Une BD qui m'a emballée !
Est-ce que vous connaissez le manga/anime Evangelion ? Oui, non ?
Notre monde a été attaqué et en partie détruit par des S-Cat, d'étranges créatures venues dont ne sait trop où, forçant les humains à se replier sous terre. Les scientifiques, à partir de fragments de ces créatures, sont parvenus à créer des RU, des robots mi-machine mi-vivante, que seules quelques personnes peuvent contrôlées.
Mais voila, le seul problème c'est que tous les pilotes sont morts et leurs clones ne sont pas encore mature. La seule solution : cinq personnes, toutes psychopathes, tueurs ou fanatiques religieux...Bref, des gens hyper-dangereux pour l'humanité déjà bien affaiblie.
L'une des premières choses que j'ai adoré, c'est le dessin, et surtout la coloration. Cette dernière est particulière mais elle permet de donner toute sa force et son charme à cette BD. J'avoue un gros faible pour les R.U, créatures aux formes étranges. Les S-Cats ne sont pas mal non plus dans leur genre.
J'y prête souvent peu d'attention, mais il y a un découpage du récit qui rend l'ensemble très cinématographique et donc très dynamique.
J'ai adoré les personnages. Tous sont superbement construits avec des caractères biens trempés. Je ne pourrais donner qu'un très bon point pour les personnages féminins qui sont toutes les deux géniales dans leurs genres (je pense que le « génial » est à relativisé dans le cas de la fanatique religieuse, mais elle est tellement...bizarre).
L'idée de mettre des gens « dangereux » et « amoraux » dans les RU est très bien pensée car lorsque qu'on regarde (ou découvre) les scientifiques qui dirigent le programme de recherche sur les S-Cat et les RU, on remarque que ce n'est pas l'éthique qui les étouffent.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette BD, un coup de coeur en ce début de rentrée littéraire (même si l'ouvrage n'est pas sortie à cette occasion).
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Voila une étrange BD, qui m'a surprise par son parti pris assumé de faire une BD blockbuster complètement barré avec des gros robots et des monstres. Jusqu'au bout, d'ailleurs, la BD reste dans son parti pris, ce qui est assez surprenant.
Il est impossible de ne pas penser à Pacific Rim lorsqu'on lit la BD : des grands robots contre des monstres venus envahir la Terre, des combats dantesques et bien sur des humains qui vont s'affronter. Mais une fois passé l'effet de synchronicité qui s'en dégage, on peut allègrement plonger dans l'histoire de personnes au comportement franchement trouble qui vont devoir monter dedans pour sauver l'humanité. L'idée de base est originale et un peu barré, on ne va pas se mentir, mais ensuite ça part en cacahuètes très vite. Chaque volume voit l'histoire progresser dans des directions originales et amusantes, avec des rebondissements qui ne sont pas forcément originaux mais qui fonctionnent très bien. Et j'ai beaucoup aimé le fait que l'explication de l'origine des S-Cats n'est jamais vraiment donnée, avec juste des pistes. D'ailleurs la fin reste ouverte sur pas mal d'idées, notamment l'avenir et cette fameuse Déesse qui est arrivée.
Ce qui est amusant, c'est que l'histoire reste sur un équilibre fin entre des psychopathes qui doivent aider le monde (thématique en vogue en moment) mais le fait qu'ils restent franchement tarés tous autant qu'ils sont. D'ailleurs le contraste avec le personnage féminin est bien maintenu. Angel reste une idée excellente !
D'autre part, la série parle d'autres thématiques de manière assez fine : on a la question de la science qui veut savoir, de la question du métissage, de l'utilisation politique, etc … C'est amusant et j'ai adoré le mélange qui est fait. On est pas dans la réflexion, c'est surtout du divertissement mais qui ne se contente pas de rester en surface et ça fait plaisir.
Par contre, je trouve que le dessin est parfois un peu complexe à suivre. Les S-Cats sont assez souvent originaux dans leurs designs mais rendent confus les scènes de combats. D'autant que les méga robots ne sont pas toujours très clairs non plus sur leurs formes. de fait, les scènes d'actions sont étranges dans le rendu et souvent confuses. C'est dommage, le reste marche plutôt bien, notamment pour les personnages qui sont très typés et reconnaissables.
