Mère

Nous sommes tous pétris de bonnes intentions. Comme celle qui consiste à éviter de parler du mal, un mot qui, comme tous les mots, possède un pouvoir de création, la capacité à s’autogénérer, à mettre en terre le germe de ce qu’il signifie. Alors, « tout va bien ». Nous ne voulons pas faire mal – ou « mal faire » - en parlant du mal, et quand on y pense, ça se comprend. La magie des mots est tellement puissante, qu’elle peut effrayer. Souvenez-vous de la boîte de Pandore, cette boîte de la mythologie grecque dans laquelle se trouvent scellés tous les maux – ou peut-être s’agit-il de tous les mots ? Une fois ouverte, est-il seulement possible de la refermer ? La réponse de la forêt à cette question est on ne peut plus claire et à vrai dire fort rassurante : cette boîte, il faut l’ouvrir, la nettoyer et la remplir d’amour, de force et de lumière. Il faut que les maux soient guéris. Idem pour les mots.

Le cœur pur est immuable, indestructible - il est la seule et unique constane dans cette réalité faite de changements. Il est la source de tout ce qui existe, le centre de l'univers, son core, son noyau. Le cœur c'est l'essence de tout ce qui est : tout commence avec lui, tout est crée par lui ; et inversement, tout se termine en lui, tout revient à lui.