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Tome 3 de la série Seth Ballahan, nous retrouvons nos échappés de Corée du Nord quelques années plus tard à New York, avec des fortunes diverses. Seth a repris son travail au journal, sa famille poursuit sa vie harmonieuse tandis que Paik n'a pas réussi son intégration. Il a sombré dans la dépression au grand dam de sa femme et de son fils. Une série de disparitions inquiétantes d'enfants va réveiller son instinct de chasseur, lui faire renouer avec celui a qui il a sauvé la vie et à qui il doit son exfiltration aux Etats Unis et … se lier aux chefs de Chinatown et de la mafia.
Jean-Luc Bizien interpelle le lecteur par le sujet central de la maltraitance des enfants mais l'enquête est sans doute un peu moins haletante que celles développées dans les deux précédents tomes. Il reste néanmoins une précision remarquable dans le contexte qui permet au lecteur d'affiner ses jugements et une rencontre attrayante avec le héros d'un confrère de l'auteur, à qui il a tout simplement emprunté un profileur notoire, pour notre plus grand plaisir. Nous apprenons aussi des choses étonnantes sur une affection très peu connue qui frappe un protagoniste …. Dur de ne rien dévoiler !
Enfin saluons sans spolier, une fin plutôt optimiste dans ce monde de brutes où l'actualité rattrape bien souvent la fiction. Il paraît que certains protagonistes apparaissent dans « Crotales » … j'y cours !
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Et voilà la Trilogie des Ténèbres qui s'achève avec ce dernier tome, LE BERCEAU DES TENEBRES. le problème des séries, c'est qu'on est accroc après le premier opus, surexcité au début du second et pourtant, trop souvent on est déçu, parce que l'intrigue s'essoufle, parce que l'auteur n'arrive pas à faire aussi bien que le premier volume; on a l'impression qu'il a voulu surfer sur le succès initial mais que pour ça, il n'a fait qu'étirer artificiellement l'intrigue. Et du coup le troisième tome peut carrément être celui de trop.

Alors autant vous le dire tout de suite, LE BERCEAU DES TENEBRES est sans conteste pour moi le meilleur des trois! C'est dire vu l'enthousiasme dont j'avais déjà fait preuve après avoir lu le tome 1, L'EVANGILE DES TENEBRES. Alors à ce stade, il faut que je vous explique pourquoi vous ne trouverez pas la chronique du tome 2, LA FRONTIERE DES TENEBRES, dont je dois pourtant révéler qu'il était d'aussi bonne qualité que le tome 1. Hé bien, à l'époque, je n'ai pas trouvé le moyen de le chroniquer sans spoiler, et franchement, j'ai pas du tout eu envie de vous faire ça... car ça m'a trop énervée qu'on me vole mon plaisir rien qu'en lisant la quatrième de couverture du tome 2! En gros, faîtes moi confiance, si vous avez lu le tome 1 et que vous avez le tome 2, zappez absolument la quatrième de couverture. Pour des raisons qui échappent à toute logique, une partie de l'intrigue y est grillée et c'est très très énervant... bref, ceux qui ont lu les deux premiers opus savent de quoi je parle.

Pour autant et de toute façon, il était impensable pour moi de ne pas vous parler du bonheur de lecture qu'a représenté le BERCEAU DES TENEBRES. Certes, on peut lire les trois tomes indépendamment les uns des autres, mais franchement ce serait dommage.

Ici, c'est à un ravisseur d'enfant que Seth BALLAHAN va devoir faire face. Alors que deux enfants ont disparu coup sur coup dans LITTLE ITALY puis à CHINATOWN, l'affaire est savamment étouffée par les parrrains mafieux de ces territoires, et l'affaire semble peu motiver le NYPD. BALLAHAN, comme à son habitude, décide d'enquêter de son côté, avec la détermination et les méthodes borderlines qui le caractérisent. Qui a enlevé ces enfants et pourquoi, et quels obscurs liens unissent le criminel et les chefs des mafias locales?