Une série défouloir et bourrine, agréable à suivre et qui surprend dans son traitement. Sans dire que c'est indispensable, j'ai bien aimé !
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Le dessin reste très léger malgré une excellente coloration. Pour autant, c'est surtout le scénario qui parvient à sauver la mise. le récit s'installe tout doucement dans une guerre qui ressemble à celle du scénario du film américain Pacific Rim pour ceux qui connaissent. A croire que les histoires sont actuellement fortement influencées par d'autres oeuvres ce qui est tout à fait normale... dans certaines limites cependant.
Pour le reste, grâce à une mise en scène plutôt dynamique, on suivra cette aventure de science-fiction avec un certain plaisir d'autant que notre héros semble être un psychopathe de la pire espèce. Pour l'achat, je ne conseille pas car dans le flot, il y a toujours mieux. Et puis, le parti-pris visuel ne m'a absolument pas convaincu.
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Voilà 25 ans que les S-Cats ont atterri sur Terre et ont ravagés la planète. Depuis, les Hommes ont dû se cacher sous terre mais ont pu construire des machines de guerre pour s'opposer aux S-Cats. Malheureusement, ces machines ne peuvent être piloté que par quelques individus. Et ces derniers sont tous morts dans les combats contre les S-Cats ; il ne reste qu'une possibilité pour piloter ces engins pouvant menés à la victoire des terriens : faire appel aux pires criminels de l'humanité !
Le sinopsis ressemble au film « Pacific Rim », qui lui-même était inspiré du Manga « Evangelion ». Mais le récit est suffisamment original et passionnant avec cette idée de confier le sort de l'humanité à la pire racaille de la planète. Sur cette partie, je trouve par contre qu'il y a quelques incohérences, notamment la mission dans le désert où le criminel, Angel Fernandez, est laissé seul sans surveillance (extrêmement dangereux connaissant ses antécédents criminels) ; à part ces quelques détails, le récit est passionnant et les personnages intéressants.
On sent qu'il y a de nombreux secrets autour de ces 12 Métropoles et leurs dirigeants qui n'ont pas l'air « tous blancs »
Un premier album réussi qui pose des bonnes bases pour la suite de l'histoire.
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Fin du XXIème siècle. Les S-Cats, monstres bio-mécaniques gigantesques d'origine inconnue, ont envahi la Terre. En quelques années, ils ont réduit l'humanité à l'état de peuple troglodyte obligé de se terrer dans des métropoles souterraines. Les hommes ont uni leurs forces pour construire des Robot Units, R.U., à la hauteur de ces nouveaux adversaires. le hic, une compatibilité particulière est requise pour connecter un humain au cerveau de son géant robotique, ce qui complique la recherche de pilotes. Pour conduire les R.U., les autorités inter-métropoles vont avoir recours à la Black List, ces humains compatibles mais peu fréquentables.
J'ai apprécié le rythme, la mise en page, et les dessins, même si l'on pourrait trouver les personnages un peu taillés à la serpe. Et le scénario à la Pacific Rim fonctionne bien dans ce premier tome.
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C’est prenant, kiffant, rythmé. Les quelques indices laissés en chemin augurent une suite passionnante et haute en couleurs.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Récit de genre a priori classique, R.U.S.T. est construit sur des éléments assez marquants pour sortir du lot et bénéficie d’un graphisme qui a du caractère.
Lire la critique sur le site : BDGest
Une nouvelle série se science fiction qui ravira les amateurs.qui retrouveront le dessinateur de la série Le cercle et le prolifique scénariste des sept merveilles, de Domingo ou de Sarrasins.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Chapitrée et rythmée à la manière d’un comics, cette trilogie se dévore goulûment, portée tour à tour par les explications sur cet univers post-apocalyptique.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Un album qui créé l’engouement. Si cette trilogie confirme les espoirs suscités par ce premier tome, on peut entrevoir une série qui renouvellerait un genre.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Ce que les innocents ont en commun avec les plus grands psychopathes, c'est le fait de hurler leur innocence.