L'île du diable

Un troisième tome où j'ai eu le plaisir de retrouvées Sarah geringen qui, après avoir purgé une peine de prison, se retrouve confronté à la mort de son père.
Une mort assez troublante et une mort dans des circonstances peu banale.

On apprend au fil des pages et aux détours d'investigations que des expériences atroces ont eues lieu dans les années 30.
Des déportations massives sur une ile en Sibérie qui a fait beaucoup de morts.
Sarah va devoir se confronter à ses pires cauchemars et a des révélations sur le passé de son père assez terrifiant.

Je vous avoue que ce tome 3 m'a moins emballé que les deux précédents.
Malgré tout, on rentre vite dans le vif du sujet avec des chapitres courts et une lecture addictive.
Je recommande ce roman à tous les fans de thriller.


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Ce n'est pas juste une enquête sur un meurtre (ça c'est classique), non, c'est une plongée dans des événements noirs, stressants, effrayants de l'Histoire … je me suis régalée ! Comme pour "Complot", le tome 2, le livre se lit d'une traite et nous fait se poser pas mal de questions une fois refermé.

Dernier tome de la trilogie Sarah Geringen. Et pour moi, cette trilogie se termine par un troisième succès. le roman, bien plus court que les deux précédents (à peine 300 pages), est tout aussi bien rempli en péripéties , même si je suis moins fan de policiers aussi courts, qui, selon moi, ne prennent pas assez le temps de développer correctement le récit.

On retrouve Sarah un an après les événements de Complot, à sa sortie de prison (je dois avouer que j'avais un peu oublié la fin de Complot en débutant le livre, mais fort heureusement, les éléments principaux sont rappelés en début d'ouvrage).

Sarah est convoquée chez le directeur quelques heures avant sa sortie officielle où elle apprend le décès de son père ou plutôt son meurtre. Bien qu'officiellement libre, elle n'est pas encore réintégrée à la brigade de police, son supérieur affecte alors des officiers de police jeunes afin que Sarah puisse commander officieusement l'enquête.

Toujours aussi prenante et envoutante, le roman est encore une fois difficilement lâchable une fois commencé. Il se lit extrêmement rapidement.

On navigue durant toute l'histoire dans une atmosphère très propre à Nicolas Beuglet, que j'affecte particulièrement : à la limite du fantastique. Les lieux sont toujours assez improbables : une île, une crypte, des souterrains secrets, un manoir... C'est vrai que cette atmosphère ne rend pas forcément le roman très réaliste, mais ce n'est pas vraiment le but ici. Au contraire, de toujours naviguer entre fantastique et policier est un pari que je trouve très bien maîtrisé. le décor y est riche et varié, et notre imagination prend rapidement le pas sur l'histoire.

Contrairement aux deux précédents tomes, l'enquête se focalise vraiment sur Sarah, Christopher est vraiment en retrait de cette affaire, il n'apparait que très peu dans l'histoire. L'évolution des personnages est ainsi moins marquée que dans le Cri ou Complot, normal vu la taille du livre.

Bien qu'en dessous de le Cri, qui restera pour moi l'un des meilleur polar lu ces derniers temps, L'île du diable respecte l'ambiance et l'âme de la trilogie et la referme de belle manière. Hâte de débuter la prochaine trilogie de Nicolas Beuglet !

Ce livre, le troisième opus des aventures de Sarah Geringën, est une pépite dans le genre Thriller. Lu sans avoir découvert les deux précédents (l'auteur nous en offre une ébauche aux premières pages), j'ai été emportée dans ce tourbillon de secrets et de rebondissements. Les mots sont maniés avec une grande dextérité et l'ouvrage est remarquablement documenté (j'ai apprécié les quelques mots de l'auteur à la fin du livre nous indiquant le chemin à suivre pour creuser davantage ce pan méconnu de l'histoire dont il parle ici). Excepté le dernier événement que je trouve un peu tiré par les cheveux et plutôt inutile, je ne peux que recommander ce livre et vais lire sans attendre les deux premiers épisodes de cette saga.

Nous retrouvons ici Sarah Geringen pour une troisième enquête de loin la plus pénible et la plus douloureuse de sa vie : le meurtre de son père.
Entre secret et trahison, Sarah se verra une fois encore malmenée par cette enquête qui la mènera à découvrir un passé familial lourd et inconcevable au coeur de la Sibérie.
En parallèle, nous retrouverons Christopher qui de son côté, tentera de disculper celle qu'il aime d'un terrible crime qu'elle n'a pas commis.
Bref, une fois encore, nous retenons notre souffle tout au long du récit, je ne m'attendais pas du tout à cette dimension. J'ai découvert une histoire terrible que je ne connaissais pas du tout, et l'auteur a su retranscrire avec brio l'horreur de ce qui s'est déroulé sur Nazino, l'île aux cannibales, l'Ile du Diable. Les amis, il faut parfois avoir le coeur accroché, personnellement je ne chercherais pas plus d'informations sur cette histoire car je ne suis pas assez forte pour ça, mais cela reste quelque chose qui doit être connu malgré tout.
Pour finir, j'ai adoré découvrir cette saga et les enquêtes de Sarah qui est un personnage fort et attachant, sa perspicacité et son flegme me manqueront. Une chose est sure, je lirais d'autres ouvrages de cet auteur avec plaisir.