Dans ce troisième tome, on retrouve certains des personnages découverts dans le premier, avec lesquels on a automatiquement accroché tellement ils sortent du lot et présentent une psychologie et une profondeur exceptionnelle.

Toutefois, si dans les deux premiers opus le personnage principal était clairement la COREE DU NORD à part entière, et ce malgré le charisme des protagonistes, ici l'auteur recadre son intrigue aux ETATS-UNIS et nous dévoile un tout nouveau méchant qui fait la force et la fascination de ce livre. Que vous dire à part que ce méchant est absolument parfait : mystérieux, inquiétant, perché (mentalement comme physiquement!) sa cruauté n'a d'égale que son efficacité et en plus sa cible, c'est les enfants. Il fait partie de ces méchants dont on arrive à redouter la chute, tellement il arrive à exercer sur nous, adeptes des thrillers, une sorte d'admiration-répulsion.

Et sans doute pour cela que j'aurais aimé pour lui une fin plus digne, en tout cas j'aurais aimé que ça claque un peu plus, que ça résiste un peu plus. Je crois que c'est là le seul minuscule bémol que je pourrais émettre...

Parce que pour le reste il y a tout. Autour de ce méchant très réussi se déroule une intrigue là encore très originale, ancrée dans une ambiance frénétique et réaliste par ces références à des événements ayant effectivement eu lieu, avec encore une fois des personnages dont la psychologie est fouillée et parfaitement mise en avant, et une écriture riche et incisive.

Et quand en plus Jean-Luc BIZIEN nous offre un crossover en faisant apparaître dans son récit un personnage habituellement présent dans les thrillers d'un autre maître du genre, c'est le pompon sur le bonnet et vous êtes définitivement conquis.

J'ai également beaucoup apprécié le "dernier mot" de l'auteur pour nous expliquer que dans chaque tome de la trilogie toute ressemblance avec des faits réels serait tout sauf fortuite et nous ouvrir ainsi la porte de son travail de recherches.

Jetez-vous sans hésiter dans le BERCEAU DES TENEBRES; vous n'y serez pas bercé tranquillement mais vous ressortirez du voyage avec l'envie de le prolonger... et pour ça Jean-Luc BIZIEN a écrit CROTALES...parce que quand il n'y en a plus, le lecteur en veut encore!

Lien : http://cousineslectures.cana..
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On quitte l'enfer de la Corée du Nord pour une enquête dans les profondeurs de la ville de New York... Une enquête qui sauvera mais aussi révèlera le côté le plus sombre de Paik Dong Soo... et mettra à l'épreuve son amitié avec Seth...
Encore une réussite... lorsqu'on commence la lecture on a bien du mal à s'arrêter!
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Les 2 premiers romans de la trilogie des ténèbres se situent en Corée du Nord et à la lecture de ce 3ème volet, je me suis aperçu à quel point c'était un gros atout pour les intrigues. En effet, sortie de Corée du Nord, l'intrigue m'est apparue beaucoup plus anodine et moins différenciante des autres thrillers. Alors certes, cela reste un assez bon thriller avec du rythme, imprimé par des chapitres courts (qui passent d'un personnage à l'autre) mais il m'a manqué beaucoup de choses pour que j'apprécie autant ce 3ème opus que les 2 premiers et en premier lieu, la psychologie et la motivation du psychopathe qui ne sont pas du tout développées. de plus, et même si c'est un détail, la volonté de l'auteur de finir chaque chapitre par une "punchline", qu'il fait ressortir après un saut de ligne, m'a pour le moins irrité. Au final, il n'en reste pas moins un assez bon thriller mais vraiment très loin de l'excellence du genre.
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Avec ce roman se termine la trilogie des ténèbres même si depuis un roman, Crotales reprenant le personnage de Paik Dong Soo a vu le jour.

