Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l'angoisse de sa vie d'épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a Une BD magnifique avec un dessin réalisé au crayon de couleur à la mine multicolore. Très vivant, expressif, vibrant.

Quant à la vie d'Anaïs Nin, elle est juste incroyable, ne se laisse enfermer dans aucune case, d'une liberté folle. Chaque événement, pensée, aventure amoureuse et sexuelle lui permet d'explorer sa vie dans toutes ses facettes. Explosion des tabous, refus des conventions. Déroutant évidemment, parfois dérangeant mais vraiment fascinant !

Elle écrit tout dans son journal et réussit à faire sa place dans un monde patriarcal. Elle s'interroge également sur son art, son écriture qu'elle veut différente de celle des hommes. Une femme qui se cherche à tous les niveaux et qui ose. Un grand coup de coeur 🖤

Une superbe BD biographique sur l'écrivaine Anaïs Nin. On y découvre une femme tiraillée entre les diktats de la société - et la place qu'on lui impose en tant que femme - et sa volonté de suivre ses désirs et son envie d'émancipation. le livre explore cette partie de sa vie où Anaïs s'est construite à travers ses explorations amoureuses, et qui explique comment elle est devenue la première autrice à écrire sur le désir féminin. Adultère, bisexualité, polyamour, tous ces thèmes sont explorés par Anaïs Nin....dans les années 1930 !

Graphiquement cette BD est une splendeur : la façon dont l'autrice utilise la nature et les couleurs pour décrire l'état d'esprit complexe d'Anaïs Nin est magnifique. Une remarquable adaptation de la vie et surtout de la personnalité intérieure d'Anaïs Nin !

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D'Anais Nin je ne connaissais rien jusqu'a ce que j'emprunte ce livre (qui me faisait de l'oeil depuis longtemps) à ma bibliotèque.

Ce qui frappe au premier abord c'est la couverture avec le dessin de cette femme ayant son reflet mystérieux dans l'eau. On sent là alors la complexité de la personnalité de cette femme.

Anaïs vivait dans les années 30 en région parisienne avec son mari Hugo, banquier. Elle vit une vie qui est loin d'être celle qu'elle imaginait pour eux deux. Si lui a mit ses rêves de côté , elle décide de continuer dans sa voie en espérant percer un jour en publiant son roman.

Nous la suivons dans son cheminement, là où elle écrit quotidiennement dans son journal en lui confiant ses secrets. Celui-ci est sa drogue mais ses rencontres avec d'autres hommes et une femme l'amèneront à des plaisirs qu'elle ne connaissait pas . de femme timide , elle deviendra plus sûre d'elle mais restera enfermé dans son mariage.

Le graphisme est beau, délicat et poétique, plein de sensualité.

Certaines séquences sont un peu dérangeantes (notamment celles avec son père) . mais cela reste une très belle lecture.

Maintes fois mis en avant sur les réseaux, parce que j'ai passé un moment fascinant avec La Crucifixion en rose de Henry Miller, je voulais découvrir Anaïs Nin, son âme fantasque, libre, aimante, artiste et bienveillante. Les dessins sont magnifiques, tout en élégance, douceur et rêverie. Les scènes plus inconfortables deviennent sombres, les scènes de dualité reflètent avec justesse les afflictions. J'ai passé un très bon moment aux côtés de cette femme hors du commun et j'ai tourné la dernière page de ce sublime roman graphique avec le seul regret de ne jamais pouvoir la rencontrer.

J'ai vu en ce livre une bombe. J'attends des livres qu'il me raconte une histoire, voire qu'il me raconte mon histoire. Celui-ci a fait les deux.
Non seulement les idées qu'il présente répondent à ma recherche personnelle de défi aux limites sociales, mais en plus sa mise en oeuvre est d'une poésie, qui pour une fois, me transporte.
Ces emmêlement, cumul d'amours, ces personnes tourmentées, ces rapports entre intériorité et d'extériorité me semblent tellement extrêmes, et finalement tellement humains que je m'en suis régalé. J'ai presque eu envie de le relire une fois refermé.

Il m'a fallu au moins 5 mains avec tous leurs doigts pour noter le nombre de pages qui m'ont bouleversé. Et encore, en feuilletant à nouveau le livre, j'en trouve tout autant. Ces postures, dessins de bras, de main, de visage, ces phrases si complexes et tellement simples, ces reflets d'une vie qu'on aimerait cacher mais qui, assumés, amènent ces moments d'allégresse. L'histoire décrit quelques passages de soulagement, comme si des étapes étaient passées. Elles ponctuent le livre qui m'a bien fait vivre la transformation d'Anaïs Nin, sa traversée d'une jungle des sentiments et sa sortie triomphante, non sans quelques blessures évidemment.

