Le monde de Meg Corbyn, tome 3 : Aile de corbeau

Et voilà, l'univers merveilleux de Meg Corbyn touche à sa fin...
Je suis vraiment triste de quitter ce monde si singulier développé par Anne Bishop.
Je me suis énormément attachée aux personnages, à leur histoire, leurs combats au quotidien, leur force et leur courage dans un monde sans pitié pour les humains.

Dans ce tome-ci nous retrouvons Vicki et le Patchwork, déjà présents dans le premier tome de ce spin-off.
L'univers est toujours aussi sombre, baigné de mystère, glauque et nous donne la chair de poule (honnêtement je n'aimerais pas me retrouver à la place de nos protagonistes)
Ici la menace n'effraie pas seulement les humains, mais aussi les terra indigene.

L'union entre terra indigene et humains fera-t-elle la force ?

L'intrigue est très bien ficelée, et bien que quelques éléments puissent être devinés à l'avance, le mystère est bien présent jusqu'aux toutes dernières pages.

Humour noir, sarcasmes, complots, meurtres, trahison et enquêtes sont les mots d'ordre de ce roman !
Avec toujours plus de créatures (déjà rencontrées ou non dans les tomes précédents) qui viennent enrichir l'histoire contée.

Il n'y aucun doute : Anne Bishop a su me captiver avec cet univers très riche et singulier.

Voilà presque trois ans que le second tome du Monde de Meg Corbyn est sorti, et j'avoue que je trépignais d'impatience à l'idée de me replonger dans cet univers. Ravie de voir que cette parution est aussi rapide après la sortie VO en début d'année d'ailleurs.

Ce troisième tome du spin-off de Meg Corbyn se déroule directement après les faits du premier tome (spin-off). le second étant sur un autre personnage. Il faut donc se remettre un peu dans le bain car nous suivons principalement Vicky, l'humaine si particulière que nous rencontrons alors. Comme toujours avec Anne Bishop, nous suivons une ribambelle de personnages, gentils, méchants, spectateurs de l'intrigue. Il m'a donc fallu un petit temps d'adaptation pour restituer qui était qui. Mais globalement cela s'est fait sans problème car tout m'est revenu assez vite.

Un terrible danger rode à nouveau sur la ville et s'en prend à des ados mais aussi aux corbeaux. Des signes avant-coureurs poussent dans leurs retranchements nos personnages et clairement la sensation de danger flotte du début à la fin. Anne Bishop arrive toujours à nous plonger dans cette ambiance sombre et pleine de mystère si particulière qui fait qu'on se sent tout de suite pleinement dans l'intrigue.

A l'époque du premier tome, j'avais eu un peu de mal avec Vicky. Ici, j'ai un peu plus accroché à Vicky, notre héroïne (dans le sens où elle joue un rôle majeur dans l'histoire). Chacun des personnages ayant son chapitre, on suit tout ce petit monde avec plaisir. Certains se démarquent plus que d'autres notamment Julian, Ilya ou l'inspecteur mais de petits nouveaux font aussi leur apparition. Les multiples points de vue ne sont pas ce que je préfère mais avec Anne Bishop, c'est une constante.

Ce que je regrette un peu avec ce tome, c'est les similitudes avec la série initiale Meg Corbyn. Dans le sens où l'héroïne est sous le feu des projecteurs comme l'était Meg. Elles n'ont pas tout à fait le même rôle mais sont toutes les deux des victimes de leur passés et des hommes. Elles ont peur du contact avec la gent masculine et se montrent réticentes à l'idée d'une relation (ici entre Vicky et Julian). de même, tous les Terra indigene sont aux petits soins pour elles, et ce schéma a certes fait ses preuves dans Meg Corbyn et fonctionne bien aussi ici, mais, m'a donné la sensation de répétition pour cette nouvelle série. Car si l'ensemble est plaisant, j'ai un peu la sensation de lire un Meg Corbyn en moins bon puisqu'on compare forcément les récits et le premier a clairement ma préférence.