Donc nous voici à New York après les péripéties des deux tomes précédents et l'exfiltration de Paik Dong Soo et de sa famille. Si sa femme et son fils se sont parfaitement intégrés à la vie américaine, pour l'ancien officier de l'armée Nord-Coréenne c'est plus difficile et il sombre petit à petit dans une grave dépression.
Seth Ballahan lui a repris ses activités de journalistes et enquête sur les disparitions d'enfants dans les quartiers italien et chinois tout en essayant de garder le contact avec son ami qui désormais vit cloitré dans son appartement.
Ces enlèvements d'enfants vont être la planche de salut qui va permettre à Paik Dong Soo de revenir au sommet de sa puissance puisque il va être sollicité pour essayer de résoudre le mystère de ces rapts.

Ce roman est très puissant, tant dans sa construction avec des chapitres courts qui donnent beaucoup de rythme à l'histoire que par les recherches effectuées par l'auteur et les allusions à des évènements qui se sont réellement passés (tempête Juno ou l'attentat de Charlie Hebdo par exemple) et qui ancrent l'histoire dans un réalisme dur mais du coup vraiment prenant car on s'y projette totalement.

Le point étonnant également de ces romans est que chaque chapitre se clôt par une phrase qui se répercute sur le chapitre suivant, par exemple si le chapitre s'arrête sur un coup de fil passé dans le suivant le téléphone sonne mais pas forcément chez la personne appelée au chapitre précèdent (j'espère que c'est compréhensible) ce qui donne une vraie continuité au récit tout en nous interpellant car si on se fait avoir les premières fois , les suivantes on se demande comment l'auteur va rebondir...

Un autre point vraiment passionnant, tout en étant triste, c'est de voir ce personnage charismatique tellement puissant qu'est Paik Dong Soo devenir une vraie loque en raison de son incapacité à s'adapter à la liberté retrouvée, ça fait mal au coeur comme si c'était un ami qu'on voyait s'enfoncer dans cette déchéance et qu'on ne sait pas trop comment le remotiver.

L'intrigue est bien sûr passionnante et menée de main de maitre. On est embarqué à fond dans cette histoire vibrant à chaque nouveau rebondissement, tremblant d'effroi certaines fois mais qu'est-ce que c'est bon de se laisser entrainer de cette façon.

Ecriture ciselée, mots choisis avec soin et un rythme d'enfer.... c'est un vrai bonheur de lecture que de suivre Seth et Paik dans cette ultime histoire de cette trilogie merveilleuse et qui nous a permis de découvrir un pays bien fermé : la Corée du nord.



Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Le Berceau des Ténèbres de Jean-Luc Bizien.

Pour la LDI , j'ai lu le troisième opus de Seth Ballahan et Paik Dong-Soo.
Après leurs aventures en Corée du Nord dans "l'Evangile des Ténèbres " et "La Frontière des ténèbres " , nous nous retrouvons à New York où Seth a pu ramener Dong-Soo et sa famille.
Mais l'ancien militaire s'ennuie et dépérit alors que sa femme et son fils s'adaptent sans effort à cette nouvelle vie.
En parallèle, des rapts d'enfants ont lieu à Little Italy et Chinatown mais la police semble être muselée par les 2 mafieux pourtant rivaux, M Wang et Vito del Piero.
Un croquemitaine sévirait dans New York ...
Seth décide d'enquêter avec l'aide d'un personnage cher à Maxime Chattam et Dong-Soo va devoir s'en mêler malgré lui.

L'intrigue menée de main de maître, comme toujours chez cet auteur ,est particulièrement addictive. Chaque chapitre court nous somme d'aller au suivant sur un rythme effréné et haletant avec une plume toujours aussi acérée et soignée.
Attention aux âmes sensibles,certaines scènes sont assez sanglantes mais face à un tel psychopathe en proie à de sérieux problèmes d'image, on en comprend la nécessité.

Une excellente lecture d'un auteur qui fait définitivement partie de mes auteurs favoris.
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Après son dernier voyage mouvementé en Corée du Nord, Seth Ballahan est revenu à New York, où il coule des jours tranquilles, entre son travail de rédacteur en chef du journal et sa famille. A Little Italy et Chinatown, des enfants disparaissent, enlevés en plein jour, sans laisser de traces. le NYPD ne semble pas très concerné par ces enlèvements. Seth, quant à lui, pressent que ces disparitions pourraient donner matière à un article. le naturel du journaliste reprend vite le dessus et, il commence à mettre en branle son réseau d'informateurs pour mener sa propre enquête.