Le graphisme peut poser question, il est quelquefois neutre, quasi effacé, quelquefois flamboyant, souvent ondulant et toujours expressif voire fleuri.

C'est un livre que j'ai envie de racheter et d'offrir. D'ailleurs, c'est ce que je viens de faire.

Alerte beauté ! Cet album est une pépite. Les dessins sont magnifiques et oniriques, j'avais envie de plonger au coeur des pages. le coup de crayon de l'autrice sublime l'histoire de son héroïne. Au-delà de son oeuvre on découvre un portrait de femme qui au fil de ses rencontres s'émancipe, découvre sa sensualité et surtout sa liberté. Si certains aspects de sa vie sont choquants, l'album apparaît surtout comme une bouffée d'air et donne envie de lire les textes de Nin…
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..

Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !
Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !
Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !
Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !

L'itinéraire de la précurseuse du polyamour raconté sans aucune scène pornographique et pourtant très parlantes.
Il est beaucoup question de ses multiples amants (sans oublier toutes les relations non consenties) ainsi que de ses difficultés à mettre sur papier tout ce qu'elle aurait à raconter mais c'est surtout la relation entre elle et elle. Elle est son journal (ou pour le dire mieux, son journal c'est elle) représenté par un double spectral, elle est aussi le bateau, perdue ne sachant pas comment s'y prendre pour avancer, soufflant dans ses propres voiles. Toutes ces allégories servent à retranscrire l'histoire bien compliquée d'Anaïs Nin.
J'ai adoré le dessin et l'outil d'une mine multicolore donne un côté merveilleux

Je découvre Anaïs Nin grâce à cette biographie dessinée.
Quel travail magistral ! le texte et les dessins sont en harmonie et si fluides qu'ils effacent magnifiquement toute trace de travail pour que l'on ne puisse voir que l'oeuvre et saisir l'essence de la personnalité de cette femme éprise de liberté avec la volonté de vivre pour se sentir elle-même.
Merci à Léonie Bischoff pour ce magnifique album au croyon délicat et percutant.

🎶 Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin,
Anaïs
Infiniment féminine 🎶
 
D'Anaïs Nin je ne connaissais que le nom. J'ai pourtant plusieurs de ses ouvrages dans ma PAL, gagné il y fort longtemps à un concours. Mais je n'ai jamais osé franchir le cap. Alors qu'en @hanyrhauz programme sa lecture du roman graphique pour le #marsaufeminin, j'y ai vu l'opportunité d'enfin la sortir de mon côté, et ce fut donc une presque LC 🤪.
 
Paris. Années 30. Anaïs est mariée à Hugo, un banquier. Cette vie maritale et mondaine ne l'exalte guère. Elle étouffe. Hugo n'est plus l'homme qu'elle a connu. Lui l'artiste, le poète, ne voit plus que par les finances. de son côté, elle continue inlassablement d'écrire dans son journal. Enfin, plutôt dans ses journaux. Un que son mari peut lire, et l'autre… Depuis l'âge de onze ans, elle couche son quotidien sur le papier. L'écriture est sa plus fidèle compagne, elle est son échappatoire, sa drogue. En parallèle, elle travaille sur un essai sur le très controversé D.H Lawrence, mais n'ose franchir le pas et se faire éditer.
 
Par l'intermédiaire de son mari, elle fait la connaissance d'Henry Miller, auteur de Tropique du cancer, avec qui elle noue une profonde amitié artistique, qui se transformera en idylle. Il lui ouvrira les portes d'une sensualité qu'elle n'osait exprimer jusqu'alors.
 
Que dire, à part que j'ai beaucoup aimé cette biographie ! Anaïs Nin fait partie de ces femmes nées trop tôt. Elle n'aspirait qu'à être elle-même, mais les conventions sociales et religieuses l'ont brimée durant de nombreuses années. Je repense notamment à ce passage, où elle accepte enfin de danser sur scène, et entend alors la voix de son père lui dire « Comment peux-tu t'exhiber ainsi, comme une catin ». En perpétuelle dualité avec elle-même, ce texte met en lumière cette personnalité complexe, fragile et paradoxale.
Tout en pudeur, malgré les sujets, Léonie Bischoff ne censure rien de la vie de l'autrice. Bien sûr, toute une partie m'a profondément dérangée, mais Anaïs Nin elle-même ne s'en cachait pas. J'ai également beaucoup aimé l'utilisation des crayons de couleur, il y a énormément de détails sur chaque planche. Quel travail magnifique ! On y retrouve beaucoup de douceur, et même les planches érotiques sont très poétiques.
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