Dans ce troisième tome, on retrouve l'inspectrice Sarah Geringën qui se trouve toujours au Vatican depuis la fin du second tome.

Elle est appelée par son chef afin d'enquêter officieuseemnt sur une nouvelle affaire : un meurtre particulièrement abominable : corps recouvert d'une pudre blache inconnue, visage figé dans une expression de douleur et extremités des membres gangrénées.
Malheureusement pour Sarah, la victime ne lui est pas inconnue puisqu'il s'agit de son père !

Commence alors une quête de la vérité sur fond d'horreur absolue et de secrets de famille qui la mèneront de la Norvège à la Sibérie pour finir sur l'Île du Diable...

Ce rapport d'enquête est un peu particulier puisqu'il y en a deux qui le précèdent.
Ne les ayant ni lus ni étudiés j'avais un peu d'appréhension de ne pas pouvoir tout comprendre. Heureusement l'auteur a pensé à intégrer un petit résumé évoquant brièvement les précédentes enquêtes.
Cela nous permet de découvrir le contexte mais finalement j'ai compris assez facilement la partie privée de la vie des personnages.

L'enquête est assez intéressante dans son ensemble. Malgré tout j'ai découvert le coupable avant même que l'auteur du rapport d'enquête nous en dévoile son identité. Il y a eu trop d'éléments et de petites choses qui m'ont mise sur sa piste et c'est dommage... Je pense qu'il aurait fallu enlever certains indices pour que la surprise soit totale mais ce n'est pas non plus très grave.

En ce qui concerne les descriptions il n'y en a ni trop ni pas assez. J'ai pu me faire une idée d'ensemble des personnages et je ne me suis pas trompée entre les noms et leurs rôles, c'est selon moi essentiel. J'aurais peut-être voulu avoir plus de descriptions mais étant donné qu'il y avait des enquêtes précédentes la plupart des personnages avaient déjà sans doute été décrits précédemment.

Pour ce qui est des lieux et paysages j'aurais apprécié avoir davantage de détails. Malheureusement je ne suis pas arrivée à m'imaginer l'environnement dans lequel évoluaient les personnages… C'est parfois assez frustrant surtout que l'auteur du rapport d'enquête évoque plusieurs pays, cela m'aurait vraiment plu de pouvoir découvrir les différents paysages que les protagonistes parcourent.

J'ai trouvé intéressant que Nicolas Beuglet, l'auteur de ce rapport d'enquête, analyse tous les personnages et n'hésite pas à étudier tous les points de vue, ainsi nous pouvons avoir une vision d'ensemble sur l'enquête. En tant que lecteur nous avons tous les éléments pour découvrir le coupable mais aussi ses raisons et comment il en est arrivé à cet acte. Les points de vue changent selon les chapitres. Ces derniers sont d'une bonne taille et ainsi nous avons des points de vue assez bien exploités et qui durent assez longtemps.

L'ensemble du rapport d'enquête est d'une bonne longueur, ni trop long ni trop court. Je pense que rajouter des éléments auraient selon moi plus alourdi le texte que de le rendre intéressant.
Il aurait peut-être pu être utile de nous donner plus d'informations concernant le passé d'André Vissili. En effet l'auteur du rapport d'enquête s'est retrouvé confronté à une affaire qui a malheureusement réellement existé. Je pense personnellement m'intéresser à cette époque de notre Histoire. J'apprécie beaucoup quand les enquêtes inventées sont basées sur des faits réels. Selon moi, cela donne une autre dimension à l'histoire.

Le style d'écriture de l'auteur du rapport d'enquête est fluide et agréable à lire. Nicolas Beuglet aurait peut-être pu choisir un ton et des mots plus durs et froids pour certains passages.
La fin est intéressante mais je m'attendais à une scène beaucoup plus dramatique… Ici c'est davantage une fin plus optimiste.

En résumé, c'est un rapport d'enquête assez intéressant dans son ensemble et qui peut donner envie de découvrir les précédents romans et enquêtes. Personnellement, si j'en ai l'occasion je les lirai pour en découvrir davantage sur les principaux personnages.
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Après le Cri et Complot, voici le troisième tome des enquêtes de Sarah Geringën qui ne m'a pas déçue non plus ! Je l'ai dévoré, comme ses prédécesseurs.

Je retrouve dans L'Ile du Diable ce mélange de mystère, d'histoire et de science que j'avais beaucoup aimé précédemment. En effet, Nicolas Beuglet nous offre de nouveau un récit d'action pour lequel nous ressentons qu'il a effectué de nombreuses recherches. Son écriture cinématographique nous embarque immédiatement aux confins de la Norvège et de la Sibérie.