Contrairement à la police, le vieux parrain de la mafia italienne, Vito del Piero, et son homologue Wang, de la triade chinoise, prennent ces disparitions très au sérieux. Il pourrait s'agir de trafic d'enfants. A l'approche de Noël, la psychose qui pourrait en découler serait sans aucun doute néfaste pour leur business. Ils confient donc à leurs hommes de main la recherche des enfants disparus et la capture de leur ravisseur.
Ces « porte-flingues » n'étant clairement pas formés à ce travail d'investigation, Monsieur Wang, le parrain chinois fait appel au transfuge Paik Dong-Soo, ex-officier du renseignement en Corée du Nord, qui paraît être la personne la plus adaptée à la situation.

Ce que le parrain ignore, c'est que Dong-Soo n'est plus que l'ombre du brillant officier qui est arrivé aux Etats-Unis. Orphelin de son ancien monde et incapable de s'adapter à sa nouvelle vie, il a sombré dans la dépression. Sale et obèse, il passe le plus clair de son temps dans son canapé, dans un laisser-aller suicidaire.
« Paik Dong-Soo eut une moue écoeurée en avisant son reflet dans le miroir de la salle de bains. Des cernes violacés soulignaient ses paupières, ses yeux creusaient deux cicatrices noires sur son visage. Sa peau était fripée et terne, ses cheveux longs atteindraient bientôt ses épaules. Pire encore : ses joues bouffies étaient couvertes d'une barbe épaisse, une broussaille de poils qui le transformait en caricature de primate. Pour un peu, il se serait cru de retour en Section 49. »
Il est tout d'abord réticent, mais comme le sort d'enfants est en jeu, il va accepter la mission. Les semaines qui suivent le voient s'astreindre à un entraînement forcené pour se remettre en condition physique et mentale pour être en mesure de remplir la mission qu'on lui a confiée.
Une fois lancé dans la chasse aux indics, les méthodes, plutôt extrêmes, qu'il employait en Corée du Nord vont rapidement porter leur fruits, et dessiner une première esquisse du suspect. Il se fait appeler The Ace, on ne sait si c'est un homme ou une femme, nul ne l'a jamais vraiment vu. Son identité donne lieu à toutes sortes de spéculations et de fantasmes.
« Certains disent que c'est un homme, d'autres jurent que c'est une femme. Il apparaît et disparaît, à la manière d'un fantôme. Les gens qui ont entendu sa voix sont incapables de la décrire. Ils disent que c'est un mélange entre une voix d'enfant… et la plainte d'un animal à l'agonie. Quelque chose de doux et grinçant à la fois. »
Au travers de la recherche du kidnappeur se joue également une lutte d'influence entre les deux parrains, chacun voulant s'attribuer le mérite de sa capture.
Seth et Dong-Soo enquêtent séparément, sans rien savoir de l'implication de l'autre. Mais quand leurs recherches les mettent en contact, ils vont comme par le passé, travailler ensemble. Ce qui n'est pas sans poser à Seth quelques problèmes de conscience, car Dong-Soo ne s'embarrasse pas de considérations éthiques pour faire parler ses témoins.

