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Micaela Slăvescu (Traducteur)
Minerva (01/01/1986)
4/5   1 notes
Résumé :
Traduit du roumain et préface de MICAELA SLĂVESCU.
Contient les pièces :
Xamolxis
Quand les eaux se troublèrent
Ivanca
Manole le Bâtisseur
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une seconde traduction de Maître Manole (Manole, Maître Batisseur) existe, en France, par Paola Bentz-Fauci (ISBN : 2863521225 Éditeur : Cahiers bleus, 1995) . Il est à noter que beaucoup d'auteurs roumains ont été traduits en français directement en Roumanie. On trouve bien, ici ou là, quelque faute de frappe ou structure un peu bizarre, mais dans l'ensemble… Ce volume de plus de trois cents pages rassemble quatre pièces de Lucian Blaga : « Zamolxis », « Quand les eaux se troublèrent », « Ivanca », « Manole le Bâtisseur ». Je ne vais pas insister encore une fois sur les traits saillants de l'oeuvre de Blaga mais plutôt évoquer une curiosité : « Ivanca », la pièce de 1925, dont les personnages sont des contemporains et qui est une sorte de drame, voire une tragédie par l'existence d'une forme de fatalité divine. Pas question de sujet social (encore que, si l'on aborde la question des origines d'Ivanca…) ou quoi que ce soit de ce style, bien entendu, mais l'intrigue est essentiellement fondée sur une jalousie amoureuse, presque un fait divers, loin des habituels sujets imprégnés de mysticisme ou de mythologie littéraire ou autre, auxquels Blaga me semblait prédestiné. Cette surprise confirme mon admiration pour le théâtre de Blaga.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ma ruche est rassasiée et le miel coule de ses lèvres
comme le lait des lèvres d'un nouveau-né repu.
Dorénavant les crépuscules froids transformeront tour à tour chaque feuille de chêne en une clochette d'airain,
et plus d'étoiles tomberont pendant la nuit.
À l'entrée de la grotte
je me tiendrai, pour les compter en paix, et je me dirai :
Les étoiles retournent dans le monde !
Cependant, mes pas, faisant faillir du silex l'étincelle,
trouveront-ils encore jamais la route
vers la cité,
vers le monde ?
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Video de Lucian Blaga (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lucian Blaga
"Le chemin du poète le conduit toujours aux sources" Lucian Blaga
« Lucian Blaga (1895-1961) a parlé lui-même en termes inoubliables du monde où il est né. […] la première période de sa vie, l'enfance dans l'atmosphère magique du village ancien, l'époque de « Bildung » d'un fils de pope de Transylvanie et d'une mère paysanne […]. […] la vraie tonalité du poète est pourtant ailleurs. Elle est dans le drame mystérieux qui se joue entre le ciel et la terre, dans « la grande traversé » à laquelle la nature, les étoiles, les bêtes et les hommes participent, dans leur lente procession vers la mort. Une grande mélancolie cosmique venue de l'accord avec le destin enveloppe l'homme […]. le désespoir humain prend chez Blaga le chemin du dépouillement frémissant ; le « cri vaincu », qui accompagne toutes choses humaines, se résout dans le silence et l'écoute des profondeurs. […] L'homme est au monde pour vivre face au mystère, pour tenter de pénétrer les côtés cachés des choses, pour écouter, pressentir, vivre des expériences qui débouchent sur des révélations venues des profondeurs de lui-même. […] Un sentiment intense, personnel, du mystère des origines traverse la poésie de Blaga. […] […] La poésie de Blaga est hantée par une étrange et symptomatique absence : celle d'un dieu caché, un dieu imploré qui s'est « enfermé dans son ciel comme dans un cercueil ». […] […] Ses tristesses dévoilent plutôt une obsession d'essence spirituelle, sa mélancolie et son amertume se confondent avec l'aspiration du vieux moine sur le seuil, qui attend sa fin en prêtant l'oreille au vide du tombeau. […] »
« […]  […] Le miracle de sa naissance a voulu que Lucian Blaga soit avant tout poète. Par-delà le langage et ses symboles, sa parole éveille en nous un sentiment venu de loin. Elle est la voix de l'autre mémoire, celle qui se souvient de ce que nous sommes. La voix de l'humain avec ses racines liées à l'univers, avec ses profondeurs, ses capacités créatrices de mythes, son aspiration au silence contemplatif, à l'indicible, à la pureté, à la lumière, à l'accueil éveillé du mystère de la mort : … tourne ton visage vers le mur et tes larmes vers le couchant… » (Sanda Stolojan)
0:00 - Je ne foule pas la corolle de merveilles du monde 0:59 - Aux lecteurs 1:46 - Biographie 3:13 - Désaveux 4:57 - Nous, les chanteurs lépreux 5:55 - Épilogue 6:14 - Générique
Référence bibliographique : Lucian Blaga, L'étoile la plus triste, traduit par Sanda Stolojan, Éditions Orphée La Différence, 1992.
Image d'illustration : https://www.amazon.com/Lucian-Blaga-Selected-Philosophical-Philosophy/dp/1622732936
Bande sonore originale : Carlos Viola - Godforsaken Place
Site : https://thegamekitchen.bandcamp.com/track/godforsaken-place
#LucianBlaga #LÉtoileLaPlusTriste #PoésieRoumaine
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