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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Petit ouvrage, grandes idées, Dancers n'échappe pas à cet adage en proposant à travers trois portraits adolescents, des réflexions qui leur appartiennent.

Adrien est le fis unique d'un couple de sourds muets. Un adolescent à qui tout semble réussir et qui semble avoir tout ce qu'il veut, peut-être un peu enfant gâté par des parents qui ne savent pas faire autrement pour gérer cette différence avec leur fils, cette colère qui le dévore dans l'ombre. Adrien ne sait finalement s'exprimer qu'à travers la danse, la seule chose qui le canalise, le recadre, tout en laissant une grande ouverture à la spontanéité, à l'expression de soi de la plus brute des façon, sans autre regard que de l'admiration pour son talent. On est loin des rires, des moqueries ou des insultes que peut subir le fils d'une famille différente, ici un couple de sourds muets, mais cela aurait pu tout aussi bien être un couple d'homosexuel parmi tant d'autres différences. La famille d'Adrien est à l'image de ces familles « hors norme » qui ne rentrent pas dans les rangs, des familles que l'on regarde un peu de travers pour une soit disante éthique non respectée et où malheureusement parfois les enfants souffrent. Ce qui est le cas d'Adrien, Adrien a toujours essayé de montrer que malgré des parents avec un handicap, il n'était pas plus « anormal » que les autres, toujours ce poids de se montrer un bon garçon, un bon fils, être gentil, souriant mais à l'intérieur, ça bouillonne, et en grandissant, ça éclate. Des bagarres, des violences, des actes irréparables, Adrien a besoin d'aide mais ne l'assume pas. Les mot s'étouffent dans sa bouche, là où les émotions transparaissent à travers les mouvements de son corps, dans ses chorégraphies intenses où il donne tout ce qu'il est, tout ce qu'il a, où il se perd aussi un peu, oubliant sa propre vie, propulsé vers un ailleurs artistique où il se sent enfin chez lui.

Anaïs est une ancienne gymnaste de haut niveau à la carrière trop vite écourtée. Une enfance passée trop vite à s'entraîner, un jour une sélection en équipe de France junior, un talent pour le mouvement, carré, droit, propre, Anaïs a vécu des années dans la rigueur, sous la pression, dans la douleur sans véritable enfance ou adolescence et pourtant tout s'écroule lorsque l'entraîneur décide de ne pas la garder, à peine est – elle arrivée au plus haut niveau, des années de sacrifice, pour un « tu as du talent mais tu n'as pas l'étincelle des autres ». Une expérience qui va entraîner chez elle une scission psychologique, un mal être étouffé, une impression d'être jamais assez bonne pour sortir du lot, pour se remettre Anaïs décide de changer de lycée et opte pour la danse. Une autre façon de pouvoir bouger son corps, de s'exprimer, d'user de ces années entières d'entraînement et des expériences passées. Anaïs est le reflet de toutes ces jeunes filles qui ne sont pas sûres d'elles, qui ont fait des sacrifices de leur jeunesse, de ces filles que l'on qualifie de moyennes, pas assez exceptionnelles pour réussir, trop communes, de ces adolescents qui vivent sous la pression familiale d'une réussite qui les rend fière mais qui blesse aussi terriblement l'enfant. Malheureusement, les sacrifices ont parfois des conséquences et Anaïs le comprendra à ces dépends.

Sanjeewa est fils d'immigrés sri-lankais. Des parents qui ont quitté la violence de leur pays, un père professeur de français et une mère au foyer dans son pays d'enfance, aujourd'hui la famille vit dans un quartier populaire, dans un petit appartement, le père est devenu homme d'entretien, la mère dépressive n'aspire qu'à rentrer au pays, la petite soeur a toujours est née en France. Pour Sanjeewa, ce sont des souvenirs qui peu à peu s'effacent de sa mémoire, il a connu le Sri-lanka, a connu les us et coutumes des hommes de là – bas, des danses traditionnelles qui font sommeillent en lui et qu'il exprime dans un hip-hop maîtrisé et original. le garçon est bien élevé, parle un français parfait, d'un autre niveau de langue que les adolescents qu'il côtoie, transpire le calme et la zénitude, il a un fort côté pragmatique et un sourire à tout épreuve qui ne s'efface jamais. Sanjeewa est un personnage sensé, intelligent, raisonné et raisonnable, une très belle personne qui ne s'abaisse pas face au regard raciste et xénophobe des autres, ceux qui le jugent parce qu'il vit modestement dans une citée, qui le jugent à sa couleur de peau, Sanjeewa passe bien au delà de tout ça. Il est à l'image de ces jeunes jugés régulièrement pour ceux qu'ils ne sont pas, à qui on ferme les portes sous prétexte de ne pas avoir la tête qui convient, suffisamment d'argent pour ça ou encore une réputation infondée, bref ce qui vivent dans le « délit de sale gueule ». Sanjeewa est certainement le personnage le plus attachant par son histoire mais aussi par son caractère, très posé pour son âge.