Dès le prologue et le premier chapitre, on entre de plain-pied dans l'action : le lecteur est mis en condition pour plonger dans ce que sera cette histoire, un condensé de violence, de terreur et de douleur.
« Au dessus de moi, le géant se redresse. Je tremble. Mon crâne me fait mal et je voudrais sangloter pour chasser la douleur, mais le monstre me fait trop peur. Je n'ose relever la tête et je ne distingue, à travers le rideau de mes larmes, que sa silhouette massive. Il émet un grognement et je devine la moue écoeurée qui prend naissance sur son visage aux traits épais.
L'ogre me regarde un moment en silence, puis il secoue le menton de droite et de gauche avant de libérer un ricanement.
– Regarde-toi ! Tu n'es qu'une pathétique petite merde. Une sale pourriture de gosse, lâche et geignard… »
Jean-Luc Bizien déroule son histoire comme un film, en une succession de courts plans-séquences, chacun consacré aux différents personnages du roman. Les personnages, parlons-en, justement ! Ils sont nombreux, bien dessinés, depuis nos deux héros, jusqu'aux truands italiens, ou chinois, ou même les personnages de cette cour des miracles qui peuple les souterrains oubliés de la ville. On pourrait craindre de « s'emmêler les crayons » dans toute cette cohorte de personnages, mais non. Ils sont tous clairement identifiés et intégrés à l'histoire. le découpage et l'articulation de tous ces plans, bien agencés au service d'un scénario bien construit, donnent au récit une dynamique naturelle, qui nous pousse toujours plus avant vers le dénouement.
Comme le dit si justement Bernard Minier, c'est « un putain de page-turner, impossible à lâcher ».

La force de ce roman tient également à la psychologie très travaillée de ses personnages : Seth Ballahan en journaliste obstiné et risque-tout, tiraillé entre son métier de journaliste et le souci de sa famille, Paik Dong-Soo en vengeur mutique, avare de démonstrations futiles, mais d'une redoutable efficacité. Tous deux sont prêts à tout dès que leurs proches sont menacés. Et puis, il y a The Ace, un vrai méchant comme on en fait peu, d'une froide cruauté, d'une intelligence redoutable et d'une imagination fertile dans les sévices qu'il inflige à ses victimes.
« le loup-garou des souterrains était sûr de sa victoire, sûr de la terreur qu'il inspirait. Il souriait toujours plus, dévoilant une dentition de prédateur. L'intrus était grand, solide… Il devait être lourd. Et probablement trop lent. Il s'accorda encore deux pas, avant de lancer son attaque. »

Les descriptions des quartiers pittoresques de Little Italy et de Chinatown, et la visite des souterrains désaffectés de l'ancien métro de New York donnent au récit une ambiance toute particulière. L'auteur apporte aussi des informations particulièrement intéressantes du point de vue de la médecine légale, notamment sur l'ADN et ses particularités, mais chut… Je n'en dirai pas plus.
En forme de clin d'oeil, la présence de Joshua Brolin, le profileur de Portland, Oregon. Il m'a bien fallu quelques chapitres pour percuter et enfin me souvenir : où ai-je déjà vu ce nom ???
– Bon sang, mais c'est bien sûr !!! « L'âme du mal », de Maxime Chattam, lu il y a plus de 10 ans…

L'écriture très fluide, le sens du rythme et de la narration sont parfaitement maîtrisés pour nous donner un thriller tout à fait captivant et je le répète, « impossible à lâcher ».
Un excellent moment de lecture, 480 pages avalées en un rien de temps, que je pourrais résumer en deux mots : terriblement efficace.
A lire de toute urgence.

Éditions Toucan Noir, 2015
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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J'ai quand même mis 4 étoiles pour la fluidité de l'écriture et la recherche des personnages mais je dois avouer que j'ai été un peu déçue de ce livre. Déception régulièrement ressentie quand je m'attaque à des livres qui ont des critiques aussi élogieuses malheureusement, je pense que j'en attends de trop!
J'ai trouvé le scénario assez commun avec un dénouement très prévisible mais qui tient la route et pourrait peut être mieux passer sur grand écran.
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Kim Jong-Un est une personne qu'on a tous déjà vu en photo si si allez jeter un oeil, on sait qu'il terrorise la Corée mais pour moi ça s'arrête là,l'auteur a exploré ce pays dans sa trilogie et il est vrai que je ne suis encore jamais tombée sur le thème qui est rare.
Je plaide coupable concernant mon manque de culture sur le sujet, très vite j'ai compris que j'allais pouvoir y remédier et avoir l'auteur à portée de clic est un sacré confort pour le lecteur car au fil des pages une question se pose, le récit relate-t-il des faits réels ou fictifs?

