AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9789736971303
Paralela Editura (01/01/2004)
5/5   1 notes
Résumé :
Pentru iubitorii de poezie, (re)lectura pe care o propune prezenta selectie inseamna o (re)intoarcere la constiinta tragica a lumii, intr-un univers expresionist coplesitor specific marelui poet ardelean. Pasionat de lirica lui Blaga, Philippe Loubiere semneaza o versiune franceza de exceptie, in care substanta si sunetul inconfundabile ale originalului s-au pastrat, adaugandu-li-se efecte de luminozitate si de muzicalitate surprinzatoare. Melancolia, tristetea, ins... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Au fil du grand parcours- în marea trecereVoir plus
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Au fil du grand parcours

Le soleil au zénith tient le jour en balance.
Le ciel se donne aux eaux d'en-bas.
Les yeux sages, des animaux qui passent
Mirent leur ombre sans crainte dans les cours d'eau.
De profonds feuillages font une voûte
Au-dessus de toute une histoire.

Rien ne peut être autre que ce qu'il est.
Mon sang brame tout seul à travers bois
Après son enfance en allée,
Comme un vieux cerf
Après sa biche dans la mort perdue.
Sous les rochers, peut-être, elle a péri.
Sous la terre, peut-être, elle s'est engloutie.
En vain j'attends de ses nouvelles,
Seules des cavernes résonnent,
Seuls des ruisseaux ont soif d'abîme.

Sang sans réponse,
Dans le silence, ah ! qu'on entendrait bien
Le pas de la biche à travers la mort.
En poussant avant j'hésite en chemin,
Et comme un assassin qui, d'un bâillon, musèle
Une bouche vaincue,
Je mure, avec le poing, toutes les sources,
À jamais, dans le silence,
Dans le silence.
Commenter  J’apprécie          80

Video de Lucian Blaga (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lucian Blaga
"Le chemin du poète le conduit toujours aux sources" Lucian Blaga
« Lucian Blaga (1895-1961) a parlé lui-même en termes inoubliables du monde où il est né. […] la première période de sa vie, l'enfance dans l'atmosphère magique du village ancien, l'époque de « Bildung » d'un fils de pope de Transylvanie et d'une mère paysanne […]. […] la vraie tonalité du poète est pourtant ailleurs. Elle est dans le drame mystérieux qui se joue entre le ciel et la terre, dans « la grande traversé » à laquelle la nature, les étoiles, les bêtes et les hommes participent, dans leur lente procession vers la mort. Une grande mélancolie cosmique venue de l'accord avec le destin enveloppe l'homme […]. le désespoir humain prend chez Blaga le chemin du dépouillement frémissant ; le « cri vaincu », qui accompagne toutes choses humaines, se résout dans le silence et l'écoute des profondeurs. […] L'homme est au monde pour vivre face au mystère, pour tenter de pénétrer les côtés cachés des choses, pour écouter, pressentir, vivre des expériences qui débouchent sur des révélations venues des profondeurs de lui-même. […] Un sentiment intense, personnel, du mystère des origines traverse la poésie de Blaga. […] […] La poésie de Blaga est hantée par une étrange et symptomatique absence : celle d'un dieu caché, un dieu imploré qui s'est « enfermé dans son ciel comme dans un cercueil ». […] […] Ses tristesses dévoilent plutôt une obsession d'essence spirituelle, sa mélancolie et son amertume se confondent avec l'aspiration du vieux moine sur le seuil, qui attend sa fin en prêtant l'oreille au vide du tombeau. […] »
« […]  […] Le miracle de sa naissance a voulu que Lucian Blaga soit avant tout poète. Par-delà le langage et ses symboles, sa parole éveille en nous un sentiment venu de loin. Elle est la voix de l'autre mémoire, celle qui se souvient de ce que nous sommes. La voix de l'humain avec ses racines liées à l'univers, avec ses profondeurs, ses capacités créatrices de mythes, son aspiration au silence contemplatif, à l'indicible, à la pureté, à la lumière, à l'accueil éveillé du mystère de la mort : … tourne ton visage vers le mur et tes larmes vers le couchant… » (Sanda Stolojan)
0:00 - Je ne foule pas la corolle de merveilles du monde 0:59 - Aux lecteurs 1:46 - Biographie 3:13 - Désaveux 4:57 - Nous, les chanteurs lépreux 5:55 - Épilogue 6:14 - Générique
Référence bibliographique : Lucian Blaga, L'étoile la plus triste, traduit par Sanda Stolojan, Éditions Orphée La Différence, 1992.
Image d'illustration : https://www.amazon.com/Lucian-Blaga-Selected-Philosophical-Philosophy/dp/1622732936
Bande sonore originale : Carlos Viola - Godforsaken Place
Site : https://thegamekitchen.bandcamp.com/track/godforsaken-place
#LucianBlaga #LÉtoileLaPlusTriste #PoésieRoumaine
+ Lire la suite
autres livres classés : roumanieVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1228 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}