Les chapitres courts augmentent la cadence et le suspense nous laisse peu de répit. Difficile dans ces conditions de lâcher ce thriller avant de l'avoir terminé !

Au cours de cette enquête, Sarah Geringën n'est pas épargnée. Elle est touchée au plus près de son âme. Son passé familial va ressurgir de la plus horrible des façons et lui laisser des marques indélébiles.

Nous retrouvons également Christopher et Simon, soutiens indéfectibles de l'enquêtrice même si tout ne sera pas aussi simple pour le trio.

Je ne souhaite pas trop vous en dévoiler, ni spoiler les tomes précédents, mais ce que je peux vous affirmer, c'est que les faits historiques mêlés aux recherches scientifiques happent résolument le lecteur. D'autant plus que ces informations sont toujours excellemment bien dosées et intégrées dans le contexte littéraire. Jamais il n'y a de longueur. le lecteur est toujours en attente d'en savoir plus, chapitre après chapitre. En effet, nous découvrons un pan de l'histoire de la Russie tout en étant divertis par la plume addictive de l'auteur. Un pari doublement réussi.

Un troisième tome que je vous recommande, en plus des deux précédents !
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Ce livre est une merveilleuse découverte ! Je n'avais pas lu les précédentes enquêtes de Sarah mais cela ne m'a pas du tout manqué dans ma lecture.
Le récit est vraiment surprenant de page en page, plein de rebondissements ! Sur fond de faits réels historiques et scientifiques, l'issue est glaçante mais vraiment très intéressante !
L'écriture est simple et fluide, très prenante avec des chapitres cours... très facile de le lire d'une seule traite :D

Bonjour à toutes et à tous…

Après “Le cri” et “Le complot” que j'ai vraiment beaucoup aimé, j'ai décidé d'enchainer directement sur le troisième opus de la trilogie, “L'île du Diable”.

Quel plaisir de retrouver l'inspectrice Sarah Geringën dans cette enquête qui va la toucher personnellement. En effet le père de Sarah est retrouvé mort dans sa maison, manifestement assassiné… Il a toujours été étrange, réservé, froid et pas démonstratif du tout avec ses enfants ou son épouse. Sarah n'a absolument aucune idée de qui aurait pu vouloir le supprimer.
Mais surtout dans cette nouvelle enquête, elle est fatigué, et on s'en rends compte très vite. Elle est considérablement affaiblie suite à son emprisonnement, lui donnant un côté plus attachant encore…

Je ne peux aller plus loin sans trop vous en dévoilé, mais décidément, les romans de Nicolas ne cessent de me surprendre.

J'ai découvert dans ce roman l'existence de “l'épignénétique”, qui relève une nouvelle fois le vieux débat entre “inné” et “acquis”. Comme d'habitude, j'ai passé plusieurs heures à me documenter sur ce sujet passionnant.
“La pleine conscience agit non seulement sur notre propre cerveau… mais également sur notre environnement relationnel (familial, professionnel, amical…) et serait donc transmissible par héritage épignénétique”. Joël de Rosnay
“L'esprit se situe au-delà des gènes”. Edith Heard


Wahou !!!  Incroyable…
Merci Nicolas d'avoir abordé ce sujet qui me permet aujourd'hui d'expliquer beaucoup de choses…

Mais revenons au roman !

Les chapitres très courts se succèdent à un rythme élevé. La narration ne souffre d'aucun temps mort et le roman est un vrai page-turner. Une fois commencé, Je voulais connaître la fin, je l'ai encore une fois lu d'une traite.
Dommage, malgré les très bonnes idées développées, pour moi, le roman aurait mérité plus de pages (avis tout à fait personnel). Mais cela reste malgré tout un très bon roman avec beaucoup de retournements de situation, et je ne m'attendais absolument pas à ce dénouement.

Une fois de plus, je me suis régalé !

Je voudrais vraiment rendre honneur au travail de Nicolas Beuglet, qui avec ses trois roman, a su me toucher à chaque fois, et de manières différentes. le travail de recherche qu'il fourni est incroyable et donne vraiment à ses romans le “plus” que l'on ne trouve que chez quelques auteurs…

Alors, suite ou pas suite, Nicolas ?

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Extraits :

« C'est ainsi que l'on parle de traumatisme héréditaire. Un enfant dont la mère ou le père a vécu un traumatisme qui a bouleversé la méthylations d'un de ses gènes en verra la trace dans son propre ADN, alors qu'il n'a pas vécu lui-même ce traumatisme. L'épigénétique prouve sans équivoque que si une personne a été victime d'une violence qui a fait naître chez elle une angoisse indélébile, ses enfants et sa descendance arriveront au monde avec cette angoisse, même s'ils ignorent le traumatisme qu'a subi leur ancêtre ! Ils en auront la marque épigénétique. Et cette trace va se transmettre de génération en génération ! »
Lien : http://leressentidejeanpaul...