Ces trois personnages bien distincts vont se retrouver dans la danse, dans un lycée qui propose cette option, se lier, se délier, fusionner, s'aimer, se défaire mais pour mieux se retrouver, engendrer des relations amoureuses ballottées et des amitiés étonnantes. Tous trois proposent une chorégraphie de la vie, de l'adolescence, de l'amour, de l'amitié, faites d'expériences, de vie familiale, etc… Tout autant de choses qui régissent ces personnalités attachantes, humaines et fougueuses qui parleront certainement au public visé mais aussi potentiellement aux parents de ces jeunes contrariés chacun pour des raisons diverses, chacun dans leur individualité, qui ici arrive à se retrouver et à s'épanouir dans la danse, avec toujours au dessus de leur tête, cette liberté dévorante dont ils ne se passent plus, tant elle leur offre ce que leur vie leur a pris.

L'auteur jongle entre les trois points de vue ce qui ajoute plus de force à l'ensemble et donne plus à même aux lecteurs de s'attacher à l'un ou l'autre des personnages, féminin ou masculin, d'une vie moyenne ou plus aisée, d'une peau blanche ou colorée, ici on ne parodie pas, on ne stéréotype pas, c'est le regard des autres qui l'est et c'est certainement ce qui rend les choses encore plus intéressantes. L'auteur ne prend pas son lectorat pour des imbéciles, c'est intelligent, fouillé et réfléchi.

En bref, la danse demeure au coeur de ce roman qui vient surtout dresser le portrait de trois personnages adolescents individualisés et attachants, trois personnalités, trois histoires distinctes réunies par un amour démesuré pour la pratique de la danse et pour une multitude de réflexions sensibles et fortes à la fois. Belle lecture.

Je remercie sincèrement les éditions Actes Sud Junior pour ce nouvel envoi.
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C'est une histoire de danseurs, comme le titre le dit, mais c'est surtout une histoire de trio, de trois êtres dans leur solitude que seule la danse arrive à faire communiquer. Elle, elle est venue à la danse par défaut, pare que la gymnastique n'est plus possible, suite à une blessure au genou. Adrien a quelque chose d'assez autiste, on découvrira plus tard d'où vient cette impossibilité à communiquer, cette violence, qui ne se dompte que dans la danse et ne fait sens qu'à travers elle. Et Sanjeewa, qui fait de la danse un langage céleste et universel, dépassant tous les clivages ; celui de ses origines, celui de son pays d'adoption, celui de ses potes maghrébins; peu importe quand on danse. Il aime employer le mot précis quand il parle français, mieux que les Français; Et quand il danse, chaque geste est un symbole, plus qu'un mot, précis et détonant qu'en un feu d'artifice. deux garçons et une fille: vous l'aurez deviné. l'amour s'emmêle les pinceaux dans cette aventure à six jambes et six bras. J'ai adoré ce roman.
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Anaïs, Adrien et Sanjeewa ont chacun leur propre histoire, leur jardin secret. Mais ils ont un point commun : l'option danse du lycée. Quand leur corps se met en mouvement, c'est tout leur être qui s'exprime.
Ce roman à focalisation changeante est captivant. le lecteur découvre tour à tour les pensées de chacun et se passionne à la fois pour chacune des histoires comme pour leur entrelacement. On s'attache, on a nos préférences et nos opinions, on frémit avec eux et pour eux. L'amitié et l'amour entrent en scène et le ballet des émotions fait son show. Un seul regret au dénouement : qu'il survienne, justement ! Car on aimerait partager encore un peu de notre temps avec ces êtres qui ne sont plus de papier. Voilà un roman qui met à l'honneur la danse, l'adolescence, l'amour et la vie, servi par une écriture qui fait naître émotions et réflexions. Bravo.
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Une nouvelle lecture #youngadult pour mon plus grand plaisir, une fois de plus. L'auteur n'est pas à son premier essai et si l'on regarde de plus près on découvre une bibliographie étonnante.


La danse a fait partie de mon enfance : des rêves de tutu, de représentation, de petites acclamations et de petite gloire. Un petit coin de paradis où l'on se sent telle une très grande princesse et qui , pour certaines, très vite perd de sa splendeur.


L'auteur nous plonge dans le quotidien de trois adolescents. Trois mois où le lecteur arpente leurs quotidiens faits de doutes, de tourments, de questions, d'euphorie, d'avenir, d'amitiés et d'amour. Quand ce dernier est aux prémices d'une relation naissante destructrice, douloureuse mais si bienheureuse.


