant en scène l'inspectrice au regard bleu acier, Sarah Geringën. Au final – et malgré les allusions au second opus Complot – ce roman peut être lu indépendamment sans aucun inconfort puisque l'auteur sait habilement reprendre les éléments importants de l'enquête précédente de Sarah pour nous permettre de tout comprendre.
Mise en cause lors de l'enquête liée à l'assassinat du Premier ministre de Norvège, l'inspectrice est en prison depuis un an. A peine libérée, elle apprend que son père vient d'être retrouvé mort, assassiné dans des circonstances troublantes. Affublée d'un « Bleu », l'officier Koll sensé servir de couverture pour qu'elle puisse malgré tout conduire les investigations, Sarah ne se laisse pas le temps de la peine et se lance sur la piste du tueur.
Malgré quelques rebondissements parfois un peu convenus à mon goût, je me suis immergée facilement dans l'univers machiavélique de ce tueur qui emporte Sarah dans sa psychose basée sur des faits scientifiques réels dont j'avais déjà entendu parler et qui m'ont incitée à quelques recherches une fois le roman clôturé.
L'allusion à un pan de l'histoire russe particulièrement glaçant et inconnu pour moi donne au récit un regain d'intérêt. Toutefois et là encore, la progression de l'enquête pêche un peu par son manque de vraisemblance comme par l'acharnement du destin (sous la plume de l'auteur !) à abattre Sarah qui vit une succession de drames et souffre intensément tant sur le plan physique que psychologique. J'ai trouvé cela un peu excessif et cela m'a légèrement agacée. Il faut reconnaître pour sa défense que ce type de procédés se retrouve souvent dans le genre du thriller et je n'en tiens donc pas rigueur à Nicolas Beuglet qui m'a malgré toutes mes petites critiques fait passer un bon moment de lecture. Un thriller sans prétention pour une après-midi pluvieuse de printemps capricieux !
Commenter  J’apprécie          120
Après le cri et le complot, voici le 3ème et dernier volet consacré à Sarah Geringën. J'ai toujours autant de plaisir à lire cet auteur, d'autant qu'il s'appuie sur des faits historiques et scientifiques bien réels en toile de fond de ses fictions. Je suis allée lire sur la toile tout ce qui se rapporte à l'affaire Nazino en 1933 et ça fait froid dans le dos.
Mais je n'en dis pas plus afin que l'intrigue ne vous échappe pas.