En conclusion, j'ai donc apprécié ma lecture et été surprise par le fait que je me sois remise rapidement dedans après si longtemps. Les personnages sont toujours chouette et la plume de l'autrice si mystérieuse mais, j'en attends un peu plus de cette autrice et aurait voulu que ce spin-off soit un peu plus différent que la série initiale. Enfin, à l'image de la relation Meg/Simon, celle de Vicky et Julian s'annonce tout aussi frustrante en avancée, il va falloir se contenter de miettes ! Et cela marche toujours aussi bien.
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Lors d'une soirée "Nuit des Farces" organisée au Patchwork, l'auberge dirigée par Vicki, un croque-mitaine terra indigene est aperçu et un corps est retrouvé. D'autres meurtres seront commis. Terra indigene et humains vont mener l'enquête, si les coupables ne sont pas vite arrêtés, les Aînés séviront...
J'ai beaucoup aimé ce tome 3. J'ai été ravie de retrouver les personnages du tome 1 et l'intrigue fait froid dans le dos. Heureusement que j'ai relu les 2 premiers tomes avant de lire ce tome-ci, sinon j'aurai eu du mal à tout comprendre. L'univers créé, les réflexions des Autres concernant les humains, leurs interactions... c'est toujours un plaisir de se retrouver à Thaisia. Certains humains persistent à se croire tout permis, sans se soucier des conséquences de leurs actes, d'autres sont heureusement plus réfléchis. Les Autres sont violents, impitoyables et pourtant il y a une forme de justice dans leurs actions. 
En bref, c'est toujours un plaisir de se plonger dans cet univers, dont il faut absolument avoir lu les autres tomes pour comprendre l'histoire. J'aimerai qu'un autre tome soit à nouveau consacré à Meg et Simon, le spin off est sympa mais ne vaut pas l'original pour moi.

J'ai hésité un temps avant de commencer ce tome vu la déception que m'avait inspiré le second tome du Monde de Meg Corbyn. Fort heureusement, j'ai tout de même tenté le coup (la curiosité l'a emporté !) et j'en suis ravie.
Non seulement je retrouve le monde particulier dans lequel Anne Bishop nous entraîne mais en plus je me suis régalée grâce à l'intrigue, les personnages dont certains que j'ai eu plaisir à retrouver, mais aussi quelques petits nouveaux. Les méchants sont toujours bien méchants, ça, ça ne change pas trop. Les Autres sont toujours aussi primaires, que ça soit dans leur vision du monde que dans leur appréhension des relations avec les Humains. Enfin, les héros de l'histoire sont comme je les aime, avec leurs failles et leur histoire, pas parfaits et parfois héroïques malgré eux.
Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec notre monde. Dominé par les humains, il court à la catastrophe, mais nous continuons à vivre comme si rien ne se passait... Anne Bishop, au fil des volumes de cette série et de Meg Corbyn, joue avec notre obstination (propre à notre espèce) à trouver pertinent le fait de détruire (y compris nous même) et d'appeler ça du pouvoir, du confort et de l'intelligence.
Un bon moment de lecture.

Ailes de Corbeau (Anne Bishop) est le tome 3 de la saga spin off le monde de Meg Corbyn. Foncez lire Meg Corbyn, vraiment. C'est un bijou d'urban fantasy que je dévore plusieurs fois par an.

Ici on retrouve les personnages que l'on a croisé dans le premier tome du spin off. Même si j'ai toujours beaucoup de tendresse pour eux, l'histoire ne m'a pas emballée. le récit est confus, trop d'éléments s'emmêlent et j'ai fini par être perdue et par me lasser.

Pourtant l'idée du mythe de Corbemort est vraiment intéressante ! J'aurais beaucoup aimé en savoir plus sur cette créature et sur les autres (plus terrifiantes). Mais le roman se perd dans des relations qui ne sont pas essentielles à l'histoire et ne se sert pas correctement de tous ses protagonistes. C'est dommage.