Trois adolescents, trois vies, trois destins entrecroisés, liés pour le meilleur et le pire.


Anaïs, gymnaste affirmée qui après un échec et une désapprobation au sein de l'équipe nationale, quitte le navire sur un affront qui la plonge dans un profond désarroi. Elle a perdu toute confiance en elle. Danseuse talentueuse, la rigueur et la technicité sont le seul moyen d'exprimer ses émotions. Anaïs est aux premiers abords, une personne peu amène, amère, sournoise et narquoise. Elle semble emprunte d'une grande frigidité ou rigidité. Alors que sous son armure se cache une jeune fille blessée et qui ne demande qu'à être écoutée.


Adrien est un danseur inné (si je puis dire). Il invente, crée, construit, bâtit la danse. Il la respire, la vit. Il joue avec elle, elle se glisse dans ses mouvements qu'il transforme aux rythmes de ses émotions. Il est elle. Elle est lui. Une communion, une osmose féerique, magique et merveilleuse. Pourtant, il ne l'assume pas vraiment. La colère le grignote. Celle qui durcit l'âme. Une colère sournoise née depuis son enfance. Une colère induite par un combat, celui du paraître. Des parents sourds et muets, croulant sous le poids du silence, des non-dits, de la peur d'être différent.


Sanjeewa est fils d'immigrés Tamoul (Inde). Arrivé en France à l'âge de sept ans, il garde comme souvenir, ces danseurs qui évoluaient sans musique aux rythmes des tintements des bracelets. L'arrachement à sa terre natale a été un très grand traumatisme. Mutique, réservé, il ne se relève de son marasme qu'à la naissance de sa petite soeur. C'est avec un second souffle qui s'ouvre au travers de la danse, à cette terre d'accueil. Une danse tel un prolongement de son être déraciné et qui s'est reconstruit ailleurs, ici. Un mixage de cultures hallucinant et épatant.


Un trio confronté aux turpitudes et aux précocités induites à l'entrée à l'âge adulte. Un trio qui dans ce ballet improvisé et non contrôlé va s'épanouir, s'épancher dans cette recherche innée, inconsciente autour de ce questionnement « qui sommes-nous et qui deviendrons-nous ? ». Une danse évoquant le désir, l'amour, l'amitié, le pardon, l'avenir, l'espoir. Un jeu de son et lumière miroitant aux grès d'une musique silencieuse, délicieuse et envoutante.


Jean-Philippe Blondel a réussi à me surprendre. J'admire la manière dont il transcrit ces confrontations. Trois personnages aux trois portraits saisissants liés par le même amour, la même passion pour la danse qui entrouvre une fenêtre sur l'acceptation de soi, des autres, de la peur, de la honte et où il en résulte, finalement, une belle force.


Une nouvelle fois, si le lectorat visé par ce roman sont les adolescents, j'ai été vraiment charmée par cette lecture. J'ai été saisie par les émotions qui s'en dégagent. L'auteur touche une corde sensible.


Je t'invite à découvrir DANCERS, pour une soirée, une danse virevoltante qui ne te laissera pas de marbre.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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J'ai aimé parce que sa parle de danse.Et l'histoire et très belle.
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J'ai adoré ce roman d'amitié, d'amour, et surtout de danse. La danse comme mode d'expression, comme pansement, comme refuge.
Adrien, Anaïs et Sanjeewa sont dans le même lycée et pratiquent la même option danse, même si ils ne sont pas dans la même classe. Adrien et Anaïs se trouvent très vite, forment un couple à la fois sur la scène et dans la vie. Mais chacun·e traine ses blessures qui se révèlent parfois de façon violente. Sanjeewa, lui, est discret, patient, calme, mais se révèle époustouflant dès qu'il danse. Arriveront-ils, tous, à dépasser leurs blessures, à grandir, à aimer quand tout est si compliqué à l'adolescence ?
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J'ai beaucoup aimé ma lecture. Il se lit très vite car il fait moins de 200 pages et c'est écrit pl gros. de plus, l'écriture de l'auteur est super fluide et agréable à lire.

Le thème principal est la danse et m'a beaucoup touché parce que j'ai moi même fait option danse au lycée et j'ai 16 ans de danse modern jazz à mon actif ! C'est la première fois que je lis une histoire qui a comme thème principal la danse et j'ai vraiment adoré !

Au-delà de ça, il y a une réelle histoire en dehors de la salle de danse. Les trois protagonistes sont hyper attachants. J'ai adoré la relation entre Adrien et Sanjeewa qui se créée au fur et à mesure de l'histoire. Leur amitié naissante est très touchante.