J'ai trouvé ça intéressant un plus est du coup apporté à l'histoire, ceci dit un petit passage sur google va venir compéter le tout, je suis en mode intriguée et curieuse.
Dans ce dernier tome le dictateur est peu évoqué, c'est bien fait pour moi je n'avais qu'à commencer par le début mais je suis du style impatiente et je ne l'ai pas regretté malgré tout.

Seth Ballahan, revient de Corée du nord, il est journaliste à New York pour un grand journal et se rend compte qu'il se passe des choses pas nettes dans Chinatown et Little Italy, des enfants disparaissent et les recherches sont étouffées par les clans mafieux.
Puisque tout le monde ferme les yeux il va prendre l'enquête en main et on se doute qu'il va rapidement devenir gênant...
Son ami Paik Dong Soo a un terrible mal du pays, l'adaptation à la vie américaine est compliquée, il devient une vraie loque humaine, déprimée et pourtant le danger rôde sur la ville, ses compétences pourraient bien être utiles.

J'ai beaucoup aimé la promenade dans New York, le quartier des affaires, chinatown, times square, c'est vraiment agréable et bien décrit.
La découpe des chapitres est harmonieuse, les retours en arrière apportent une belle qualité au thriller et je pense pouvoir dire que le secret de l'auteur c'est le suspense, il est omniprésent.
On peut noter la présence d'un personnage connu, emprunté à Maxime Chattam, ça c'est de l'idée, j'aime.
La traque est prenante car oui il y a bien un être ignoble qui s'en prend à de petites victimes.
Bien que l'accent ne soit pas mis spécialement sur leur sort, on se rend compte qu'il faut attraper cette chose inhumaine, bizarre et insaisissable comme un fantôme.
Ils sont pourtant nombreux à le chercher, la mafia chinoise et la mafia italienne sont sur les dents, leur honneur étant en jeu.

Je me suis littéralement accrochée aux pages, le bandeau de Bernard Minier sur la couverture n'est pas là pour aguicher il n'est pas dur de le penser puisque c'est bien le cas : "Un putain de page-turner, impossible à lâcher!".
La réflexion que je me suis faite en arrivant à la page 100, c'est que bien entendu je ne suis pas dans la profession mais si j'avais été éditeur, j'aurai signé immédiatement à la lecture du manuscrit.
La suite a suivi toute seule, elle a été à la hauteur de mes attentes, il y a des écritures qui se remarquent et celle de Jean-Luc Bizien est remarquable, dans tous les sens du terme.

Quand j'ai compris le rapport entre le prologue et l'histoire je me suis dit : "waw joli", ça pique mais l'effet scotché au mur est garanti.
La fin est superbe, travaillée, elle laisse un bon goût dans la bouche, pas d'acidité en vue.

J'ai souvent entendu parler de Jean-Luc Bizien comme d'un grand auteur maintenant je comprends et confirme mais pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt.
Je me sens scotchée, sous le charme d'un talent tout simplement.
Ah si un dernier mot me vient : passionnant !!
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J'aime quand un auteur se remet en question. Jean-Luc Bizien en a fait sa spécialité et le fait très bien. J'ai découvert cet auteur avec la série de la Cour des miracles qui se situait fin XIXème à Paris. Ici, le Berceau des ténèbres nous entraine dans le New-York de 2015. Une écriture soignée, une intrigue bien ficelée et des chapitres courts font de ce livre un véritable page turner. Beaucoup de personnages mais pas de risque de se perdre puisque chaque chapitre est intitulé par le nom de personnage concerné. Pareil, le clin d'oeil à Simon Bloomberg et sa cour des miracles m'a fait kiffé.Autre talent, celui de rendre le roman très cinématographique en utilisant ( tiens ça me rappelle une conversation entre auteurs) un enchainement , parfois lourd, mais ici bien mené: les chapitres finissent et débutent sur une situation identique, un même mot ou une même phrase. L'enchainement visuel est alors parfait. Bref en un mot comme en cent, ce roman fait passer un très agréable moment de lecture et je vous invite à l'aimer à votre tour après l'avoir dévoré
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