À la fin du Complot, nous avions assisté à l'emprisonnement de Sarah. L'histoire débute un an plus tard, le jour de sa libération. Une libération avancée de quelques heures, mais la situation est particulière : le père de Sarah vient d'être sauvagement assassiné. Écartée naturellement de l'enquête parce que la victime est un proche, Sarah est soulagée que Steven, son chef, lui accorde le droit d'enquêter mais à la condition de le faire accompagnée d'un nouveau collègue chargé lui, officiellement de l'enquête. Dès le début, en découvrant les premiers indices aussi bizarres que troublants, Sarah commence à douter de son père, un père assez en retrait de la vie familiale , qui parlait peu, dont elle et sa soeur n'étaient pas très proches, un père qui ne semblait pas rendre sa mère heureuse, bref un père avec un voile de mystère autour de lui. La suite va confirmer ses doutes, et de découverte en découverte, ils seront amenés à se rendre jusqu'en Sibérie pour percer le secret que son père a réussi à leur cacher toute sa vie. Accrochez-vous, ce n'est pas joli joli et pourtant c'est inscrit dans l'histoire. Une enquête dangereuse qui laissera des traces indélébiles dans le présent de Sarah.
Commenter  J’apprécie          110
On ne pourra pas lui retirer cette qualité, Nicolas Beuglet manie le cliffhanger de fin de chapitre avec autant de talent et de vice qu'un pâtissier breton manigançant ses kouignettes dans le secret de son labo. Parce que oui, il faut une bonne dose de vice pour faire d'une motte de beurre et d'un paquet de sucre une arme du crime de lèse-régime.
Les ingrédients principaux de Beuglet restent identiques aux deux romans précédents (et finalement, de tout polar qui se respecte) : une flic, Sarah Geringën et un mort, son père. Aïe ! D'autant que le vieux monsieur a le mauvais goût de se faire assassiner le jour où sa fille sort de prison. On ajoutera comme exhausteurs de goût un peu d'histoire, de sciences... mais juste un peu, vraiment pas trop.
Dans les décors norvégiens qui sont à la chaleur bienfaisante ce que l'omelette du même coin est à la légèreté calorique, Sarah entame une enquête qu'elle va mener rapidement. Très rapidement. Trop rapidement. le Saint-Esprit devait être de bon poil quand l'enquête de Sarah a débuté car il a distribué ses opérations "déduction" avec une grande générosité.
Papa était d'un naturel taciturne, papa s'avère en fait être une gros cachottier : Sarah va mettre à jour le passé d'un père aux blessures profondes et au passé traumatisant.
Mêlant une page dramatique, inconnue et captivante de l'histoire russe et les dernières recherches scientifiques sur l'épigénétique, Nicolas Beuglet construit une intrigue captivante, menée à un rythme infernal et où les rebondissements se multiplient comme les petits pains du pote d'Amélie Nothomb. Si l'un d'eux (des rebondissements, pas des petits pains - arrête de ne penser qu'à la bouffe !) était un peu attendu tellement il devient récurrent dans la littérature policière, ça ne gâche pas trop le plaisir. "Pas trop" mais "un peu quand même".
Allez, sans rancune, ce périple dans L Histoire et la science que nous offre Beuglet reste un bon moment polar qui se déguste avec la gloutonnerie qui caractérise la lecture d'un page-turner efficace. Mais disons que cette fois, c'était un polar pour gourmand, peut-être pas pour gourmet.
Commenter  J’apprécie          111
Je découvre Nicolas Beuglet avec ce roman; bien qu'il soit la suite de "Le cri" et "Complot", il n'est pas gênant de commencer par celui-ci car l'auteur prend la précaution de nous concocter un petit résumé, au début, contenant toutes les informations nécessaires à la compréhension de celui-ci.
L'auteur nous offre une triple enquête en passant de l'une à l'autre et en les entremêlant : celle de Sarah sur l'assassinat de son père, celle de Christopher, son compagnon journaliste, sur le meurtre d'un enfant dont Sarah est accusée et celle de Stefen, son patron, sur un enlèvement.
Le rythme est haletant; il ne laisse pas le temps de reprendre son souffle qu'un nouvel évènement survient. le suspense ne se dément pas avec des retournements de situation tout à fait inattendus. Les chapitres sont courts, se clôturant tous sur un nouvel élément, qui ne peut que nous obliger à aller voir plus loin, à commencer un nouveau chapitre et c'est ainsi qu'on reste scotché au roman.
Le roman s'appuie sur des faits réels comme les déportations massives de Russes en Sibérie par Staline en 1933 et l'épigénétique dont j'ai découvert le terme mais dont je connaissais le concept de transmission de traumatismes à travers les générations. La curiosité m'a poussée à aller me renseigner un peu plus et c'est aussi un bon point pour ce roman.
En revanche, toute la partie sur le centre de recherche sur l'épigénétique m'a semblé complètement artificiel, invraisemblable et un peu superfétatoire.
Ce roman m'a néanmoins donné envie de lire "Le cri", ce que je vais faire dès que j'aurai éclusé un peu ma PAL.
Commenter  J’apprécie          100
Ce roman fait suite à « le cri » et « Complot ». Nous y retrouvons l'inspectrice Sarah Geringën qui, le jour de sa libération de prison, apprend le meurtre de son père dans des circonstances particulièrement horribles.

La jeune femme va mener l'enquête de façon officieuse sous les ordres toutefois d'un jeune et nouveau inspecteur Adrian Koll.

Cette étrange enquête va la mener jusqu'en Sibérie sur la tristement célèbre l'Ile du Diable.

Comme à son habitude, Nicolas Beuglet base son roman sur des faits historiques, l'île ayant servi de camp de déportation, ainsi que sur des faits scientifiques, l'épigénétique.

Si ces éléments sont très intéressants, je dois avouer que j'ai moins accroché à cette histoire. Cela reste quand même un bon thriller.

Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (4847) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2886 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}