J'ai eu un peu peur des clichés potentiels sur les garçons qui dansent ou sur la danse en général. Mais au contraire, l'auteur écrase tous les clichés et ça m'a beaucoup plu.
Lien : https://laurabookineblog.wor..
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Jean-Philippe Blondel n'aime rien tant qu'explorer les relations entre adolescents et c'est autour du thème de la danse que cette fois-ci il met en scène un triangle amoureux. L'action se déroule sur 4 mois (mars, avril mai, juin) et les chapitres sont les différents points de vue de ses trois personnages (Anaïs, Adrien et Sannjewa), seul le dernier chapitre donne la parole à un 4e personnage qui fait en quelque sorte la synthèse de cette histoire amoureuse. Comme pour les romans précédents, l'écriture est de qualité, simple sans fioriture mais efficace et agréable. Ce qui fait la force des romans de J.P Blondel, c'est sa peinture des personnages. Il brosse des portraits énigmatiques, sensibles, complexes qui servent parfaitement son histoire de triangle amoureux et la danse - loin d'être anecdotique - cadre magnifiquement les échanges corporels et sentimentaux entre ses personnages. Au langage amoureux s'ajoute le langage corporel propre à la danse, et le corps en dit parfois plus que les mots. Tout cela est parfaitement orchestré par l'auteur qui nous entraîne à la découverte de trois personnages au caractère fort qui ne laissent pas indifférents. Trois beaux portraits d'adolescents.
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Roman intime où se dévoilent trois adolescents habités par la danse.
Adrien plutôt introverti, réprime une violence sourde en lui. Pour lui, danser est viscérale et instinctif et son seul mode de communication. Chez Anaïs, ancienne gymnaste, la danse est comme une thérapie alors que pour Sanjeewa, elle touche à la spiritualité. Un triangle amoureux où les rapports se nouent et se dénouent comme dans une chorégraphie.
La psychologie des trois jeunes est très aboutie et sans concession, la danse fait partie d'eux même et le rapport avec le corps et avec l'esprit est mis en avant. Cela donne un roman fort et poignant qui abordent en peu de pages beaucoup de sujets primordiaux comme le racisme, le regard des autres, l'amour, l'amitié, la violence, l'immigration...Un beau coup de coeur
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Danser ou aimer

"Dancers" est écrit par Jean-Philippe Blondel. C'est un écrivain français plusieurs fois récompensé pour ses oeuvres comme "Brise Glace" pour lequel il a reçu le prix des collégiens et des lycéens de Charente. Et le prix T'aimes lire pour le livre"La coloc".

Adrien, Anaïs et Sanjeewa sont des lycéens de 16 et 17 ans, ils sont tous les trois dans le même lycée avec le même option. La danse est la passion qu'ils partagent tous. Mais ils doivent faire face à des difficultés qui les ramènent à un problème commun.
L'histoire se déroule au 21ème siècle, principalement dans le lycée d'Adrien, Anaïs et Sanjeewa.
Ce livre raconte l'histoire de trois ados. Chacun a son histoire mais chacune d'elles se rejoignent par un point commun. Ils sont d'abord deux, ils se séparent et se retrouvent mais cette fois ils seront trois.
Tout le roman tourne autour de la danse, une même passion pour Adrien, Anaïs et Sanjeewa. Ce qui les mènera à partager un même amour.

Ce livre m'a énormément plu parce qu'il parle de ce que j'aime le plus; ma propre passion, la danse et d'une histoire romantique et ambiguë.
A chaque nouveau chapitre le narrateur change, ce qui nous permet d'avoir un point de vue différent de la même histoire et une vision différentes de l'ensemble.
Ce qui m'a beaucoup plu aussi dans ce livre c'est que la passion des la danse est très bien exprimée.
C'est un roman qui une fois commencé se dévore, il est pratiquement impossible de le lâcher. C'est un roman émouvant, triste, bouleversant et mouvementé et surtout réaliste.
Ce livre m'a permis de m'évader, de me rappeler des choses vécues. Il m'a procuré beaucoup d'émotions, ce qui était sûrement le but de l'auteur, émouvoir son public.

Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les histoires vraies, bouleversantes et romantique. Mais particulièrement pour ceux qui aiment et qui vivent la danse, ils reconnaîtront avec joie ce milieu si particulier et poétique qu'est la danse.

" Pour moi, la danse, c'est avant tout de l'instinct. de l'animal. Tu sens les vibrations dans ton corps, les notes qui entrent dans la peau et qui détendent les muscles. Tu bouges comme un fauve. La musique danse sur tes membres. Tu deviens félin. " de Adrien ( page 18 )

Marie
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